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Il doit prendre toutes les mesures pour l'approvi sionnement de la place.

Il lui sera accordé un traitement extraordinaire de six mille francs par mois, pour le mettre en état de traiter les principaux habitans et les officiers des troupes des deux nations.

En cas d'événemens extraordinaires, il correspondra avec le général Montrichard à Breda, avec le citoyen Semonville, ambassadeur à La Haye, et avec le général commandant la 24° division militaire. Mais pour l'objet principal de sa mission, il ne doit prendre des ordres que du ministre de la guerre. Il doit répondre de l'île de Walcheren, et spécialement de la place.

Le ministre de la guerre s'assurera qué les officiers d'artillerie et du génie partent dans le jour.

Paris, le 31 mars 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, de donner ordre à deux bataillons de la 100 demi - brigade complétés sur le pied de paix, de se rendre à Breda, où ils seront aux ordres du général Montrichard.

Saint Cloud, le 18 avril 1803.

DONNEZ ordre, citoyen ministre, au général Montrichard de réunir à Nimègue, sous le commandement du général de brigade Frère, les deux bataillons de la 48°, les deux bataillons de la 100o,

avec

les deux bataillons de la 27 légère, et les six escadrons de cavalerie qui sont sous ses ordres, une division de huit pièces d'artillerie attelées, avec les cartouches et approvisionnemens de guerre pour cette colonne. Vous me ferez connaître le jour où ces troupes seront réunies à Nimègue, et seront prêtes à partir au premier ordre.

Il est indispensable que ces réunions se fassent sans bruit et sans ostentation.

Je vous prie de m'envoyer l'état de situation des troupes au 15 germinal. Le dernier que j'ai est du 15 ventôse.

Saint-Cloud, 26 avril 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, de donner ordre aux deux bataillons de la 76° et de la 95o de se rendre à Breda.

Donnez ordre que les 3es bataillons des 76°, 48, ́190o, 95o et 27 légère complètent les deux premiers bataillons à seize cents hommes, et y fassent entrer les conscrits qui seraient habillés et à l'école de peloton.

Donnez ordre à trois escadrons du 23e régiment de chasseurs qui est à Arras, complétés au pied de paix, de se rendre à Nimègue;

Au 4 régiment de hussards, qui est à Cambrai, de se rendre à Clèves;

A la 103 demi-brigade, de se réunir à Clèves. Les deux premiers bataillons de cette demi-brigade, complétés à seize cents hommes, se tiendront prêts à partir de cette place ainsi que les trois escadrons du 4o rẻgiment d'hussards.

Donnez ordre à la 94o de se rendre à Vanloo : les deux premiers bataillons complétés à seize cents hommes se tiendront prêts à partir;

A la 108, de se rendre à Anvers où elle tiendra garnison.

Donnez ordre au général commandant la 16o division militaire de réunir la 35e demi- brigade à Bruges;

Aux généraux commandans les 16e, 25° et 26o divisions militaires, de ne point déplacer les dépôts, vu les embarras qu'entraînent toujours ces déplacemens, et que si cela était nécessaire, de prendre vos ordres.

du

Donnez ordre au général Dulauloy de faire partir parc de Breda huit pièces de canon pour Nimègue, pour compléter l'artillerie de cette division à seize pièces de canon, dont six seront servies par l'artillerie légère.

Tous ces mouvemens doivent s'exécuter vingtquatre heures après la réception de vos ordres.

Saint-Cloud, le 27 avril 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, de donner ordre au général de brigade Berthier, au général de division Nansouty, aux généraux de brigade Drouet et Schinner, de se rendre en toute diligence à Breda', où ils recevront des ordres pour une destination ultérieure. Ils s'arrangeront de manière à arriver dans cette place le 2 mai.

Saint-Cloud, 16 juin 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, d'écrire au général Mortier que j'attends de connaître les intentions de S. M. britannique pour ratifier la convention; qu'il doit faire savoir aux chefs de l'armée hanovrienne qu'ils peuvent compter sur la parole qui leur a été donnée; mais qu'en attendant que la résolution de S. M. soit connue, il est convenable qu'ils se rendent au lieu de Lawembourg dans l'évêché d'Osnabruck.

Faites sentir au général Mortier combien il est dangereux d'avoir un corps de douze à quatorze mille hommes d'infanterie et une cavalerie nombreuse situés entre l'Elbe et nous; qu'il vaut mieux les avoir à Osnabruck où on les fera surveiller par le corps du général Dessolles.

Recommandez au général Mortier de faire placer des batteries et des pièces de canon de gros calibre à l'embouchure de l'Elbe et dans les autres endroits les

plus favorables, pour être toujours à portée d'intercepter l'Elbe et le Weser.

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Saint-Cloud, le 27 juin 1803.

Le roi de Prusse, citoyen ministre, ayant accordé le passage sur une lisière de son territoire aux détachemens et convois qui se rendraient en Hanovre, ou qui en reviendraient, il me paraît convenable de tracer une route qui passerait par Dusseldorf, et se rendrait droit à Hanovre.

Il faudrait avoir soin: 1o. de bien marquer les journées d'étape; 2°. de faire à chaque endroit d'étape un marché avec un habitant du pays pour fournir les objets nécessaires; enfin, que ce passage ne soit d'aucune charge au pays, et que le pain, la viande et la solde, avec une indemnité de route, soient payés aux journées d'étape, aux détachemens qui reviendraient de l'armée d'Hanovre et qui s'y rendraient.

Il faudrait de plus qu'il y eût un adjoint d'état, major et un commissaire des guerres chargés de s'assurer que le service se fait bien, et d'instruire le commandant du pays où doit passer la route du nombre d'hommes et du jour de leur arrivée. L'avis devra précéder d'au moins vingt-quatre heures.

Il serait également nécessaire qu'il ne passât jamais

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