Oeuvres de Jean Racine, Band 4Chez Le Dentu, 1813 |
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... dieu que je n'osais nommer . Je l'évitais partout . O comble de misère ! Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père . Contre moi - même enfin j'osai me révolter : J'excitai mon courage à le persécuter . Pour bannir l'ennemi ...
... dieu que je n'osais nommer . Je l'évitais partout . O comble de misère ! Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père . Contre moi - même enfin j'osai me révolter : J'excitai mon courage à le persécuter . Pour bannir l'ennemi ...
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... dieu , seigneur , quel dieu l'a mis dans votre sein ? Qu'à bon droit votre gloire en tous lieux est semée ! Et que la vérité passe la renommée ! Vous - même en ma faveur vous voulez vous trahir 34 PHÈDRE .
... dieu , seigneur , quel dieu l'a mis dans votre sein ? Qu'à bon droit votre gloire en tous lieux est semée ! Et que la vérité passe la renommée ! Vous - même en ma faveur vous voulez vous trahir 34 PHÈDRE .
Seite 39
... dieu tutélaire Ne sera pas en vain imploré par mon père . PHÈDRE . On ne voit point deux fois le rivage des morts , Seigneur : puisque Thésée a vu les sombres bords , En vain vous espérez qu'un dieu vous le renvoie ; Et l'avare Acheron ...
... dieu tutélaire Ne sera pas en vain imploré par mon père . PHÈDRE . On ne voit point deux fois le rivage des morts , Seigneur : puisque Thésée a vu les sombres bords , En vain vous espérez qu'un dieu vous le renvoie ; Et l'avare Acheron ...
Seite 40
... dieu des morts déshonorer la couche ; Mais fidèle , mais fier , et même un peu farouche , Charmant , jeune , trainant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi . Il avait votre port , vos yeux ...
... dieu des morts déshonorer la couche ; Mais fidèle , mais fier , et même un peu farouche , Charmant , jeune , trainant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi . Il avait votre port , vos yeux ...
Seite 62
... dieu vengeur te suit , tu ne peux l'éviter . Je t'aimais ; et je sens que , malgré ton offense , Mes entrailles pour toi se troublent par avance . Mais à te condamner tu m'as trop engagé : Jamais père en effet fut - il plus outragé ...
... dieu vengeur te suit , tu ne peux l'éviter . Je t'aimais ; et je sens que , malgré ton offense , Mes entrailles pour toi se troublent par avance . Mais à te condamner tu m'as trop engagé : Jamais père en effet fut - il plus outragé ...
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Seite 214 - Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide : De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes...
Seite 226 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre...
Seite 92 - Tu le vois tous les jours, devant toi prosterné, ' Humilier ce front de splendeur couronné, Et, confondant l'orgueil par d'augustes exemples, Baiser avec respect le pavé de tes temples. De ta gloire animé, lui seul de tant de rois S'arme pour ta querelle, et combat pour tes droits. Le perfide intérêt, l'aveugle jalousie, S'unissent contre toi pour l'affreuse hérésie ; La discorde...
Seite 183 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté. Même elle avait encor cet éclat emprunté ^Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage,' Pour réparer des ans l'irréparable outrage. c Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Seite 184 - J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage...
Seite 77 - II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée. La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
Seite 76 - Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes. Ses superbes coursiers, qu'on voyait autrefois Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa voix, L'œil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée.
Seite 123 - Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces profonds respects que la terreur inspire, A leur pompeux éclat mêlent peu de douceur, Et fatiguent souvent leur triste possesseur. Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse.
Seite 35 - D'un téméraire orgueil exemple mémorable. Moi qui, contre l'amour fièrement révolté, Aux fers de ses captifs ai longtemps insulté; Qui des faibles mortels déplorant les naufrages, Pensais toujours du bord contempler les orages ; Asservi maintenant sous la commune loi, Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi ! Un moment a vaincu mon audace imprudente : Cette âme si superbe est enfin dépendante.
Seite 24 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.