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mant, come aultre nous mesmes, et luy de son couste nous doeit porter honeur reverance et obeisance come roy des Romains est tenu de fere a ung empereur et ung lieutenant a son schieff, sans que en nostre presance en litalie il aye a ce riens meler de ladite administracion et gouvernemant synon autant que luy comanderons et consentirons, nos reservant en nostre presence lantiere administracion et gouvernemant come aussy reservons la premiere et generale reprinse des fieffs que ce font en lavenemant dung nouveau empereur, apres lequel ledit s prince ara tous les refiefs excepte les gros fiefs a sauvoir matua monferrat florance vicariat de piemont et ce que duch de ferrare tien en l'empire, lesqueles reprinses avons retenues quelles se doeivent faire vers nostre persone, ausy ledit prince ne pourra demander aide sinon de nostre sceu et consentemant synon pour la mutuelle defense de litalie et des roiaulmes et estas que tient en ycelle pour lequel efect et nulle aultrement luy baillons liberte de demander parellement des aferes que pourront survenir des plus ymportans. Il les nous devra communiquer et en user de nostre sceu et voulonte, voulons aussy demeurer en nostre entier de demander aux nescesites et nostres et de lempire aide et asistance contre le turk et aultrement a ceulx qui depandent de lempire en quoy ledit prince ne nous doeit fere enuy ou empeschement mes les pourmouveir de son possible demourant le surplus de la administracion a nostre dit nepveue come desus et en nostre absence tout seullement et ce ynrevocablement nostre vie durante, desquelles reserves ledit st prince nous baillera des assurees letres reversables et de promese de observer ce que desus inviolablement et de nostre couste luy prometons et jurons sur nostre foy et honeur et en parolle de roy que nous venant a ladministracion de lempire luy ferons despeschier mandemans sufisans en la plus ample et meilleur forme que faire se pult pour efectuer ceste nostre promese et cependant ceste ara lieu, estant escripte entiere de ma main et nostre volonte est telle come sy plus ample mandemant en fust fet. Dones a augspurgk le IX. jour du moies de mars de mil cinq çans et cinquant et ung an.

Ferdinand.

(Ein kleines Siegel ist angehängt.)

3. Philipp's Revers. (Copie geschrieben von der Hand der Königin Marie.)

Nous Philippe par la grace de dieu prince des espagnes archeduc daustrie considerant la bonne opinion et estime que le roy des romains et mons. nostre bon oncle a de nous, nous avant choisy pour son lieutenant et gouverneur pour luy en Italie en son absence dois maintenant pour lors quil parviendra sy dieu en est bien servy a ladministracion de lempire apres les heureulx jours de lempereur mon seigneur et pere et ce avec aucunes condicions expressees par ses lettres qui nous a donne pour nostre surete, desirant que par nos lettres reversalles le deussions assurer de lobservation des condicions y contenues, a quoy veuillant satisfaire luy promestons par cestes sur nostre foy et honneur et en parolle de prince que venant au gouvernement de litalie soubs luy suivant ses lettres nous luy porterons tout honneur reverence et obeissance comme roy des romains est tenu de faire a ung empereur ou ung lieutenant a son chief, et que nous rendrons tout le meilleur devoir quil nous sera possible pour la bonne conduite et administracion de la Italie en ce que de part de lempire tant en chose de justice que en gouvernement et maintenir litalie soubs lempereur et lempire et soubs autorite diceluy. Reconnaissant par cestes que ce sera en son nom et par sa sarge et commission et que sil survenait chose de plus grande calite que nous ladverterons diligamment pour nous y conduir par son avis et volonte, davantage questant ledit s roy en Italie nous ne nous mellerons de chose quelconques quy depent de lauthorite imperialle en icelle, sinon de sa volonte et autant quil luy plaira speciálement nous en charger. Et ne oultre ce nous ne nous avancerons de rescevoir reprises de fiefs a la primiere reprise acoustumee a lavenemant dung nouveau empereur, ny admestrons quil ce reprengue apres vers nostre persone les gros fiefs, a savoir de mantua de montferat florence vicariat de piemont et ce que le duc de ferrare tient de lempire, a coulleur de ce quil nous remist apres la premiere reprice tant quy seront a reprendre lesquels seullement admestrons a nous selon la contenue de ses lettres, aussy promestons que tousjours que ledit s roy ara besoing pour les necessites de lempire davoir aide contre le turk ou aultrement

et le veulle de demander a ceulx de ladite italie qui sont soubs lempire non seullement ne lempescher en ce mes promovoir la solicitation quil en voldra faire de nostre posible.

Et acordons tant a nous que nous ne pouvons demander aide aux susdits sans son sceu et consentement hors que pour la deffension de litallie et soutenement de ce que tenons en Italie; nous obligeant dobserver ce que desus perpetuellement ni indirectement au contraire et ce en la meilleure forme que nous pouvons, et vollons que ceste nous oblige au compliment de tout le contenu come sy toutes les sollemnites que lon porait observer fusent observees. Et en tesmoin de ce avons requis la reine douagier de Hongrie nostre tante descrire cette de sa main pour le secret que le roy a desire soit pour maintenue et gardee et lavons sur de la nostre. En la ville d Augsbourg le IX. de Mars de lan mille cincsens et cincante et ung, stil de Rome.

4. Ferdinand an Carl. Wien, 3. Juni 1551.

Monseigneur, Jay receu les lettres quil a pleu a vostre mate. mescripre par la main de monss" Darras du XXVme. du passe en responce de celles quavois escript a icelle de la myenne du XIV. dudict mois concernant mesmes linstance que je feis quil pleust a vostre mate. pour les considerations contenues en mesdictes lettres accroistre laiude de costa quelle faissoit a la Royne de boheme madame nostre fille; avant monss" bien entendu ce que men respondez tant du traictement quavez baille a nosdicts filz et fille pendant quilz sont este en espaigne comme aussi des adiudes de costa et celle mesmes que vostre mate faisoit de nouveau a ladict Royne nostre fille et limposibilite pour les causes alleguees en vosdictes lettres de vous eslargir dauantaige, et que quant a la vaiselle et joyaulx vostre mate. luy en feroit deppartir de ceulx de feue de tres loable memoire limperatriz madame ma bonne seur sa mere, considerant doncques monsst. toutes les considerations par vostre mate alleguees, je me veulx du tout avoir conforme et submis a son bon vouloir et plesir, ne doubtant qué comme bon Seigneur et pere deulx de moy et de tous les miens vous les aurez tousiours en vostre paterne souvenance et recommandation, et quant est de mon coustel

jespere vostre mate congnoistra, que ne pretermectray chose que conviegne pour le honnorable receuil et traictement de ladicte Royne nostre fille, comme aussi ne se fera du coustel de mon filz, lequel partira dedans peu de jours pour saller trouver a gennes devers le prince monss" mon bon nepueur, et passer ensemble. Si a lon monss aussi escript a ladict Royne, tellement que je tiens fermement quelle se trouvera a barcelonne au temps. quilz y arriveront et que les galleres de vostre mate ne debvront pour ce faire long seiour cellepart, par le quel les affaires de vostre mate contenues en ses lettres puissent prendre quelque reculement ou retardement.

Monss par mes lettres a vostre mate. du XIX davril dernier jadvertis icelle de la reception de la commune signee instruction et le memorial apart* concernant ce que se devroit negocier au fait de la future election vers les electeurs de saxen et brandemburg, et que non obstant les excuses souffisantes et legitimes que le docteur Gienger alleguoit de povoir accepter la charge, je lavois tousiours induit quil se mectroict en chemin si tost que son mal le pourroit souffrir, et sur lespoir susdict que me donna ledict docteur gienger et quil peult souvenir a vostre mate quelle me dit quelle aymeroit plustot actendre ung mois et davantaige que autre que luy deust faire cestuy office, jay monss tousiours actendu quil se fust peu mectre en chemin jusques a maintenant que son mal accroist tellement que selon quil ma assheure et au jugement des medicins si chier quil aye sa vie il ce doibt garder de toutes excessives motions et mesmes en ce temps chaleurs qui sont assez vehemens pardeca et apparans de longue duree, selon que la saison nest encoires guaires advancee, me supliant Monss" que si desiroys conserver sa vye, que le voulsisse excuser et depporter de cesttuy longtain voiage. Il est bien vray monss que je considere quil ny a personnaige plus a propoz et souffisant pour conduyre et mener ceste negociation. Si est ce aussi que je congnois les excuses si tres souffisantes que je ferois scrupule le presser dauantaige, et que tiens luy vouldroit plustot du tout habandonner mon service que de lentreprendre, je sçay bien Monss" que

* cfr. Instruction und Memorial bei Lanz Staatspapiere p. 465 und 477.

son mal estoit ja lannee passee assez vehement non le povant mener jusques a brune distant seulement XIV. lieues dicy quelque necessite que jeusse de luy estant mesmes aussi lors absent le docteur jonas et que plus est ne se povoit lors trouver a ung sien affaire propre bien important seulement VIII. lieues dicy, Et tellement Monss" que pour beaucop dindices je tiens et croys fermement comme aussi il le prend sur sa conscience et sur le debuoir et serement quil me doibt quil nen est autrement, Et de ceste seulle occasion et sur lespoir que tousiours jay en que ledict docteur gienger se porteroit mieulx est Monss" procedee la tardance, de la quelle ay bien voulu advertir vostre mate ne laiant peu faire plustot pour lespoir que tousiours javoys et ay eu jusques a present de sa convalescence, affin quelle me voulle mander comme je mauray a conduyre en cestuy affaire, et lequel je devray surroguer au lieu dudict docteur gienger, Et de tant plus que je desireroys que ce fust quelque personnaige de respect et qualiffie pour conduyre chose tant importante, et en nommeray monss" quatre, pour en choisir celluy qui semblera á vostredicte mate. le plus y donne: Premiers jay prins nouvellement en mon service le conte de helfenstain qua servy en la chambre imperiale et a tout plain de biens soubz vostre mate. et pays dembas et lattens de jour a autre quil doibt arriver, pour le second le Sieur de Kunixstekx mon lieutenance et lanndvoght en ferrete, les autres deux sont les contes frederich de furstemberg et hugues de montfort, les quelz encores quilz ne sont en mon service ordinaire, si estime que ung chacun deulx se laissera employer, et vous supplie Monss tres humblement ne vouloir prendre de mauvaise part ceste tardance estant seulement procedee par la cause dicte, aussi me faire sçavoir les quelz des quatre susdicts ou autre que vostre mate pourroit trouver plus convenable il semblera á vostre mate. se debuoir employer pour ceste charge. Car Dieu sçait que quant est de moy je veulx mener laffaire auec toute telle sincerite que je lay promis a vostre mate.

Monss oultre le point de la tardance advenue pour les causes dessus alleguees, jay considere depuis mesdictes lettres du XIX davril aucunes choses quand a ladicte negociation avec saxen et brandenburg dont tout dung chemin me semble debuoir advertir vostre mate afin quelle y veulle prendre resolucion

Maurenbrecher, Carl V. Anhang.

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