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NOTES ET CORRECTIONS.

PACE 14. La petite araignée venimeuse, dont il est parlé dans cette page, s'appelle marmignato. Sa piqûre n'est dangereuse que dans les mois les plus chauds de l'année, ceux de juillet et d'août Le premier symptôme de la morsure est l'engourdissement de la partie lésée; les autres symptômes se développent successivement et ressemblent à ceux qui résultent des poisons narcotiques. Les babitans de la campagne ne connoissoient autrefois d'autre remède à cette blessure, que d'enfermer le malade dans un four médiocrement chauffé. On la guérit maintenant par les alcalis pris intérieurement. Cet insecte est gros comme une petite noisette. Il est laborieux et prévoyant, et, comme le castor, il se creuse une habitation dans la terre, et la ferme à l'aide d'une porte circulaire et en soupape (1).

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Ibidem. Les Grecs, qui suut aujourd'hui à Ajaccio, habi· toient Carghèse, village dans le golfe de Sagone, bâti par M. de Marbœuf. Au commencement de la révolution, les paysans des environs leur déclarèrent la guerre, parce qu'ils avoient constamment refusé de s'allier par des mariages avec les indigènes. On en vint aux armes; les Grecs farent vaincus, leur colonie presque détruite, et ses restes forcés de se disperser. Quelques colons fixèrent leur domicile à Ajaccio.

PAGE 15.-S'il est vrai que la langue corse soit un mélange de gree, d'italien, d'arabe, de latin, il faut néanmoins ajouter que, parmi les personnes bien nées, on ne parle que l'italien.

Ibidem. Il n'est pas bien démontré que les Corses battent habituelle ment leurs femmes. Il est en Corse, comme partout ail

(1) Cette note et la plupart des suivantes ont été communiquées par M. S. né en Corse, et fort instruit de ce qui concerne son pays,

leurs, des hommes d'an caractère grossier, qui poussent quel quefois la brutalité jusqu'à frapper leurs femmes; mais co n'est point un usage reçu. En cas d'infidélité, un Corse ne battroit pas sa femme; il feroit quelque chose de plus, il la tueroit. Dans les querelles de famille à famille, querelles souvent sanglantes, les femmes sont toujours ménagées par les deux partis.

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PAGE 49. Il faut ajouter, au sujet de Paoli, qu'il écrivit à J. J. Rousseau pour obtenir une constitution sage et libre. Cecélèbre écrivain lui en envoya une qui fait honneur à son génie, mais que les intérêts politiques et les passions des hommes n'ont pas permis qu'on mît en pratique.

PAGE 52.

On lit: M. de Marbœaf ayant témoigné le désir de se rendre à Bastia par la Corse: c'est une faute d'impression, qui rend la phrase absurde: il faut lire: ayant témoigné le désir de se rendre à Bastia en passant par Corse.

PAGE 55. On trouve ici un tableau de l'ile de Capraïa, qui pourroit bien aujourd'hni paroître do pure imagination. Le fléau de la révolution, qui a tout bouleversé, n'a point épargné le petit rocher de Capraïa. Les Français l'ont épuisé par leurs réquisitions. Il compte aujourd'hui quatorze à quinze cents habitans. Les passions y dominent comme partout ailleurs. Les charmes de la vie primitive n'y sont plus connus. Les femmes sont exclusivement chargées de la culture de la terre; mais chacun récolte le produit de son champ. On en retire un peu d'orge, de menus grains et de vin; ce vin est délicieux.

PAGE 62. — Il faut ajouter à l'éloge de Paoli, que ce vertueux citoyen avoit légué, avant sa mort, une somme considérable pour l'établissement d'une université dans son pays natal; que le conseil général du département du Golo en ayant eu connoissance, supe plia Buonaparte de procurer à son pays l'avantage d'un don si précienx, et qu'il s'y refusa constamment. Mais ce legs ne sera sûrement point perdu sous le règne de Louis xvn.

PAGE 78.

On envoya en Corse Lacombe, Saint-Michel et Salicetti; lisez : Lacombe-Saint-Michel, Delchaire et Salicetti.

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