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sentir que quelques grands qu'aient pu être ses avantages partiels et temporaires sur une ou plusieurs des puissances de l't urope, le jour

de la restitution doit arriver à la fin.

<< Mon opinion est donc qu'il seroit injuste aux souverains de condescendre au désir de la France; le sacrifice qu'ils feroient seroit impolitique, puisqu'il leur feroit perdre l'occasion de donuer aux Français une grande leçon morale, etc. »

28. SEPT. Départ de Paris de l'empereur de

Russie.

30. Départ de l'empereur d'Autriche de Paris pour se rendre à Dijon.

3 OCTOBRE. Les quatre chevaux de Venise, qui étoient sur l'arc de triomphe de la place du Carrousel, sont enlevés par les troupes des allies; le char et les deux statues sont toujours en place.

5. Arrivée à Dijon de l'emperen de Russie, des grands-ducs Nicolas et Michel. - Le lendemain, de l'empereur d'Autriche.

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7. Ouverture de la session de la chambre des pairs, et de la chambre des députés, par S. M. Louis XVIII.

7 et 8

Départ de Dijon de l'empereur d'Autriche, de l'empereur de Russie et autres princes.

9.

-

Arrivée du roi de Prusse à Bruxelles.

13 OCT. Catastrophe épouvantable arrivée à Soissons, par l'explosion terrible d'un magasin encombré de poudre, de boulets, d'obus, etc.; un quartier entier a été englouti sous ses ruines et un grand nombre d'individus.

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Joachim Murat, ci-devant roi de Naples, et beau-frère de Napoléon Buonaparte, a été fusillé à quatre heures du soir dans le fort de Pizzo; Murat, qui s'étoit enfui de Naples dans le cours du mois de mai chercha un asile en France, où le retour de Buonaparte lui donnoit de nouvelles espérances; les progrès des armées alliées le forcèrent de chercher un autre asile. Il se retira en Corse, dans la maison de M. Colonna Ceccaldi, maire de Vescovato. Un grand nombre d'officiers, sousofficiers et soldats Corses qui avoient servi sous, Murat lorsqu'il étoit roi de Naples, se réunirent à lui; Murat projetoit de surprendre Bastia. Le 15 septembre, une proclamation du chevalier Verrier, commandant de cette division militaire, dévoila les projets de Murat. Le 28 septembre, Murat s'enfuit d'Ajaccio; le 8 octobre, il aborda avec deux petits bâtimens à la côte de Pizzo, dans la Calabre-Ultérieure ; il débarque avec une suite de trente personnes, parmi lesquelles étoient le lieutenant-général Franschetti et le maréchal Natali. De la côte, il se dirigea tranquillement vers la place; lors

qu'il fut arrivé, il essaya d'exciter les mouvemens d'une guerre civile, en criant au peuple : Je suis votre roi Joachim Murat; vous devez me reconnoître. Moins heureux que Buonaparte lors de son débarquement de l'île d'Elbe, son ancien peuple courut aux armes. Murat et sa suite, se voyant poursuivis, se jetèrent dans des montagnes escarpées, pour s'ouvrir un chemin vers la côte, afin d'y chercher une barque qui les attendoit; mais, accablés par le nombre et par le courage de ceux qui étoient à leur poursuite, ils furent faits prisonniers et conduits, malgré la plus vive résistance de leur part, dans le fort Pizzo. Le capitaine Pernice fut tué, et le général Franschetti blessé, ainsi huit autres personnes de la suite de Murat. Pendant le combat sur le rivage, les deux bâtimens prirent la fuite. L'expédition de Murat étoit composée de six bâtimens ; quatre ont été pris par la marine du roi des Deux-Siciles.

que

Murat a été traduit devant un conseil de guerre qui l'a condamné à la peine de mort, ainsi que vingt-neuf de ses complices : le roi a refusé long-temps de signer l'arrêt; mais ses ministres l'y ont enfin déterminé. On a envoyé à Naples l'uniforme de maréchal, décoré d'ordres et de diamans, que portoit Murat, et les sommes d'argent qui ont été trouvées sur les felouques qui l'ont amené. Murat a demandé

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un prêtre, et s'est confessé. Il a montré tant de foiblesse, que son confesseur a demandé une chaise pour le faire asseoir, et il étoit évanouï lorsqu'il a reçu le coup fatal. On a trouvé sur Murat plusieurs proclamations et des lettres que le roi a déchirés sans vouloir les lire ; avoit, comme Buonaparte, rendu un décret par lequel il rétablissoit la constitution qui étoit son ouvrage, et promettoit de convoquer au plus tôt le parlement.

il

On remarque le passage suivant dans cette proclamation: « Ses chagrins et ceux de son peuple sont terminés depuis qu'il a pu reparoître au milieu de ses sujets! il a bravé les poignards des assassins de Marseille ! il s'étoit déterminé à attendre, dans l'asile d'une vertueuse pauvreté, la fin de la fièvre qui dévore la France, lorsque l'expression de bandits, appliquée à l'armée qui a servi sous ses ordres, a excité chez lui une noble indignation, et fait revivre ses premières résolutions. » Il annonce, comme son beau-frère Buonaparte, l'arrivée prochaine de la reine, et celle de ses filles, Lætetia Joseph, Louise-Julie-Caroline, sa sœur ; que l'empereur d'Autriche va devenir son allié, ainsi que le cabinet britannique. Il flagorne dans sa proclamation la classe indigente; il met sous sa protection toutes les sociétés patriotiques du royaume ; il invoque en

sa faveur le principe de légitimité, et appelle les Napolitains à la révolte contre leur souverain, qu'il traite d'usurpateur!

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L'empereur d'Autriche avoit eu la générosité d'accorder un asile à Murat, dans ses états, malgré sa perfidie dans plusieurs circonstances. Joachim Murat, aussi lâche que son beau-frère Napoléon, n'a pas su mourir......

19 OCTOBRE. Lord Wellington a passé en revue, tout ce qui reste de troupes à Paris, de troupes alliées, infanterie, cavalerie et artillerie.

17. Arrivée à Paris du prince Auguste de Prusse, frère du roi, commandant en chef P'artillerie prussienne.

21.

goulême.

Arrivée à Lyon de M. le duc d'An

22. Arrivée à Lyon du prince héréditaire d'Autriche; il en est reparti le 24.

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23. Entrée solennelle, à Turin, du roi et de la reine de Sardaigne.

27. Arrivée de M. le duc d'Angoulême à Marseille.

29. -Le duc d'Otrante (Fouché), exministre de la police générale de France, sous tous les gouvernemens qui se sont succédés depuis 1792 jusqu'au mois de septembre dernier, a eu aujourd'hui, à Dresde, sa première

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