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tribu Binialy. Muhammed-Bey-Elfy a épousé la fille du cheik de la première, et Maarzouk-Bey, fils d'Ibrahim-Bey, la fille du cheik de la tribu Binialy. Le pouvoir, dans cette armée, se partage entre Ibrahim-Bey (qui est le chef), Elfy-Bey et Osman-Bey, qui a succédé à Murad-Bey. Leur quartier-général est à Djergé. Ils ont quatre-vingts déserteurs français, qui forment un petit corps d'artillerie. Jusqu'à présent ils ont battu les Turcs dans toutes les rencontres, et les Égyptiens les préfèrent aux osmanlis. Toute la Haute-Egypte leur est soumise.

SYRIE.

Acre. L'enceinte de cette place a été réparée : la porte en a été couverte par un petit ouvrage à cornes, et la tour de l'angle de l'enceinte par une demilune. On a fait également une petite flèche en avant du palais du pacha. Tous les ouvrages sont bien entretenus. La partie la plus faible est celle qui regarde la mer, et particulièrement le point qui défend l'entrée du port.

Les forces de Djezar se montent dans ce moment à environ treize ou quatorze mille hommes, dont neuf mille employés au siége de Jaffa; Jérusalem et Nazareth sont occupés par les troupes du pacha d'Acre. Les Naplousins servent contre Aboumarak.

Jaffa. Le visir, après la prise de l'Egypte, en a

fait reconstruire l'enceinte qui, dans ce moment, est dans le plus mauvais état. Aboumarak, pacha de la Palestine, qui défend cette place, y a quatre mille hommes de garnison.

pes

Gaza est occupé par quatre cents hommes des troud'Aboumarak.

L'émir des Druses a refusé à Djezar sa contribution annuelle, et a fait des armemens imposans. Le pacha attend la prise de Jaffa pour l'attaquer. Les Anglais ont voulu intervenir comme médiateurs entre l'émir et Djezar, mais ce dernier a refusé leur médiation.

La Porte a, dans ce moment, peu de rapports avec la Syrie.

Signé HORACE SÉBASTIANI.

Première proclamation du roi d'Angleterre, électeur de Hanovre.

GEORGES III,

Dans l'incertitude actuelle des relations entre notre couronne et le gouvernement français, nous voulons en tout cas, comme électeur et état de l'empire germanique, faire observer scrupuleusement la plus stricte neutralité, et croyons ainsi être fondé en justice à attendre avec confiance que nos fidèles états et sujets allemands ne seront inquiétés en aucune manière, quelque issue qu'aient les négociations en

tamées. Comme cependant, eu égard surtout aux mouvemens notoires de troupes en Hollande, nous ne pouvons nous cacher la possibilité, qu'en cas que lesdites négociations se terminent, contre nos vœux, d'une manière non pacifique, nos états et sujets allemands pourront être exposés à un danger qui, s'il arrivait réellement, entraînerait les suites les plus funestes pour le pays en général, et pour chaque sujet en particulier, par cette raison nous regardons comme un de nos devoirs les plus sacrés de prendre les mesures de précaution les plus efficaces possibles, pour préserver d'un danger pareil, sous la bénédiction de Dieu que la justice de la cause donne droit d'espérer, les états allemands confiés à nos soins par la Providence divine.

Nous nous adressons donc à tous les fidèles sujets de nos états allemands avec cette confiance à laquelle notre attachement personnel pour eux, et l'expérience de leur parfait et constant dévouement nous autorisent, pour les appeler à remplir, en cas d'une telle nécessité, tout ce que d'ailleurs leur commanderaient d'eux-mêmes la foi jurée à leur seigneur qui les aime en père, l'amour qu'ils portent à leur heureuse patrie, leurs relations de famille et tout ce qui est cher et sacré à leurs coeurs. Nous le faisons avec d'autant plus d'assurance, que même notre cher prince le duc de Cambridge, notre dilection, d'a

près son affection cordiale pour nos états et sujets allemands, est résolu de partager avec eux tous les dangers qui pourraient les atteindre, et de concourir en personne, et de la manière la plus efficace, à tout ce qu'il faut entreprendre pour les défendre et

sauver.

Pour le présent, il est indispensablement nécessaire, afin d'être prêt d'avance à tout événement, de savoir avec exactitude, et le plus tôt possible, quel est le nombre de sujets de nos états allemands, qui, en cas de danger imminent, pourraient porter les armes pour la défense de la patrie. C'est uniquement dans cette vue que nous ordonnons à tous les magistrats de nos pays allemands de faire, avec la coopération d'un des membres des états, autant que la plus grande diligence permettra ce concours, une liste complète de tous nos sujets allemands, propres au service militaire, et qui ne s'y trouvent pas enga→ gés déjà, et de les obliger solennellement à se rendre sans difficulté à tel poste où ils seront appelés pour la défense de la patrie, au cas qu'elle soit menacée, et d'y rester aussi long-temps que durera la nécessité, et que la défense du pays l'exigera. La fidélité et le patriotisme éprouvés de nos sujets chéris ne permettent pas de penser qu'aucun d'eux violer un engapuisse oublier assez ses devoirs pour gement contracté de cette manière, et se soustraire à

la défense du pays par une fuite à l'étranger, honteuse à la fois et coupable. Si cependant cela pouvait arriver contre notre attente, le sujet indigne qui, au moment de la nécessité, refuserait ses bras à la patrie, sera déclaré immanquablement et sans espoir quelconque de grâce, après l'examen légal de sa conduite, avoir forfait tous les biens qu'il pourra posséder dans nos pays allemands, ainsi que toute perspective d'héritage. Mais nous espérons mieux de tous nos très-fidèles sujets des pays allemands, et attendons de leur part qu'en cas de nécessité ils seront animés à l'envi d'un même zèle, pour contribuer de toutes leurs forces et facultés à défendre et à sauver la patrie.

Hanovre, le 16 mai 1805.

Deuxième proclamation du roi d'Angleterre, publiée dans l'électorat de Hanovre.

LES différends survenus entre la couronne de Sa Majesté et la république française sont, par leur nature même, tels qu'ils ne peuvent regarder que sa couronne, et en aucune manière s'étendre à Sa Majesté, en sa qualité d'électeur et d'état de l'empire germanique. En cette qualité tout-à fait séparée, S. M. Britannique s'en tient à la paix générale de l'empire conclue à Lunéville, paix à la conclusion et exécution de laquelle elle a contribué avec

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