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Le général Ney prendra le titre de ministre plénipotentiaire, général en chef de l'armée française. A compter du 23 octobre il jouira du traitement de général en chef. Indépendamment il touchera aux Relations extérieures le traitement accordé aux ministres de la république à Berne.

Il aura sous ses ordres deux bataillons de la 27€ de ligne, deux de la 16o de ligne et deux de la 50o. Un des bataillons de la 27° continuera à rester à Strasbourg; un des trois de la 16o continuera de rester à Fribourg, et un des trois de la 50° restera à Huningue. Un bataillon de la 104o sera mis en garnison à Bienne. Les détachemens de la 61° et de la 2o légère se réuniront à Besançon et à Genève. Indépendamment de ces troupes, le général Ney gardera six bataillons des troupes qui lui viennent de l'armée d'Italie ou du Piémont. Ces six bataillons seront composés de corps complets; il gardera également complet le régiment de chasseurs qu'il a dans ce moment-ci.

Vous lui enverrez deux généraux de division et quatre généraux de brigade. La 73o sera également toute réunie à Genève. Une demi-brigade restera seule dans le Valais.

:

Le pain, la viande et les fourrages seront fournis par la Suisse vous vous en expliquerez avec le citoyen Stapfer. La solde sera fournie par le gouvernement français : en conséquence, à compter du 1er fri

maire, le citoyen Barbé-Marbois aura un payeur pour la Suisse, et fera la solde poúr frimaire.

Il y aura un inspecteur aux revues, un commissaire-ordonnateur, un chef de brigade et un chef de bataillon d'artillerie, un chef de bataillon et deux officiers du génie.

Donnez ordre à la 2o légère de partir le 1er frimaire de Genève, pour tenir garnison à Châlonssur-Saône, où elle passera l'hiver.

Un des généraux de division sera le général Barbou. Vous renverrez à Turin le général de division Rivaud qui commandait la cavalerie à Livourne, pour commander la 27o division militaire.

L'autre général de division sera pris parmi ceux de Berne.

Saint-Cloud, le 23 novembre 1802.

que

Je vous prie, citoyen ministre, de m'envoyer l'état de situation des troupes suisses au 22 novembre dès vous l'aurez reçu, afin que je base un travail définitif sur la situation des troupes à cette époque.

Paris, le 25 février 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, de donner des ordres pour que toutes les troupes françaises qui sont en Suisse soient, à dater du 10 mars, nourries et entretenues aux frais de la république française. Les Suisses fourniront seulement le logement, le bois et la lumière.

Paris, le 18 mars 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, de faire connaître au général Ney qu'il est autorisé à se concerter avec le landamman d'Affry pour prendre à notre solde les troupes suisses que ce magistrat présumerait que les cantons ne conserveraient pas. Il fera partir surle-champ ces troupes pour Auxonne, hormis six cents hommes qu'il dirigera sur Milan.

Donnez ordre à la demi-brigade suisse, qui est à Besançon, de compléter son 3e bataillon à six cents hommes, et de le diriger sur Dijon. Vous donnerez l'ordre au général commandant la 18 division militaire de lui donner deux jours de séjour à son arrivée dans cette ville, et de la faire partir pour Orléans : vous me préviendrez du jour où il arrivera à Orléans. Ce bataillon partira de Besançon le 5 avril.

Paris, le 25 mars 1803.

Je vous prie, citoyen ministre, d'envoyer l'ordre au général Montrichard de réunir sur-le-champ à Flessingue toute la 95 demi-brigade sous les ordres d'un général de brigade, pour défendre l'ile de Walcheren.

Donnez ordre à deux bataillons de la 76° et à deux bataillons de la 48, chacun des bataillons portés au grand complet de paix et commandés par les chefs

de brigade, de se rendre à Breda. Vous donnerez le même ordre à trois escadrons du 5e de hussards et à trois escadrons du 11e de dragons également portés au complet de paix.

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Paris, le 31 mars 1803.

JE vous prie, citoyen ministre, de donner ordre au général de brigade Monnet de se rendre à Flessingue, où il prendra le commandement de la ville de Flessingue et de l'île de Walcheren. Il aura sous ses ordres toute la 50 demi-brigade, deux compagnies d'artillerie que vous lui enverrez, et trois escadrons du 19 régiment de dragons, ainsi que les deux premiers bataillons au complet de paix de la 8o demibrigade de ligne.

Vous donnerez ordre à un chef de bataillon du génie, à deux lieutenans, à un chef de bataillon d'artillerie et à un officier de résidence, de se rendre dans cette place que mon intention est d'armer et de mettre en état de guerre.

Vous donnerez ordre aux trois escadrons du 19e régiment de dragons de faire partir, au reçu de votre ordre, deux escadrons qui se rendront, à marches forcées, à Flessingue; l'autre escadron s'y rendra à marche ordinaire. Donnez ordre à la 8, qui est à Ostende et Bruges, de compléter ses deux premiers bataillons sur le grand pied de paix, et de les faire partir pour Flessingue.

Donnez ordre au général Belliard de faire armer la batterie située vis-à-vis Flessingue, pour défendre l'entrée de l'Escaut, et d'y placer un détachement d'infanterie et un détachement du 13o de dragons.

Le général Monnet partira dans la journée pour Flessingue. Il attendra l'arrivée des deux bataillons de la 8e de ligne, et fera publier immédiatement l'arrêté qui met cette place en état de siége.

Il fera procéder au réarmement de la place en artillerie de terre et de mer. Ses instructions seront de s'emparer de toute l'autorité et de ne souffrir que, ni le commandant hollandais, ni tout magistrat, ne s'y immisce en rien, devant se fonder sur la mise en état de siége.

Il correspondra tous les jours avec vous pour vous rendre compte de ce qu'il aura fait dans la journée pour l'armement de la place, et des obstacles qu'il aura rencontrés.

Cette place étant en commun avec la France et la Hollande, l'intention du gouvernement est que tout s'y fasse spécialement pour la France.

Il doit du reste traiter les habitans et les troupes bataves avec les plus grands égards. Il ne doit y laisser, en troupes bataves, tout au plus que cinq ou six cents hommes; mais s'étudier à faire des honnêtetés aux officiers, afin qu'ils marchent dans notre sens ; parler à ceux-ci de la conduite de l'Angleterre qui n'a pas voulu évacuer le Cap.

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