de Courcelles, 287. Villars fait prisonnier un parti d'ennemis du côté de Nivelle, 290. Le maréchal de Luxembourg écrit de sa main cette heureuse aventure au Roi, 291. Villars commande une brigade de onze escadrons à l'armée du siége d'Aire, qui capitule, 299. Fait 50 prisonniers; est attaqué d'une dysenterie violente, 303. Assiste à la prise de l'abbaye de Piennes; est envoyé dans la place de S.-Omer pour régler la capitulation, 307. Action par ticulière, et mouvement de cavalerie exécuté par lui auprès du château de Cokersberg, 309 et suiv. Avec 300 chevaux, il force l'armée du pr. de Saxe-Eisenach à se retirer du fort de Kelh, 313. Sauve une partie des petites villes du Rhin, 316. Monte, à la tète des grenadiers, à l'assaut de Fribourg, 317. Force l'ennemi à se retirer de Kenderstadt, 318. La haine de Louvois pour le père de Villars retarde l'avancement du fils, 319. Villars sauve un détachement de cavalerie, et arrête le prince de Bade, 320. Sa conduite est approuvée par le maréch. de Créqui, 321. Il fait prisonnier le colonel Renfin, lorrain, 322. Sauve un parti de fourrageurs, 324. Reçoit ordre de s'éloigner de la cour pour quelque temps, 325. Danger qu'il court au siége de Charleroy, 326. Il obtient du Roi la commission d'aller faire un compliment de condoléance à l'Empereur, sur la mort de l'Impératrice sa mère, 327. Accueil qu'il reçoit de la cour de Vienne; les lettres qu'il écrit au Roi donnent à ce prince une haute idée de l'esprit et du taient de Villars pour la négociation; d'après l'ordre du Roi, il sait l'électeur de Bavière à Munich, 328. Il travaille à affranchir ce prince de la passion qu'il a pour la comtesse de Kaunitz, dont le mari étoit tout puissant à la cour de Vienne, 329. Il part avec lui pour la Hongrie; sert dans l'armée de l'Empereur, 330. Opérations militaires sous les ordres du duc de Lorraine, 331. Villars s'instruit de tout ce qui concerne la guerre parmi les Orientaux, 334. Il offre à un aga de très-beaux pistolets, 336. Prend part à la bataille d'Esseck, 338. Revient à Vienne avec le pr. de Bade; santé bue en son honneur par le comte de Stratmann, ministre de l'Empereur, 346. Villars reçoit la qualité d'envoyé extraordin. auprès de l'électeur de Bavière; comment il y est traité, 347. Il réussit dans le dessein qu'il a formé d'abréger le séjour du comte de Kaunitz auprès de l'électeur, 349. Négociations dont il est charge, 350. Il conseille à l'électeur de ne plus aller à l'armée, s'il n'y commande en chef, 352. Lui fait regarder comme funestes les offres que l'Empereur lui fait faire; lui declare, de la part du Roi, qu'en cas de mort du roi d'Espagne on lui cédera les royaumes de Naples et de Sicile, 353. Fait réussir le mariage de la princ. de Bavière avec le fils du grand duc de Toscane, 354. Sa correspondance avec le marquis de Louvois; il lui demande la charge de commissaire général de la cavalerie, 356. Ses conseils à l'électeur de Bavière concernant la campagne de Hongrie, 357. Il accompagne ce prince jusqu'à Passaw, 358. Revient en France; paroles obligeantes que lui adresse le Roi, 359. Il obtient la faveur d'être nommé pour les voyages de Marly, et la charge de commissaire général de la cavalerie, 360. Est renvoyé à Munich; précautions qu'il prend pour s'y rendre, 363. Ses conseils à l'électeur, 364. Il cherche à dissiper ses craintes, 365. Retarde sa déclaration, que les Impériaux pressent, 366. Son entretien particulier avec l'électeur, 368. Il quitte Munich, 369. Manque d'être arrêté, 370. Paie fort cher un magnifique repas qu'il n'a point commandé, 371. Chute dangereuse qu'il fait aux portes de Berne, 373. Il revient enfin auprès du Roi; est nommé pour commander la cavalerie dans l'armée de Flandre, 374. Caractère des généraux d'alors, 376. Villars propose au maréch. d'Humières plusieurs partis qui ne sont pas goûtés; attaque et prend un parti qui s'est jeté sur nos fourrageurs, 381. Fait l'inspection de la cavalerie; est nommé maréchal de camp, 382. Tombe dangereusement malade, 383. Recoit ordre de marcher sur Bruxelles; pourquoi il ne peut défaire le corps commandé par le comte de Versassine, 384. Entre dans le pays de Vaas, qu'il met à contribution, 385. Investit Mons, 387. Reprend un retranchement sur les ennemis, 388. Tue ou fait prisonniers 500 hommes de la garnison du fort de Chenay, 389. Garantit le marq. de Boufflers d'une précipitation qui lui auroit été funeste, 390. Reçoit le commandement de l'armée de Flandre; dispose cette armée d'une manière qui est approuvée par le maréchal de Luxembourg, 391. Protége l'arrivée d'un convoi de 4,000 charrettes, et repousse partout les ennemis qui l'attaquent, 392. Prépare le combat de Leuze, où il reçoit 17 coups sans blessures, 396. Témoignage honorable que lui rend le duc de Chartres, 399. Il va à la cour, où le Roi lui donne des marques de sa satisfaction, 400. Il traite à Tournay le pr. royal de Danemarck avec magnificence, 401. Tue un grand nombre d'ennemis, et fait plus de 300 prisonniers au ruisseau de Phedersheim, 407. Sauve des fourrageurs, et donne une leçon à la cavalerie ennemie, 409. Défait le duc de Wurtemberg, et le fait prisonnier, 410. Est chargé d'observer les mouvemens des ennemis, et d'assurer l'entreprise sur Furnes, 412. Est fait lieutenant général, 413. Caractère des généraux élevés alors à la dignité de maréch. de France, 414. Villars va servir à l'armée d'Allemagne, 415. Reproche aux cavaliers leur licence, 416. Cette licence est au comble, sous l'autorité du Dauphin, et sous les yeux de trois maréchaux de France, 418. Villars est desservi auprès du Roi par le ministre Barbezieux, 419. Est nommé gouvern. de Fribourg et du Brisgaw, 420. Barbezieux reçoit ordre du Roi de mander à Villars d'aller visiter la cavalerie, ce qu'il n'exécute pas, 421. Villars vient à la cour, et découvre au Roi la mauvaise volonté de son ministre, 422. Représentations de Villars à Catinat sur les opérations militaires à poursuivre en Italie, 423. Il passe, à la tête d'un escadron, le ruisseau de Wiesloch, en présence de l'armée du pr. Louis de Bade; fait prisonnier le general Mercy, 26. Entretient le Roi dans son cabinet; lui présente des mémoires sur des projets de guerre, 429. Comment, avec 2,000 chevaux, il fait une longue retraite devant l'armée du prince de Bade, 432. Repousse un gros corps de bussards commandé par le génér. Palfy, qui est blessé, 433. Est envoyé à l'armée d'Italie; operations militaires dans ce pays, 434. Reçoit de grandes marques d'estime du duc de Savoie, 435. Assiste au siége de Valence; comment il s'y conduit, 438. Il visite Milan, et le champ de bataille où François 1 fut pris et défait, 441 Est envoyé en Allemagne pour servir sous le maréch. de Choiseul, 442. Les conseils qu'il donne à ce general ne peuvent le determiner à livrer bataille, 443. Il est destiné à se rendre auprès de l'Empereur; perd son père; paie de son bien les légitimes; laisse à sa mère la jouissance entière de son patrimoine, 446. II mène à Vienne un équipage d'ambassadeur; anecdote à ce sujet, qui prouve son esprit d'ordre et d'économie, 448. Occasion de la négociation dont il est chargé, 449. Il visite le pr. Louis de Bade à Wildbad, 451. A son arrivée à Vienne, il est visité par le comte de Walstein, 452. Tableau de la cour de Vienne, 453. Il offre la médiation du Roi pour accélérer la paix avec le Tare, 457. Etat de la négociation relativement à cette paix, 458. Dispositions de la cour de Vienne concernant la succession d'Espagne, 459. La reine de Pologne, arrivée à Vienne, entretient Villars, et s'efforce de le persuader de son attachement pour le Roi, 461. L'évêque de Kiew l'entretient aussi, mais dans un but tout opposé, 462. Le comte de Kinski lui parle de l'avantage que l'Empereur et le roi de France pourroient retirer de leur union, 466. Villars est recherché par le pr. de Saxe, l'évêq. de Kiew, et par le ministre hollandais Hoop, 467. Affaire qui le jette dans divers embarras, 468. La mort du comte de Kinski suspend pour un temps la négociation entamée avec Villars, 471 et 473. Il reçoit des instructions du Roi sur l'affaire du pr. de Lichtenstein, et sur les ouvertures que lui a faites le comte de Kinski, 475. Raisons qui font différer la satisfaction demandée, 477. Villars se dispose à quitter Vienne, 479. La satisfaction est remplie comme le Roi l'a demandée, 480. La négociation se renoue avec le comte de Kaunitz, 481. Entretiens de l'ambassadeur de la cour de Madrid à Vienne avec Villars sur la succession d'Espagne, et sur le partage projeté entre la Hollande et l'Angleterre, 484. Villars prend audience de l'archiduc, 488. Ses représentations au Roi sur l'utilité de s'unir avec l'Empereur pour le partage de la succession; ses entretiens avec le comte d'Harrach, 489. Dépêches du Roi qui rendent la négociation des plus importantes, 491. Discours de Villars à l'Empereur, en lui annonçant le traité conclu avec l'Angleterre et la Hollande pour le partage de la monarchie espagnole, 493. Dépêche de Villars au Roi, en réponse aux instructions qu'il en avoit reçues, 497. Mémoires que lui remettent les comtes d'Harrach et de Kaunitz de la part de l'Empereur sur le traité de partage, 506. Leur conférence avec lui sur les moyens de faire un traité particulier avec l'Empereur, 507. Réponse du Roi à la dépêche de Villars concernant la proposition de traiter avec l'Empereur, 511. Etat de la négociation à Vienne; conduite de Villars, 515. Silence des ministres de l'Empereur sur les instances qu'il leur fait de s'expliquer sur certains articles du traité, 519. L'Empereur répond qu'il ne peut entrer dans le traité de partage, 523. Représentations de Villars au Roi à cet égard, 524. Dispositions pacifiques de l'Empereur, 527. Ce prince refuse de s'expliquer sur le traité de partage, 529. Il déclare de nouveau qu'il se réserve tous ses droits sur la monarchie espagnole, 530. Nouvelles instances de Villars pour faire décider l'Empereur à entrer dans le traité, 533. Lenteurs de la cour de Vienne, 534. Elle ne sait à quel parti se déterminer, 535. Reponses de l'Empereur au sujet du traité, et du neuvième électorat nouvellement créé, 537. Entretien de Villars avec le comte de Jerguer, 540. Mesures prises à la cour de Vienne à la nouvelle de la mort du roi d'Espagne, et du testament qui appeloit le duc d'Anjou à lui succéder, 544. Villars demande avec instance son congé, 548. Se plaint à M. de Torcy d'un oubli auquel il ne devoit pas s'attendre, 549. L'Empereur prend enfin le parti de se préparer solidement à la guerre, 550. Lettre du marq. de Villars au ministre Chamillard sur le caractère des généraux allemands, LXIX, 4. Il présente son plan de campagne, 5. Sa réponse aux propositions faites par l'Empereur au sujet de la médiation offerte par le Pape, 7. Ses conseils au ministre sur les opérations de la guerre sont mal suivis, 8. Il demande et se fait rendre justice de l'accusation portée contre lui de tremper dans la conjuration du pr. Ragotski, 9. Sa situation à Vienne devient de plus en plus difficile; sa réponse à la proposition d'un duel, 10. Il demande et obtient son rappel, 11. Sa réponse à des courtisans qui s'étonnent des marques d'estime et de cordialité que lui donne le pr. Eugène, 12. Dans une lettre au ministre, il prouve quelle a été l'importance de sa négociation, 13. Remercimens qu'il en reçoit de la bouche du Roi; il va commander en Italie; comment il est reçu par les soldats, qui sous sa conduite dispersent les Allemands, qui doit la remplacer, 78. Cette ex- S. M. 71,000 liv. de ses revenus jus- Cézane, 244. Fait punir et dégrader |