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Pyrénées la victoire de Medina-delFo-Secco lui fraya le chemin de sa caale, où il entra le 204 mais la noule du désastre de Baylen parvint à drid le 27, et, le jour suivant, on prit que l'armée victorieuse de Casins arrivait sur les confins de la inche. Joseph, ne se croyant plus en ete dans Madrid, en sortit le 1er it, alla fixer sa cour à Vittoria, et oya à tous les généraux français dre de se replier sur l'Ebre, mesure interrompit les opérations du siége Saragosse, commencé dans les derrs jours de juin.

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Cette première période de la guerre spagne ne dissipa point les illusions l'empereur s'était faites sur le catere de la nation à laquelle il voulait oser son joug. Il crut que, pour mpher d'elle, il lui suffirait d'augter le nombre de ses soldats. En séquence, il dirigea vers les Pyré80,000 hommes de ces vieilles pes qui avaient vaincu l'Italie et emagne; 160,000 conscrits et les ingents de la confédération du Rhin; dès que l'entrevue d'Erfurt l'eut irmé dans son espoir de se mainten paix avec les puissances du Nord, la lui-même se mettre à la tête de formidable armée. Il était, le 3 nibre, au château de Marrac près nne; et c'est de ce quartier général donna les premiers ordres pour la ise des hostilités sur les bords de e. Depuis deux mois, 180,000 Esols, tous disposés à repandre la ere goutte de leur sang, avaient réunis sous le drapeau national; les deux tiers étaient mal armés, n'y avait point d'arsenaux, point ministrations, point de magasins, de généraux expérimentés, point ciers capables d'instruire et de liner le plus grand nombre des ts; et, à proprement parler, point illerie, point de cavalerie. Enfin les rents chefs, manquant d'une direcsuprême, ne pouvaient guère agir ensemble. Ils se flattaient néan$ de cerner une seconde fois l'arfrançaise; et voici quelles étaient, fin d'octobre, leurs dispositions. 3 corps principaux, ou plutôt trois es distinctes, formaient comme un

arc, qui, partant des côtes des Asturies, s'avançait en pointe vers la Biscaye, suivait ensuite le cours de l'Ebre jusque vers Tudela, remontait un peu dans la Navarre et l'Aragon, et redescendait encore sur l'Ebre vers Saragosse. Le premier de ces corps, celui de gauche, s'élevait à 50,000 hommes, et était commandé par le général Blacke. Castaños commandait le corps du centre, fort de 40,000 combattants; et Joseph Palafox celui de droite, qui en comptait 20,000. Deux autres corps séparés, sous la dénomination d'armées de réserve et d'Estramadure, formaient comme une seconde ligne pour couvrir Madrid. Enfin une division de 19,000 hommes, aux ordres du marquis de la Romana, que Charles IV, en 1807, avait envoyée en Allemagne pour y seconder les opérations de son allié Napoléon, mais qui était rentrée en Espagne au mois de septembre 1808, occupait les environs de San-Ander. Voici maintenant l'attitude des différents corps francais qui avaient repassé l'Ebre à la fin d'août : les troupes du maréchal Moncey, dont le quartier général était à Tafalla, bordaient la rivière Aragon, et formaient la gauche de la ligne; celles du maréchal Ney et du maréchal Bessières, les unes cartonnées aux environs de la Guardia et faisant face à l'Ebre, les autres occupant Miranda et le défilé de Pancorbo, formaient le centre; à gauche, celles du maréchal Lefebvre, composées de trois divisions aux ordres des généraux Leval, Sébastiani et Villatte, garnissaient les hauteurs de Durango, et couvraient la route de Vittoria à Bayonne. Les alentours même de Vittoria, où Joseph avait transporté sa cour, étaient gardés par la division Merlin. Comme on voit, les deux partis étaient en présence sur une ligne étendue. Le 25 octobre, des détachements du corps de Castaños vinrent s'établir aux bourgs de Viana et de Lerin. Moncey résolut d'arrêter sans délai ce mouvement offensif des Espagnols, et de reprendre les postes occupés par eux. L'ennemi, attaqué vigoureusement, fut culbuté et mis en déroute. Vers le même temps, Ney se porta sur Logroño dont les Espagnols étaient maîtres, les en chassa, rétablit le pont de l'Ebre qu'ils

avaient incendié, et les poursuivit à plusieurs lieues. Le 31, Lefebvre attaqua les avant-postes de Blacke, qui s'était avancé jusqu'à Zernosa, avec l'intention de couper la grande route de France à Madrid, le culbuta et le contraignit à se retirer en désordre sur Bilbao. Nos troupes entrèrent dans cette ville comme les dernières colonnes espagnoles en sortaient. Le 7 du mois suivant, Lefebvre, dont le flanc gauche était couvert par le 1er corps de la grande armée, qui venait d'entrer en Espagne sous la conduite du maréchal Victor, battit encore Blacke sur les hauteurs de Guënes, où il avait rallié ses troupes.

Cependant Napoléon était arrivé, le 5 novembre, à Vittoria. Sa présence imprima aussitôt une grande activite aux opérations. Le 8, dirigeant lui-même le centre de son armée, qui se composait des corps précédemment aux ordres du maréchal Bessières, alors commandés par le maréchal Soult, de la réserve de cavalerie, à la tête de laquelle avait été mis Bessières, et de la garde impériale, il porta son quartier général à Miranda, sur l'Ebre. Son plan était, tandis que les maréchaux Lefebvre et Victor, à l'aile droite, pousseraient vigoureusement l'armée de Blacke, déjà affaiblie par deux défaites, et que les maréchaux Ney et Moncey, à l'aile gauche, tiendraient en échec les troupes des généraux Castaños et Palafox, de fondre sur la réserve espagnole, dite armée d'Estramadure, qui occupait Burgos. Ce plan, habilenient conçu, fut si promptement exécuté, que, le 10, l'armée d'Estramadure était en déroute, et Burgos au pouvoir de Napoléon. Cette ville se trouvant au centre des opérations, il y demeura jusqu'au 22. Dès le 11, il envoya des colonnes dans plusieurs directions à la poursuite de l'ennemi battu la veille, pour achever de l'anéantir. D'autre part, les trois divisions de cavalerie Lassalle, Latour-Maubourg et Milhaud, se porterent rapidement, par Lerma, Palencia et Zamora, sur les flancs et les derrières d'un corps de 15,000 Anglais, venu de Portugal sous la conduite de sir John Moore. Enfin, Soult marcha à grandes journées sur Reynosa, pour deborder le flanc gauche de l'ar

mée de Blacke, dite armée de Galic Mais il arriva trop tard: Blacke avait ek battu deux jours de suite (les 10 et 11 à Espinosa, par le maréchal Victor, et moitié de ses quarante-cinq mille hon mes avaient été tués, noyés ou faits pr. sonniers; le reste fuyait dans deux rections principales. La Romana a réuni, vers Renedo, dix ou douze m de ces fuyards, et les conduisait, à te vers la chaîne des Asturies, vers la vi de Léon. Blacke en avait rallié par nombre à Reynosa, et voulait s'y 1tifier. Mais Soult ne lui en laissa pas temps; il le culbuta de nouveau, et poussa jusque dans la province de S Ander, où ses derniers bataillons fuit exterminés à Cruxillas par le color Tascher, aux environs de Sahagan pa le général Franceschi, enfin, pres de San-Vincente de la Barquiera, par général Sarrut.

Restaient les corps de droite, úth gnés sous les noms d'armées d'àita lousie et d'Aragon, commandés par › généraux Castaños et Palafox, et q opéraient de concert. Lannes fut char par l'empereur de diriger contre eus a corps de gauche de l'armée franca commandés par Ney et Moncey. Le 18 Ney porta une partie de ses troupe vers Soria; le 21, le reste partit de la groño, et fila par la rive droite de l'Èhm Le même jour, celles de Moncey; Lang à leur tête, franchirent le fleuve à dosa, et, le 22, se portèrent succe vement sur Calahorra et sur Alfar que l'ennemi venait d'évacuer. Lele main, elles trouvèrent l'armee est gnole, forte de 45,000 hommes, rang en bataille en avant de Tudela, et la firent complétement. Palafox, avec débris de l'armée d'Aragon, se dans Saragosse, où il fut bientôt ass par les Français, et ne capitula q 21 février 1809, après soixante-qua jours de siége. Castaños, avec 10 hommes de l'armée d'Andalousie, ess de gagner la capitale; mais une de principales colonnes fut battue par au défilé de Burviesca; et deux le furent par Bessières a Guadalay et à Aranjuez. Lorsque Napoleon, avait quitté Burgos le 22 pour se por sur Lerma, et de là sur Arunda, api la brillante victoire remportee

nnes, il résolut de marcher rapident sur Madrid avec le centre de son née, pendant que les deux ailes acheent la dispersion des vaincus. Le 29, quartier général fut établi à Bocequil. Le 30, les Francais trouverent au ile de Somo-Sierro un corps de 13,000 pagnols, forme des debris de l'armée tue à Burgos, et de troupes restées reserve dans la Vicille-Castille; ils le butèrent, et poursuivirent les fuyards qu'au delà de Bustrago. Le 1er déibre, le corps entier de Ney opéra jonction avec l'armée du centre par adalaxara et Alcala, et le quartier eral fut placé au village de San-Autino. Le lendemain, Napoléon porta troupes sur les hauteurs d'où l'on ouvre Madrid en y arrivant par la te de Castille. A cette vue, et au venir que ce jour était le double anrsaire du couronnement et de la ille d'Austerlitz, les soldats témoirent leur ardeur et leur enthoume par des acclamations réitérées. 4, la capitale des Espagnes leur ouses portes. Napoléon lui-même n'y fut pas entrer. Il campa avec sa le à une lieue de la ville, et contide diriger les opérations militaires. e corps de 20,000 Anglais, comdé par sir John Moore, qui avait de Portugal en Espagne dans les ders jours d'octobre, pour marcher défense de Madrid, devait en ralà Salamanque, un autre de 15,000 imes, venu directement d'Anglee sous les ordres de sir David Baird, ebarqué à la Corogne depuis le 15. re se porta avec son infanterie par dad-Rodrigo, et n'arriva au point alliement que le 18. Son artillerie, avalerie et ses convois allèrent cherpar Badajoz une route praticable, e le rejoignirent que dans les prers jours de décembre. Enfin, il ne 3 les troupes de Baird que le 21 de 1ois. Après tant de lenteurs et bien hesitations (il avait été plusieurs tenté de battre en retraite), Moore saisi tout à coup d'une ardeur témée, et, de concert avec la Romana, eprit de couper les communications In grande armée en se dirigeant sur adolid. Mais Napoléon l'épiait. Lere et Victor prirent position sur le

Tage, de manière à ce que les Anglais ne pussent pénétrer dans les Castilles par les provinces du midi. Soult, d'autre part, descendit de Reynosa avec le doubie dessein de disperser la Romana et de devancer Moore dans le royaume de Léon. En cette conjoncture, Moore crut pouvoir écraser le maréchal qui se trouvait isolé, et marcha à lui; tentative funeste à laquelle il renonça bientôt, en apprenant que Soult venait d'être renforcé par le 8 corps, et que l'empereur en personne, avec sa garde, le corps de Ney et la cavalerie de Bessières, arrivait à marches forcées. Dès lors, Moore et la Romana ne songèrent plus qu'à la retraite, et ils ne firent qu'une course, l'un jusqu'à Mansilla, l'autre jusqu'à Benevente. Il y eut, le 26, près de cette ville, au passage de l'Esda, une légère action entre les troupes de Lefebvre et l'arrière-garde des Anglais. L'avantage resta à ces derniers, mais fut trop insignifiant pour arrêter leur fuite, et ils se hâtèrent de gagner Astorga. De son côté, Soult atteignit, à Mansilla, l'arriere-garde espagnole, la culbuta, fit 1,500 prisonniers, et frappa le corps principal d'une telle épouvante, que la Romana et les siens se jetèrent dans les montagnes des Asturies. Soult poussa sans obstacle jusqu'à Léon, et, le 1er janvier 1809, rejoignit l'empereur à Astorga, où l'ennemi ne s'était point arrêté. Napoléon, que les armements de l'Autriche forçaient de retourner en France, laissa au maréchal le soin de poursuivre l'armée anglaise dans sa retraite sur la Galice, et d'empêcher, s'il était possible, son embarquement à la Corogne. Le 3, Soult força l'arrièregarde ennemie au défilé de Cacabellos. Les Anglais, après cet échec, parcoururent vingt-cing lieues en quarante-huit heures, et ne s'arrêtèrent qu'à Lugo. La difficulté des transports retardant les vainqueurs, Moore eut quelque velléité de prendre position en avant de cette ville. Mais, aux premières manœuvres de son adversaire, il plia bagage, et se hata de gagner la Corogue, ou il parvint le 12. L'artillerie française n'arriva que le 16 devant la place; Soult ouvrit aussitôt le feu, mais les Anglais se defendirent en désespérés jusqu'à la nuit, et alors s'embarquerent. Cette re

traite, la plus désastreuse qu'armée fit jamais, leur coûta près de 15,000 hommes, 6,000 chevaux, et tous leurs bagages. Trois jours après, la Corogne capitula. Soult y entra le lendemain, et, avant la fin du mois, acheva la conquête de la province.

Après les trois défaites qui dispersèrent les armées d'Estramadure et d'Andalousie, leurs débris traversèrent par petits détachements cent cinquante lieues de pays, et elles se reformèrent dans le midi de la Péninsule. La première, forte de 25,000 hommes et commandée par le général Galluzzo, occupait, au mois de décembre, la rive gauche du Tage; la seconde, qui en comptait 30,000, sous les ordres du duc de l'Infantado, se porta, au mois de janvier, en avant des frontières de la province de Cuença. Galluzzo voulut disputer les ponts du fleuve au corps du maréchal Lefebvre, qui s'avançait sur Talavera de la Reyna; mais celuici, après une fausse démonstration de passage à Arzobilpo, descendit jusqu'à Almarez, où le gros de ses troupes passa le 24. Les divisions espagnoles, disséminées sur une ligne beaucoup trop étendue, furent défaites en détail et poursuivies jusqu'à Merida. Le duc de I'Infantado semblait, par ses mouvements, vouloir s'avancer vers Madrid. Victor partit le 10 de Tolède, avec 16,000 hommes, et marcha à la rencontre de l'ennemi. Il alla d'abord jusqu'à Ocaña sans avoir de ses nouvelles; puis, formant ses troupes en deux colonnes, il les dirigea parallèlement, et l'une attaqua à Uclez, l'autre à Alcara, deux des principales divisions du duc, qui furent presque anéanties. Le duc lui-même se rejeta dans le royaume de Valence, avec celles de ses troupes qui n'avaient pas combattu. A la suite de ce double succès, Joseph rentra le 22 dans Madrid.

Les armées espagnoles se trouvant à peu près hors de combat, deux des principaux corps français, ceux de Soult et de Victor, reçurent ordre de passer en Portugal. Soult commença son mouvement le 17 février, et soutint deux combats avant d'atteindre la frontière, l'un le 4 mars, près du village de Mauretan, contre 1.200 paysans galicieus,

l'autre beaucoup plus sérieux, le 5, contre une armée de 25,000 hommes, commandée par la Romana. Vainquer dans les deux affaires, il entra le 7 sur le territoire portugais. Victor ne p quitter l'Espagne. L'armée d'Estramadure, battue le 24 décembre 1808 pr Lefebvre, s'était réorganisée, avait re pris l'offensive sous les ordres de Cuest. rompu le pont d'Almaras, sur le Tas. et pris position sur la rive gauch Victor fut donc dans la nécessite d combattre pour se frayer la route c Portugal, et pour dégager son flas droit. La seule chaussée voiturable tr versant Almaras, il fallait, avant tout. rétablir le pont. On se mit à l'œuvre pendant quoi deux colonnes françaises tournèrent l'ennemi par les ponts d Talavera et d'Arzobispo, le battirent. Messa d'Ibor, à Val de Ramas, au de Miraverte, et le forcèrent à rétrograder derrière la Guadiana. Cuesta, après le passage du fleuve, arrêta so mouvement de retraite pour occuper une position avantageuse dans une plain qui s'étend sur la rive gauche, en avan de la ville de Medellin. Les Franc acceptèrent la bataille le 28 mars, et furent pas moins heureux que dans rencontres précédentes. Le 27, vel de cette victoire, Sébastiani avait rem porté un brillant succès à Ciudad-Rea dans la Manche, où le duc de l'Infan tado, après les défaites d'Uclez et d'A cara, avait rallié 15,000 hommes troupes. La dispersion de ces deux a mées régulières semblait ouvrir à Vict la route du Portugal, mais tout le pay s'insurgea, et lorsque l'insurrection enfin comprimée, Soult venait d'e cuer Oporto pour se replier sur la Ga lice.

Soult arriva le 22 mai, sans avo combattu, sous les murs de L qu'assiégeaient 18 ou 20,000 homme tant soldats réguliers du corps de Romana que paysans galiciens. A la proche du marechal, les Espagnols s loignèrent, et la division française pr enfin quelque repos après sa pénible glorieuse retraite. La Romana lu même s'était reporté dans les Asturie vers le 20 avril; Ney l'y avait suivi. le général Kellermann, qui se trouv dans le nord du royaume de Léon,

marches forcées sur Talavera, où luimême allait se rendre avec sa garde et le corps de Dessolles, et où il comptait trouver Victor et Sébastiani. Bien exécuté, ce mouvement, dont le but était de couper la ligne de communication de l'armée anglo-espagnole, pouvait être décisif. Soult, Ney et Mortier s'ébranlèrent sur-le-champ, mais leur marche à travers un pays ruiné et infesté de

t hâté de rejoindre Ney. Leurs trouréunies battirent, en plusieurs rentres, celles de la Romana, qui fut traint d'évacuer ses positions autour viedo, et de se retirer à Gijon, avec débris de son corps, pour retourner Galice. Kellermann resta dans les turies, pour contenir les insurgés de le province. Ney rejoignit Soult le mai, à Lugo. Peu après leur réun, l'un se chargea de réduire l'in-partisans fut moins rapide qu'il n'aurection galicienne, l'autre de pourvre la Romana, qui parcourait de veau le pays à la tête de 15 ou 18,000 omes, mais tous deux échouèrent. ilt, après avoir poursuivi son advere durant trois semaines, sans presen venir aux mains, s'ennuya d'un re de guerre si peu profitable, résode quitter la Galice, et se dirigea s Zamora; Ney, battu au pont de 0, sur le Soto-Mayor, fit sa retraite le royaume de Léon.

ei la lutte prend un caractère nouD. L'Espagne se couvre de guérillas, evient une Vendée nationale. Dans provinces où les armées régulières disparu, ces bandes audacieuses intent et affaiblissent sans cesse les queurs. D'autre part, l'absence de oleon commence à porter de tristes ts. Plus d'accord entre ses lieutets, plus d'opérations combinées; un d'eux semble faire la guerre r son compte, et dans l'intérêt de loire personnelle; chacun remporte ›re des victoires, mais partielles, inifiantes, et souvent aussi contraires uccès définitif que l'eussent été des ites. Après avoir poursuivi Soult u'aux frontières de la Galice, le géI anglais sir Arthur Wellesley (plus duc de Wellington) repassa le ro, pénétra le 17 juin dans l'Estraure espagnole, et se dirigeant sur encia, où Victor avait pris position, a, le 20 juillet, sa jonction avec ée de Cuesta. Son plan était de uter Victor, de rallier à Tolède le ral patriote Venegas, qui se portait la Manche avec 20,000 hommes, marcher alors vers Madrid. Mais h, qui devina ce projet, envoya e 22, à Soult, l'ordre de réunir ptement à sa division celles de ier et de Ney, et de se porter à

rait fallu. Pour Joseph, il rejoignit Victor et Sébastiani le 25, près de Tolède, et leur fit prendre position sur la rive gauche de la Guadarama. Les troupes françaises, ainsi concentrées, ne s'élevaient qu'à un peu plus de 40,000 hommes. Le major général, Jourdan, voulait rester sur la défensive, pour donner à Soult le temps d'opérer sa diversion; Joseph préféra marcher en avant. Les Français passèrent donc la rivière dans la matinée du 26, culbutèrent, près d'Alcabon, les avant-postes de Cuesta, et, le surlendemain soir, arrivèrent en présence des Anglo-Espagnols. Wellesley, dans la prévision qu'on allait lui livrer bataille, s'était retranché dès la veille sur une ligne dont la droite s'appuyait à Talavera, et la gauche à un mamelon que des ravins séparaient de montagnes inaccessibles. Les Espagnols tenaient la droite, vers le Tage, les Anglais la gauche. L'armée française attaqua le soir même du 28, et fut repoussee. Cet échec conseillait la prudence on n'en tint nul compte, et l'on tenta le jour suivant une nouvelle atttaque, qui ne fut pas plus heureuse que la première. La victoire, toutefois, ne se déclara ni d'un côté ni de l'autre, car les deux armées, après avoir perdu chacune 10,000 hommes environ, restèrent maîtresses de leur champ de bataille. Joseph, convaincu qu'il était impossible de forcer la ligne ennemie, alarmé d'ailleurs d'apprendre que Venegas menaçait Tolède, et que la légion anglaise de Wilson était à sept lieues de Madrid, crut devoir se rapprocher de la capitale, et ordonna la retraite dans la nuit du 28 au 29. Laissant Victor sur l'Alberche, il marcha au secours de Tolède, où il jeta une division d'infanterie, et, le 1er août, gagna Illescas, d'où il pourrait, au besoin, renforcer

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