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1873, Oct.13.

Mince stunt,

MODERNE,

OU

DICTIONNAIRE ABRÉGÉ

DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES ARTS.

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CATALOGUE. (Bibliographie.) On entend par ce mot une liste ou dénombrement; il s'applique aux hommes célèbres, aux plantes, mais plus généralement aux livres. Un catalogue de livres est donc la liste ou le dénombrement des ouvrages contenus dans une bi. bliothèque.

Cette liste peut se faire par ordre alphabé tique des titres, par ordre alphabétique des noms d'auteurs, ou par ordre systématique des diverses sciences traitées dans les ouvrages.

Les deux premières méthodes sont d'une assez facile exécution; mais elles ne présentent à l'esprit rien de satisfaisant, et l'on n'en recueille généralement d'autre avantage que celui de trouver à volonté les livres placés dans une bibliothèque. Il existe cependant deux catalogues alphabétiques, remarquables par les résultats d'érudition qu'ils offrent aux lecteurs; je veux parler du catalogue de la bibliothèque fondée à Oxford vers le milieu du seizième siècle, et richement dotée vers 1600 par Thomas Bodley, et de celle que le cardinal Casanate légua en 1700 aux dominicains de la Minerve à Rome. Thomas Hyde publia le premier, en 1674, in-folio. Une seconde édition, très-augmentée par ses successeurs, parut en 1738, 2 vol. in-folio; en consultant dans ce catalogue les articles des classiques grecs et latins, des Pères de l'Église, etc., etc., on remarque avec une agréable surprise les renvois multipliés faits à leurs éditeurs par les habiles bibliothécaires. Un autre genre d'érudition éclate dans le catalogue de la bibliothèque Casanate, dont la moitié, seulement, a été publiée en 4 vol. in-folio, depuis 1761 jusqu'en 1788. Le célèENCYCL. MOD. T. VIII.

C

bre minime Audifredi a eu la plus grande part à la rédaction de ces quatre volumes. Outre la naissance, la patrie et la mort des écrivains, on y indique ceux de leurs ouvrages qui font partie de quelques grandes collections, avec des renvois aux sources consultées par les savants rédacteurs. Les ouvrages anonymes y sont indiqués avec exactitude, d'après les premiers mots de leurs titres, et souvent avec un renvoi aux noms des auteurs. Si ce catalogue n'eût pas été entrepris sur un plan aussi vaste, il serait sans doute terminé aujourd'hui à la satisfaction des savants.

Je pourrais encore citer le catalogue alphabétique des ouvrages que possède le Musée de Londres; il a paru pour la première fois en 1788, 2 vol. in-fol. Une seconde édition trèsaugmentée a été publiée en 12 vol. in-8°.

Il y a bien plus à profiter dans la lecture d'un catalogue rédigé par ordre de matières. Non-seulement il fait connaître tous les ouvrages contenus dans une bibliothèque, mais il indique encore les meilleurs sur chaque science, et épargne le désagrément de traiter des sujets qui ont déjà exercé la sagacité des bons esprits. En joignant à ce classement mé. thodique une table alphabétique des auteurs, et une autre table des titres des ouvrages anonymes, on réunit l'avantage des deux premières méthodes, et on présente le catalogue d'une bibliothèque avec tous les degrés d'utilité dont ce genre d'ouvrage est susceptible; on en fait un de ces catalogues, dont Diderot conseillait la lecture à tous ses collaborateurs. Mais combien d'essais n'a-t-il pas fallu tenter pour amener la confection d'un catalogue à la perfection dont je présente ici l'idée! et quelle instruction ne faut-il pas posséder pour 1

le rédiger d'une manière convenable! Dans les commencements de cette science, on a trop multiplié les principales classes des livres; le savant bibliothécaire Naudé, dans le catalogue de la bibliothèque du chanoine de Cordes, imprimé en 1643, en établit douze, la théologie, la bibliographie, la chronologie, la géographie, l'histoire, la biographie, l'art militaire, le droit civil, le droit canonique, la philosophie, la politique et la littérature. Les formats se trouvent séparés dans le même ca. talogue, ce qui produit de la confusion et rend les recherches difficiles. En 1678, le P. Garnier, jésuite, bibliothécaire du collège de Louisle-Grand, réduisit les principales divisions d'une bibliothèque à quatre classes, savoir : la théologie, la philosophie, l'histoire et l'eunomie ou jurisprudence. Voyez son Systema bibliothecæ collegii Parisiensis societatis Jesu; Parisiis, 1678, in-4°. Ce fut en 1709, dans le catalogue de l'abbé Faultrier, que le bibliographe Prosper Marchand réunit pour la première fois tous les formats dans l'indication des ouvrages. Vers le même temps, le libraire Martin adopta les cinq divisions que l'on suit encore aujourd'hui en France et dans plusieurs contrées. Ce sont la théologie, la jurisprudence, les sciences et arts, les belles lettres et l'histoire. Des subdivisions adroitement mé. nagées servent comme autant de flambeaux à répandre la lumière dans ces cinq grandes classes. Les progrès de la civilisation et le perfectionnement des sciences ont dû nécessairement améliorer ces subdivisions.

Notre système bibliographique actuel doit donc offrir une juste idée de l'état religieux, politique, scientifique et littéraire de la nation. Aussi voit-on que les savants étrangers qui l'adoptent, y font les modifications que nécessite l'organisation du gouvernement sous lequel ils vivent. On se convaincra de la vérité de ces assertions en comparant le système bibliographique établi par Gabriel Martin, dans les catalogues de Dufay, du comte Hoym, de l'abbé de Rothelin, etc., ou par de Bure le jeune dans la Bibliographie instructive, avec celui que présente M. Brunet dans le quatrième volume de la troisième édition de son Manuel du libraire et de l'amateur (1), et avec celui qui se trouve en tête du catalogue de l'excellente bibliothèque du cardinal Garampi, rédigé par le libraire Mariano de Romanis, et imprimé à Rome en 1796, 5 vol. in-8°.

On s'étonnera peut-être que, voulant donner le modèle d'un bon système bibliographique, je n'aie point eu recours à l'arbre généalogique des connaissances humaines

(1) Dans le cinquième volume de la quatrième édition.

dressé par le célèbre chancelier d'Angleterre, Bacon, et adopté avec de riches développements par d'Alembert et Diderot, dans leur immortelle Encyclopédie. L'expérience a prouvé qu'il existait une différence frappante entre la classification des connaissances humaines, et celle des livres où elles sont développées. Est-il présumable, en effet, que les ouvrages publiés par tant d'esprits si divers,. et souvent si opposés entre eux, pourront se coordonner les uns avec les autres, dans l'ordre qu'un esprit profond aura pu établir avec facilité entre les connaissances humaines? Un vrai système bibliographique doit donc être le fruit de l'expérience, plutôt que le produit du génie.

Depuis la publication de la grande Encyclopédie, diverses tentatives ont été faites pour établir, d'après des principes métaphysiques, l'ordre des divisions du système bibliographique; elles ont toutes été infructuenses.

La première a pour auteur l'abbé de Montlinot, qui fit insérer, en 1760, dans le mois de septembre du Journal encyclopédique, un Essai sur un projet de catalogue de bibliothèque. Le père Mercier, bibliothécaire de Sainte-Geneviève, si connu depuis sous le nom d'abbé de Saint-Léger, réfuta cet essai avec tout l'avantage que lui donnaient ses connaissances bibliographiques, qui étaient dès lors très-étendues.

En 1796, M. Ameilhon, ancien bibliothécaire de la ville de Paris, lut à l'Institut un Projet sur quelques changements qu'on pourrait faire à nos catalogues de bibliothèques ; mais il n'insista que sur le dérangement à opérer dans quelques parties du système actuel, et il se fondait sur les circons tances politiques qui devaient produire ce dérangement. I recommanda ensuite de s'écarter le moins possible de la méthode courante.

Presqu'en même temps, M. Camus communiqua à la même assemblée quelques réflexions sur le même objet. Il ne se contenta pas de critiquer l'ancien système, il en présenta un tout-différent; il fit même plus: car il rangea, d'après son nouveau système, la bibliothèque du corps législatif confiée à ses soins. Un an après, il ne se reconnaissait pas lui-même dans le nouvel arrangement qu'il avait introduit; et, après sa mort, on fut obligé de remettre les livres dans l'ordre le plus généralement observé.

Les réflexions de MM. Ameilhon et Camus, insérées dans les Mémoires de l'Institut, ont été réimprimées par M. Achard, dans le tome jer de son Cours élémentaire de bibliographie; Marseille, 1807, 3 vol. in-8°.

Plus récemment, des bibliographes très-estimables ont publié de nouveaux systèmes de

bibliographie; tels sont, entre autres, M. Butenschoen, professeur d'histoire à Colmar; M. Coste, ancien bibliothécaire de Besançon; M. Peignot, ancien bibliothécaire de Vesoul; M. Achard, bibliothécaire de Marseille. Ces différents systèmes sont expliqués dans le Dictionnaire de bibliologie, de M. Peignot, tom. II, au mot SYSTÈME BIBLIOGRAPHIQUE, et dans le Cours élémentaire de bibliogra- | phie, de M. Achard.

En jetant un coup d'œil sur les systèmes bibliographiques suivis dans les différentes contrées de l'Europe, on se convaincra aisément que le système français est celui qui of fre le plus de clarté, de simplicité et de commodité.

Dans les Pays-Bas et en Hollande, on adop te assez généralement le système bibliographique de la France; voyez le Catalogue de Crevenna, Amsterdam, 1776, 6 vol. in-4°, ou 1789, 5 vol. in-8°; le Catalogue du libraire J. Moris, rédigé par son confrère Jos. Ermens, Bruxelles, 1778, 2 vol. in-8°; le Catalogue de Lestevenon, rédigé par de Tune, la Haye, 1798, in-8°., etc., etc.

L'Italie ne possède pas un système bibliographique uniforme; François Haym, dans sa Bibliotheca italiana o sia notizia de libri rari italiani, Londres, 1726, in-8°, réimprimée avec de nombreuses augmentations, en 1771, 2 vol. in-4o, et en 1803, 4 vol. in-8°, établit quatre grandes divisions, histoire, poésie, prose, arts et sciences: le savant bibliothécaire de Venise, Morelli, dans le Catalogue de Pinelli, 1787, 6 vol. in-8°, en donne plus de vingt, savoir: théologie, jurisprudence, politique, philosophie, médecine, anatomie, chirurgie, botanique et histoire naturelle; mathématiques, architecture, peinture et sculpture; géographie, histoire, orateurs, épistolaires, poésie, romans; rhétorique et poétique, mythologie, antiquités, philologie, histoire littéraire, grammaires et dictionnaires, polygraphes et fabulistes, auteurs arabes, etc.

L'auteur du Repertorio della litteratura italiana, Leipzig, 1806, in-8°, adopte le système bibliographique développé par M. Ersch dans le Répertoire universel de la littérature, dont il sera parlé ci-après.

On peut se former une juste idée du système bibliographique des Espagnols, en lisant le précieux ouvrage de Michel Casiri, maronite, intitulé: Bibliotheca arabico-hispani Escurialensis, ou Catalogue raisonné des manuscrits arabes que renferme la bibliothèque de l'Escurial, Madrid, 1760 et 1770, 2 vol. infol. Le savant auteur distribue ses classes dans l'ordre suivant, semblable à celui qui a été adopté pour les livres imprimés de la même bibliothèque : grammaire, rhétorique, poésie,

philologie et mélanges, lexiques, philosophie, politique, médecine, histoire naturelle, jurisprudence, théologic, géographie et histoire. Il est à remarquer que dans le pays du monde le plus dévoué au catholicisme, la théologie occupe presque le dernier rang dans la classification des connaissances humaines.

Il n'existe qu'un petit nombre de bibliothèques particulières remarquables en Espagne; mais deux Espagnols très-distingués, don Simon de Santander, secrétaire de Sa Majesté catholique, et son neveu don C. de la Serna y Santander, ont formé à Bruxelles une riche et nombreuse bibliothèque; le neveu en a publié le catalogue d'après le système bibliographique de France, Bruxelles, 1792, 4 vol. in-8°. C'est un des meilleurs ouvrages de ce genre; l'auteur y a fait des augmentations en 1803.

L'Allemagne a suivi longtemps un système bibliographique fort confus; de 1717 à 1724, Jean Fabricius, conseiller du duc de Brunswich-Lunebourg, publia à Wolffenbuttel le catalogue raisonné des livres de sa bibliothèque, en 6 vol. in-4°. On y lit des notices bien faites sur les auteurs, éditeurs et commentateurs de chaque ouvrage, l'indication des traductions, critiques, ou apologies qui en ont été faites, des remarques sur ce qu'ils contiennent, les noms des auteurs anonymes, les véritables noms de ceux qui se sont couverts de différents masques on trouve tout dans cet ouvrage, excepté la régularité dans le placement des riches matériaux dont il se

compose.

Un catalogue d'une conception encore plus vaste, mais d'une plus régulière exécution, fut entrepris vers 1745 par Jean-Michel Franck, bibliothécaire du comte de Bunau, et ensuite bibliothécaire de la bibliothèque électorale de Dresde. On doit à ce zélé bibliographe 7 vol. in-4° du Catalogus bibliothecæ Bunavianæ, Leipzig, 1750-1756. C'est la description de la moitié seulement de cette bibliothèque; le rédacteur ne s'est pas contenté de donner à peu près les mêmes renseignements que Jean Fabricius, il a indiqué encore toutes les pièces contenues dans les journaux et collections que possédait le comte de Bunau.

M. Ersch, ancien bibliothécaire de l'université d'Iéna, puis professeur de géographie et de statistique dans l'université de Halle, a placé en tête du Répertoire universel de la littérature de 1785 à 1790, imprimé en 1790, à léna, le système bibliographique le plus mé. thodique et le plus détaillé qu'il soit peut-être possible d'imaginer.

Les grandes divisions sont au nombre de seize littérature générale, philologie, théologie, jurisprudence, médecine, philosophie, pédagogie, science de l'homme d'État, science

de l'homme de guerre, connaissance de la nature, connaissance des arts et métiers, mathé matiques, géographie et histoire, beaux-arts, histoire littéraire, mélanges; chacune de ces parties a un nombre considérable de subdivisions. Je rends hommage à l'esprit vaste qui a conçu ce système; mais je n'y trouve pas la même simplicité de conception que dans le système français. Les cinq grandes divisions de celui-ci renferment les seize du répertoire de M. Ersch, et il me semble qu'il est plus facile de placer dans sa mémoire les subdivisions de cinq grandes classes que celles de seize classes.

Guillaume Fleischer, bibliographe très-estimable, a rédigé, d'après le système de M. Ersch, deux volumes in-8° intitulés : Annuaire de la librairie, Paris, 1802. Les ouvrages m'ont paru souvent mal classés dans cette espèce de journal de la librairie française, et le plus grand avantage qu'il présente aujourd'hui est la traduction française du système de M. Ersch. M. Achard l'a insérée dans le tome second de son Cours élémentaire de bibliographie.

L'Autriche doit au jésuite Denis, premier garde de la bibliothèque impériale de Vienne, une savante Introduction à la connaissance des livres, dont la seconde édition a paru en 1796, 2 vol. in-4°, en allemand; le système bibliographique qui y est exposé forme, selon l'auteur, une encyclopédie complète; il se compose de sept parties principales, qui sont : la théologie, la jurisprudence, la philosophie, la médecine, les mathématiques, l'histoire et la philologie.

L'abbé Denis a formé un élève digne de lui, dans la personne de M. le comte Zechenyi, savant Hongrois, qui a recueilli tous les ouvrages connus, relatifs à sa patrie. Il en a publié le catalogue à Pest, en 9 vol. in-8° et 1 vol. in-4o, de 1799 à 1807. Son système bibliographique est celui de l'abbé Denis. Ce ca. talogue est remarquable par la justesse de la classification, l'exactitude des titres et la composition des tables.

L'Angleterre a possédé longtemps un grand humaniste et un très-habile bibliographe dans la personne de notre compatriote Michel Maittaire, auteur des Annales typographiques. Néanmoins, cet écrivain n'a pas contribué à donner à ce pays un bon système bibliographique. On doit à Conyers Middleton une trèsjudicieuse méthode pour ranger la bibliothèque de Cambridge, 1723, in-4°, en latin. Partagée en neuf classes, elle a beaucoup de rapports avec le système français. Les catalo gues publiés à diverses époques par les meilleurs libraires anglais présentent six classes, savoir: mélanges de littérature, théologie et histoire ecclésiastique, lois et jurisprudence,

médecine, chirurgie, physiologie et chimie, ouvrages hébreux, arabes, grecs, latins, etc., livres d'éducation.

M. Dibdin, bibliothécaire de lord Spencer et rédacteur du Catalogue de la riche bibliothèque de ce respectable protecteur des lettres, Londres, 1814-1823, 7 vol. in-8o (1), a dù à sa passion pour la bibliographie et à l'érudition variée dont il a fait preuve, d'attacher son nom au renouvellement des études bibliographiques en Angleterre. La connaissance qu'il avait des bibliographes français l'a toujours fait pencher vers notre système bibliographique.

La Russie, qui étudie avec tant de zèle notre langue et notre littérature, paraît aussi avoir de la prédilection pour notre système bibliographique. Il est facile de s'en convaincre en ouvrant les catalogues de bibliothèques publiés par les amateurs de cette nation. Le plus remarquable est celui de la bibliothèque du comte Boutourlin, imprimé à Paris en 1805, in-8°, par le chevalier de Pougens. J'ai revu les principaux articles de ce catalogue et mis beaucoup de soin à la composition de la table des auteurs. Cette riche bibliothèque a été consumée en 1812, dans l'incendie de Moscou. Son catalogue en conservera le souvenir. Je puis citer encore: 1o le Catalogue des livres de la bibliothèque du comte Alexis de Golowkin, Leipzig, 1798, in-4°; 2o le Catalogue des manuscrits et livres rares du prince Galitzin, Moscou, 1816, in-8° de 86 pages; 3o le Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de M. de Wlassoff, chambellan de S. M. l'empereur de toutes les Russies, Moscou, 1819, in-8o de 236 pages; 4° Notice de manuscrits, livres rares et ouvrages sur les sciences, beaux-arts, etc., tirée du cabinet de son Exc. le prince M. Galitzin, mise en ordre par G. de Laveau, Moscou, 1820, in-8° de 99 pages.

Il résulte de ces détails que le système bibliographique de la France est le plus généralement connu et le plus généralement suivi. Les catalogues rédigés par les Français ont aussi obtenu jusqu'à ce jour le plus de célébrité. Ceux de Gabriel Martin sont toujours recherchés des curieux. On fait autant de cas du Catalogue de la bibliothèque du médecin Falconet, rédigé en 1763 par le libraire François Barrois, et enrichi par lui d'une table mieux ordonnée que toutes celles de Martin. Cette table fait trouver aisément beaucoup d'ouvra ges anonymes de cette bibliothèque plus remarquable par les livres utiles qu'elle renfer

(1) Un ouvrage de Dibdin, non moins estimé, et qui a pour nous un intérêt plus direct, c'est son Voyage bibliographique en France, Londres, 1821, 3 vol. in-8°. Cet ouvrage a été traduit en français par MM. Licquet et Crapelet, 1825, 4 vol. in-8°. G.

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