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balmente, bajo su palabra de honor, que todos los buques confiados a su guarda i proteccion pertenecen al Estado cuyo pabellon enarbole, i que declare cuando los buques se dirijan a un puerto enemigo que no llevan efectos de contrabando de guerra.

Art. 22. Si una de las partes contratantes se hallare en guerra con otra Potencia, Nacion o Estado, los ciudadanos o súbditos de la otra podrán continuar sinembargo su navegacion i comercio con aquellos Estados, con escepcion solamente de las ciudades que estuvieren realmente bloqueadas. Ha de entenderse, que esta libertad de comercio i de navegar no comprende los artículos reputados contrabando de guerra, tales como bocas i armas de fuego, armas blancas, proyectiles, pólvora, nitro, efectos de equipo militar i todos los demas instrumentos, cualesquiera que sean, fabricados para el uso de la guerra.

En ningun caso un buque de comercio perteneciente a ciudadanos o súbditos de uno de los dos paises, que fuere despachado para un puerto bloqueado por el otro Estado, podrá ser embargado, apresado, ni condenado sin que se le haya notificado préviamente la existencia del bloqueo por un buque de la escuadra o division bloqueadora. I a fin de que no pueda alegarse ignorancia de los hechos i sea lícito apresar el buque que habiendo sido debidamente notificado, vuelve a presentarse en el mismo puerto durante el bloqueo, deberá el Comandante del buque de guerra que lo reconozca anotar en sus papeles de navegacion el dia, el lugar o la altura en que lo haya visitado, i le haya hecho notificacion del bloqueo.

Art. 23. Para la proteccion del comercio en ámbos paises podrán establecerse Cónsules; pero no entrarán en el ejercicio de sus funciones ni en el goce de sus derechos, privilejios e inmunidades que les correspondan, mientras no hayan obtenido la autorizacion del Gobierno territorial, el cual conservará siempre el derecho de determinar los lugares en que le convenga admitir Cónsules, comprometiéndose ámbos Estados a no establecer sobre este particular restricciones o prohibiciones que no sean comunes en el pais a todas las Naciones.

Art. 24. Las dos altas partes contratantes se comprometen a negociar, tan pronto como sea posible, una convencion consular que fijará de un modo claro, definitivo i recíproco los derechos, privilejios e inmunidades que hayan de disfrutar los Cónsules respectivos, sus Cancilleres o Secretarios, las funciones que hayan de ejercer i las obligaciones a que queden sujetos en uno i otro pais.

Art. 25. La República de la Nueva Granada gozará en las colonias i

qu'ils seront convoyés, que le commandant du convoi déclare verbalement et sur parole d'honneur, que les navires placés sous sa protection et sous son escorte appartiennent à l'État dont il arbore le pavillon, et qu'il déclare, lorsque ces navires sont destinés pour un port ennemi, qu'ils n'ont pas de contrebande de guerre.

Art. 22. Dans le cas où l'un des deux pays serai en guerre avec quelqu'autre Puissance, Nation ou État, les citoyens ou sujets de l'autre pays pourront continuer leur commerce et navigation avec ces mêmes Etats excepté avec les villes ou ports qui seraient réellement bloqués au assiegés. Bien entendu que cette liberté de commercer et de naviguer ne s'étendra pas aux articles réputés de contrebande de guerre, bouches et armes à feu, armes blanches, projectiles, poudre, salpêtre, objets d'equipement militaire et tous instruments quelconques fabriqués a l'usage de la guerre.

Dans aucun cas, un bâtiment de commerce appartenant a des citoyens au sujets de l'un des deux pays qui se trouvera expédié pour un port bloqué par l'autre État, ne pourra être saisi, cappturé et condamné si, préalablement, il ne lui a été fait une notification ou signification de l'existence du blocus par quelque bâtiment faisant partie de l'escadre ou divition de ce blocus. Et pour qu'on ne puisse alléguer ignorance des faits et que le navire qui aura été dûment averti soit dans le cas de être capturé, s'il vient ensuite à se réprésenter devant le même port pendant le temps que durera le blocus, le commandant du bâtiment de guerre qui le rencontrera d'abord, devra apposer son visa sur les papiers de ce navire en indiquant le jour, le lieu ou la hauteur où il l'aura visité et lui aura fait la signification en question, la quelle contiendra, d'ailleurs, les mêmes indications que celles exigés par le visa.

Art. 23. Il pourra être établi des Consuls de chacun des deux pays dans l'autre pour la protection du commerce: mais ces agents n'entreront en fonctions et en jouissance des droits, priviléges et immunités, qui leur reviendront, qu'après en avoir obtenu l'autorisation du Gouvernement territorial. Celui ci conservera d'ailleurs le droit de déterminer les résidences où il lui conviendra d'admettre les Consuls, bien entendu que sous ce rapport les deux Gouvernements ne s'opposeront respectivement aucune restriction qui ne soit commune dans leurs pays a toutes les nations.

Art. 24. Les deux hautes parties contractantes s'engagent à négocier aussitôt qu'il sera possible une Convention consulaire qui règlera d'une manière claire, définitive et réciproque les droits, priviléges et immunités dont les Consuls respectifs, leurs Chanceliers ou Secrétaires, jouiront dans les pays respectifs, les fonctions qu'ils auront a remplir et les obligations auxquelles ils seront soumis dans l'un et l'autre pays.

Art. 25. La République de la Nouvelle Grenade jouirá dans toutes

posesiones de Su Majestad el Rei de los franceses en América, inclusa la Guayana, de los mismos derechos i franquicias i de la misma libertad de comercio i navegacion de que actualmente goce o en adelante gozare la Nacion mas favorecida; i recíprocamente, los habitantes de dichas colonias i posesiones gozarán en toda la estension del territorio de la Nueva Granada de los mismos derechos i franquicias i de la libertad de comercio i navegacion que por este tratado se conceden a los franceses, a su comercio i a su navegacion.

Art. 26. Se conviene formalmente entre las dos partes contratantes, que ademas de las estipulaciones que preceden, los ajentes diplomáticos, los ciudadanos de todas clases, los buques i mercancías de uno de los dos Estados gozarán de pleno derecho en el territorio del otro, de los privilejios, franquicias e inmunidades concedidas o que se concedan a la Nacion mas favorecida; i esto gratuitamente si la concesion es gratúita, o con la misma compensacion si la concesion es condicional.

Art. 27. El presente tratado permanecerá en vigor por diez años contados desde el dia en que se verifique el canje de las ratificaciones; pero si ninguna de las partes anunciare por una declaracion oficial, un año antes de la espiracion de este plazo, su intencion de hacerlo terminar, continuará siendo obligatorio para ámbas partes hasta un año despues de haberse hecho la espresada declaracion oficial, cualquiera que sea la época en que se haga.

En el caso de que una de las dos partes contratantes juzgue que alguna o algunas de las estipulaciones del presente tratado han sido violadas en su perjuicio, deberá ántes de todo presentar a la otra parte su queja, con una esposicion de los hechos en que se funde, i acompañada de los documentos i pruebas necesarios para justificarla; i de ningun modo autorizará la represalia ni declarará la guerra ántes de que la reparacion demandada haya sido negada o desatendida.

Art. 28. El presente tratado será ratificado por el Presidente o la persona encargada del Poder Ejecutivo de la República de la Nueva Granada, prévio el consentimiento i aprobacion del Congreso de la misma, i por Su Majestad el Rei de los franceses, i las ratificaciones serán canjeadas en Bogotá dentro del término de dieziocho meses, o ántes si fuere posible. En fe de lo cual, los Plenipotenciarios respectivos han firmado el presenté tratado sobre el que han puesto sus sellos respectivos. Hecho en Bogotá a 28 de octubre del año del Señor de mil ochocientos cuarenta i cuatro.

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les possessions et colonies de Sa Majesté le Roi des Français en Amérique, y comprie la Guyane, des mêmes droits, priviléges et de la même liberté de commerce et de navigation dont jouit actuellement ou jouira la nation la plus favorisée, et réciproquement les habitants des possessions et colonies de la France en Amérique jouiront, dans toute leur extension, de mêmes droits et priviléges et de la même liberté de commerce et de navigation qui, par ce Traité, sont accordés dans la Nouvelle Grenade aux français, a leur commerce et a leur navigation.

Art. 26. Il est formellement convenu entre les deux parties contractantes qu' indépendamment des stipulations qui précédent, les Agents diplomatiques, les citoyens de toute classe, les navires et les marchandises de l'un des deux États jouiront de plein droit dans l'autre, des franchises, priviléges et immunités quelconques consenties ou a consentir en faveur de la nation la plus favorisée; et ce, gratuitement si la concession est gratuite, ou avec la même compensation si la concession est conditionnelle.

Art. 27. Le présent Traité sera en vigueur pendant dix ans a compter du jour de l'échange des ratifications, et si, un an avant l'expiration de ce terme, ni l'une ni l'autre des deux parties contractantes n'annonce par une déclaration officielle, son intention d'en faire cesser l'effet, le dit Traité restera encore obligatoire pendant une année pour les deux parties, et, ainsi de suite, jusqu'a l'expiration des douze mois qui suivront la déclaration officielle en question, a quelqu' époque qu'elle ait lieu.

Dans le cas où l'une des deux parties contractantes juguerait que quelques unes des stipulations du présent Traité ont été enfreintes a son préjudice, elle devrait d'abord présenter a l'autre partie un exposé des faits ainsi qu'une demande en réparation acompagnés des documents et des preuves nécessaires pour établir la légitimité de la plainte, et elle ne pourra d'aucune manière autoriser des réprésailles ni declarer la guerre qu'autant que la réparation demandée par elle aurait été refusée ou mal accueillie.

Art. 28. Le présent Traité sera ratifié par le Président de la République de la Nouvelle Grenade ou la personne chargée du Pouvoir Executif avec l'approbation du Congrès, et par Sa Majesté le Roi des Français, et les ratifications en seront échangés a Bogotà dans un délai de dix-huit mois ou plus tot si faire se peut. En foi de quoi, les Plénipotentiaires l'ont signé et y ont apposé leur cachet. Fait à Bogotà, le vingt huit octobre de l'an du Signeur mil huit cent quarente et quatre.

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ACTA DE CANJE.

Habiéndose reunido los infrascritos para proceder al canje de las ratificaciones de su Excelencia el Presidente de la República de la Nueva Granada i su Majestad el Rei de los Franceses acerca del tratado de amistad, comercio i navegacion concluido el veintiocho de octubre de mil ochocientos cuarenta i cuatro, i habiendo examinado los instrumentos de dichas ratificaciones, i halládolos en buena i debida forma, se verificó el canje.

En fe de lo cual, los infrascritos han estendido la presente acta que firman por duplicado, sellándola con sus sellos particulares.

Fecha en Bogotá el cuatro de junio de mil ochocientos cuarenta i seis. (L. S.) - El Secretario de Relaciones Esteriores, M. M. Mallarino. (L. S.) El Encargado de Negocios de Francia, E. de Lisle.

CONVENIO ESPECIAL

ENTRE LA NUEVA GRANADA I EL ECUADOR, SOBRE AUSILIOS MILITARES.

En el nombre de Dios, autor í conservador del Universo.

Viéndose amenazada la independencia i libertad del Ecuador por la espedicion que prepara en Europa contra esta República Juan José Flores, ha llegado el casus fœderis que señala el artículo sesto del tratado celebrado en Pasto en ocho de diciembre de mil ochocientos treinta i dos entre la República de la Nueva Granada i la República del Ecuador.

I para proceder a la celebracion del convenio sobre los ausilios que en el caso debe prestar la Nueva Granada al Ecuador, en cumplimiento del citado artículo, los Gobiernos de las dos Repúblicas han nombrado al efecto sus respectivos Plenipotenciarios, es a saber: el Gobierno de la Nueva Granada a Rafael Rivas, Cónsul jeneral i Encargado de la Legacion de la Nueva Granada en el Ecuador ; i el Gobierno de la República del Ecuador a José Modesto Larrea, Enviado Estraordinario i Ministro Plenipotenciario cerca del Gobierno de la Nueva Granada: quienes, despues de manifestar recíprocamente sus respectivos plenos poderes, halládolos bastantes en debida forma, i canjeado copias auténticas de ellos, han convenido en los artículos siguientes:

Art. 1.0 El Gobierno de la Nueva Granada, luego que se le dirija la escitacion del caso, ausiliará al Gobierno del Ecuador con una division de tropas disciplinadas en número de dos mil hombres.

Art. 2. Las tropas granadinas que obren dentro del territorio ecuatoriano respetarán i sostendrán a las autoridades legales del Ecuador en los mismos términos que deben hacerlo las tropas ecuatorianas, i se retirarán de dicho territorio tan pronto como lo disponga cualquiera de los dos Gobiernos.

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