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servaient de girandoles au-dessus de chaque pilier, au pourtour de l'église.

L'église était éclairée par vingt-quatre lustres suspendus à la voûte; la nef, le chœur le sanctuaire, les gradins et les premiers rangs de loges étaient couverts de tapis de pied.

Depuis le 8 frimaire, des piquets de six bataillons de grenadiers et de chasseurs de la garde à pied, et des piquets de la gendarmerie d'élite à pied et à cheval, occupaient les postes et les avenues de l'archevêché et de la cathédrale, sous les ordres de M. le général Duroc, grand maréchal du palais, qui avait la police de ces deux édifices.

Le 11, à six heures du matin, les députations militaires et de la garde nationale, appelées à la cérémonie par le décret impérial du 25 messidor an 12, se sont réunis à la place Dauphine. Les membres de ces députations qui avaient été désignés pour être placés dans l'église de Notre-Dame, s'y sont rendus avant sept heures, et ont été conduits par des commissaires aux places qui leur avaient été réservées; les autres ont bordé la haie dans les lieux qui leur ont été indiqués par M. le maréchal Murat, gouverneur de Paris.

A sept heures, se sont réunis au Palais de Justice, 1°. les grands - officiers de la légion d'honneur, les commissaires de la comptabi

lité, les présidens des cours d'appel, ceux des collèges électoraux des départemens et d'arrondissement, ceux des assemblées de canton, ceux des consistoires et les maires des trente-six principales villes de l'Empire, appelés par l'article 52 du sénatus-consulte du 28 floréal, pour être présens au serment de l'Empereur ; 2o. les procureurs généraux des cours d'appel, les présidens et les procureurs généraux des cours criminelles, les présidens des conseils généraux des départemens, les préfets, les vice-présidens des chambres de commerce, le tiers des généraux de brigade des camps de Boulogne, de Montreuil et de Bruges, l'état-major général du camp de Brest, composé de deux généraux de division et de trois généraux de brigade, un général de brigade de la réserve de cavalerie, un général de brigade des grenadiers de la réserve, un général de brigade de la première et un de la deuxième division de dragons, un général de division et deux généraux de brigade de l'armée de Batavie, les commandans des divisions militaires, les généraux employés près le ministre de la guerre, le général commandant l'école militaire de Fontainebleau, les viceamiraux, les préfets maritimes et le commissaire général de la marine à Anvers, les souspréfets, les inspecteurs en chef aux revues et

commissaires ordonnateurs des guerres, les membres du conseil général du commerce séant à Paris, près le ministre de l'intérieur, les présidens des classes de l'institut, le président de la société impériale d'agriculture de Paris les membres des députations coloniales, enfin le corps municipal de Paris, appelés à la même cérémonie par des invitations de Sa / Majesté.

Ces divers fonctionnaires sont partis à pied du Palais de Justice, et les commissaires de la comptabilité, du lieu ordinaire de leurs séances, pour se rendre à Notre-Dame, où ils sont arrivés avant huit heures. Ils ont été reçus par les maîtres et aides des cérémonies et par MM. les auditeurs du conseil d'Etat, faisant fonctions d'adjoints aux cérémonies et conduits par des commissaires aux places qui leur étaient destinées dans la nef.

A huit heures, le sénat est parti de son palais; le conseil d'Etat, des Tuileries; le corpslégislatif et le tribunat, de leurs palais respectifs; et la cour de cassation, du lieu ordinaire de ses séances, et ils se sont rendus à NotreDame. Ce dernier corps avait une escorte de quatre-vingts hommes, et chacun des autres une escorte de cent hommes à cheval. Chaque escorte était commandée par un officier de l'état-major.

Ils ont été placés par les maîtres, aides et adjoints des cérémonies.

Les places ont été réglées ainsi qu'il suit :

NEF.

En avant du trône de l'Empereur ont été placés les sénateurs, moitié sur le côté droit et moitié sur le côté gauche, le président à la première place du côté du trône; après lui, les préteurs, chancelier et trésorier du sénat. Aux deux côtés du trône, sur des gradins, au-dessous des ministres et des grands-officiers de l'Empire, les conseillers d'Etat; les présidens des sections du conseil, sur les premiers bancs à droite. A droite et à gauche, à la suite du sénat, les législateurs; le président et les questeurs aux premières places du côté du trône. A la suite du corps-législatif, à droite et à gauche, les tribuns; le président et les questeurs aussi aux premières places du côté du trône. A la suite du tribunat, à droite et à gauche, les membres de la cour de cassation; le premier président et les présidéns aux premières places du côté du trône. A la suite de la cour de cassation, les grands - officiers de la légion d'honneur et les commissaires de la comptabilité. A leur suite et derrière eux, suivant l'ordre de préséance prescrit par le sénatus-consulte du 28 floréal an 12, et par

les

décrets

décrets impériaux, les généraux de division, les vice-amiraux, les présidens et procureursgénéraux de cours d'appel, les présidens de collèges électoraux de département, les préfets maritimes, les préfets de département, les présidens et procureurs-généraux de cours criminelles, les généraux de brigade, les présidens de conseils généraux de département, les présidens de collèges d'arrondissement, les sous-préfets, les maires des trente-six principales villes, les présidens d'assemblées de canton, les présidens de consistoires, les viceprésidens des chambres de commerce, les inspecteurs en chef aux revues et commissaires ordonnateurs des guerres, les membres du conseil général du commerce séant à Paris près, le ministre de l'intérieur, les membres du conseil général du département de la Seine, les présidens des classes de l'institut, le président de la société impériale d'agriculture de Paris, et les membres des députations coloniales.

TRIBUNE S.

A droite du trône était la tribune impériale; à côté, celle des dames et officiers des princes et princesses, à l'exception de ceux qui formaient leur suite.

Vis-à-vis, à gauche du trône, celle du corps diplomatique étranger et français.

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