Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, Band 13Baudouin frères, 1824 |
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Seite 126 - Non , je ne puis consentir à regarder ce bien si universellement préféré à tous les autres , sans lequel tous les autres ne sont rien , comme une simple illusion ; mon cœur me dit que la liberté est possible, que le régime en est facile , et plus stable qu'aucun gouvernement arbitraire, qu'aucune oligarchie.
Seite 296 - Paris, le 5 floréal an VIII de la république française , une et indivisible. Le ministre de la guerre , Au citoyen Latour d
Seite 254 - ... patrie, c'est l'expectative de la paix. Tous, mon cher général, ont les yeux fixés sur vous; vous tenez en vos mains le sort de la France entière : signez la paix, et vous la faites changer de face, comme par enchantement. Je sais quelles sont à cet égard vos bonnes intentions ; je sais que c'est la mauvaise fpi seule de l'Empereur qui a retardé un événement si • désirable : mais puisque enfin l'Empereur semble vouloir se rapprocher et conclure séparément , ne laissez pas échapper...
Seite 130 - Schœnbrunn, le 23 août 1809, il lui accorde une pension de 10,000 francs comme ancien ministre de la guerre (*) : « Carnot » n'eût-il fait, écrivit-il à son ministre d'alors, » que de contribuer au déblocus de Mau» beuge , il aura toujours des droits à ma » reconnaissance et à mon intérêt. » (") C'est par erreur que MM. de Montholon et de Las Cases rapportent dans les Mémoires de Napoléon , que Carnot reçut une pension de 20,000 francs.
Seite 125 - ... sont dans l'ordre des choses possibles? que ce ne sont pas de ces abstractions métaphysiques qu'on reproche sans cesse au système contraire ? Jusqu'ici on n'a rien inventé pour tempérer le pouvoir suprême , que ce qu'on nomme des corps intermédiaires ou privilégiés : serait-ce donc d'une nouvelle noblesse qu'on voudrait parler par ce mot d'institutions? Mais le remède n'est-il pas pire que le- mal? car le pouvoir absolu n'ôte que la liberté , au lieu que l'institution des corps privilégiés...
Seite 290 - ... un gouvernement qui sait apprécier les vertus! » Citoyens, n'affaiblissons point l'émotion que vos cœurs éprouvent à l'aspect de cet apprêt funèbre. Des paroles ne sauraient décrire ce qui tombe ici sous vos sens; qu'aurais-je à dire de Turenne ? Le voilà lui-même ; de ses tnomphes? Voilà l'épée qui armait son bras victorieux; de sa mort? Voilà le fatal boulet qui le ravit à la France, à l'humanité entière.
Seite 119 - Mais, quelques services qu'un citoyen ait pu rendre à sa patrie, il est des bornes que l'honneur autant que la raison imposent à la reconnaissance nationale. Si ce citoyen a restauré la liberté publique, s'il a opéré le salut de son pays, sera-ce une récompense à lui offrir que le sacrifice de cette même liberté? Et ne serait-ce pas anéantir son propre ouvrage que de faire de ce pays son patrimoine particulier?
Seite 245 - Mais faudra-t-il , pendant cet intervalle , que le sang continue à couler, et s'il est possihle d'en arrêter l'effusion, ne devons-nous pas croire que Votre Majesté s'empressera d'en adopter le moyen , surtout s'il peut être admis par les deux parties belligérantes, sans nuire aux intérêts ni même aux prétentions d'aucune? Ce moyen existe , c'est celui d'un statu quo, ou d'un armistice général entre elles. Cet armistice est d'autant plus nécessaire que , indépendamment de ce qu'il fait...
Seite 154 - Aucun doute raisonnable ne pouvant plus s'élever sur le vœu de la nation française en faveur de la dynastie des Bourbons , ce serait nous mettre en révolte contre l'autorité légitime, que de différer plus long-temps à la reconnaître. Nous avons pu, nous avons dû procéder avec circonspection ; nous avons dû nous assurer que le peuple français ne recevait cette grande loi que de...
Seite 124 - Etats-Unis de l'Amérique septentrionale qui offrent ce phénomène, et chaque jour leur prospérité reçoit des accroissemens qui étonnent les autres nations. .Ainsi il était réservé au nouveau monde d'apprendre à l'ancien qu'on peut subsister paisiblement sous le régime de la liberté et de l'égalité. Oui , j'ose poser en principe que lorsqu'on peut établir un nouvel ordre de choses sans avoir à redouter l'influence des factions , comme a pu le faire le premier consul , principalement...