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1o. Jacques, dont l'article suit;

2o. Anne de Nully, femme de Michel Marteau, maître en la chambre des comptes ;

30. Marie de Nully, femme de Pierre Thiersault, trésorier de France, à Soissons, dont postérité. Elle est nommée dans un partage du 22 avril 1620. (Titre original).

III. Jacques DE NULLY, écuyer, seigneur de Neuillysur-Marne et de Courant, épousa, 1°. Marie de Bernardin, dont il ne paraît pas qu'il ait eu d'enfants; 2o. CI) 1606, Gabrielle Gilles, de laquelle il eut; .

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2. Etienne de Nally, qui épousa Marie Garnier, dont il eat plusieurs enfants, qui, selon un acte du 6 décembre 1681, étaient sous la tutelle de Jean de Miromont, entr'autres:

a. Christophe de Nully, chambellan de monseigneur, puis prêtre à l'oratoire, où il mourut; b. Anne de Nully, femme de N........... de Mursay, seigneur de la Grandière;

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3o. Charles de Nally, écuyer, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, ainsi qualifié dans une quittance (originale) du 28 mars 1631.

1

IV. Pierre DB NULLY, per, da nom, écuyer, seigneur de Neuilly-sur-Marne et de Courant, épousa Marie le Ber. Is sont rappelés comme défunts dans une trànsaction sur partage, du 22 septembre 1682. Dès le 14 août 16794 Pierre de Nolly avait transige avec les frères et sœurs de feu Jean de Vassan, écuyer, sieur de Matigny, conseiller du Roi, et président en l'élection de Châlons, tant en son nom, qu'au nom et comme ayant la garde noble des enfants du défunt et de demoiselle Marie Guérard, sa veuve, dont il était fondé de procuration. (Titre original). Les enfants de Pierre de Nully et de Marie le Ber furent:

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Pierre II, dont l'article suit:

2. Marie-Charlotte de Nully, mariée à Charles de Vassan, écuyer, seigneur de Mutigny, fils de Jean de Vassan et de Marie Guérard.

V. Pierre DE NULLY, II. du nom, écuyer, seigneur de Neuilly-sur-Marne et de Courant, transigea sur partage, conjointement avec sa sœur, le 22 septembre 1682, avec messire Salomon le Ber, conseiller et aumônier ordinaire du Roi, et Jeanne le Cousturier, veuve de Claude le Ber, en son vivant, écuyer, seigneur de Malassis, au nom et comme tutrice de demoiselles Madeleine et Elisabeth le Ber, ses filles mineures. (Titre original). Pierre de Nully avait embrassé la réforme. Lors de la révocation de l'édit de Nantes, en 1685, il passa en Hollande. Il avait eu de Marie-Anne Hardy, son épouse, fille de Christophe Hardy, seigneur de Beaulieu, et de Marie Gillier, trois enfants:

1o. Pierre-Jean Bertrand, dont l'article suit';
2o. Gaspard de Nully;

3. Charlotte de Nully.

VI. Pierre-Jean-Bertrand DE NULLY, écuyer, habitant en l'île Saint-Eustache, colonie hollandaise, y épousa Catherine Heyliger, fille du gouverneur de cette île, de laquelle il eut :

1o. Pierre-Jean-Bertrand Heyliger, qui suit;

2o. Marie de Nully, mariée à M. de Ringger, suisse d'origine;

30. Catherine de Nully, mariée avec M. de Cruger,

né à New-Yorck, aux Etats-Unis d'Amérique.

VII. Pierre-Jean-Bertrand-Heyliger DE NULLY, Ier, du nom, écuyer, mourut à Copenhagne. Il avait épousé Anne-Marguerite Brown, fille du général Jean Brown, d'origine ecossaise, gouverneur à Trinquebar, colonie anglaise, dans les Indes orientales. De ce mariage est

issu:

VIII. Pierre Jean - Bertrand - Heyliger DE NULLY, II. du nom, écuyer, né en 1777, inspecteur-général de la cavalerie à Copenhague. Il a épousé, en 1801, MarieAnne-Augusta de Tuite, d'origine irlandaise. Leurs enfants sont :

10. Pierre Jean-Bertrand de Nully, né le 3 ma

2. Werner-Rodolphe de Nully, né le 13 septembre 1803;

3o. Richard-Henri-Tuite de Nully, né le 16 septembre 1805;

4°. Georges Guillaume - Richard - Harcourt de Nully, né le 26 mars 1809;

5. Auguste-Alexandre de Nully, né le 25 février 1813;

6o. Mathilde-Catherine de Nully, née le 16 avril 1807.

Armes de gueules, à la croix fleurdelysée d'or, cantonnée de quatre billettes du même. Supports deux cygnes.

0.

OLIVIER. La famille Olivier, dans le comté Vés naissin, jouissait déjà de la noblesse de robe sur la fin du seizième siècle, à Avignon, d'où elle est originaire, et en a conservé les qualifications dans les actes publics, dont les plus anciens sont des notaires, Aulzias Audibert et César Barnioli. Là sont indiquées ses diverses alliances avec les familles de Ruffi, de Tulles, de Vidar, d'Anselme, de Ste.-Marie, de Jocas, de Terte, de Bonioli et d'Andrée. L'emploi de chancelier de la rectorie, qu'elle occupait à Carpentras, avant la révolution, conférait la noblesse transmissible. Le dernier ti– tulaire de cet emploi, comme co-seigneur des lieux de Venasque et Saint-Didier, fut élu député de la noblesse auprès de l'assemblée représentative du Comtat, avant la réunion de cette province à la France. Il est conseiller honoraire à la cour royale de Nismes, dont il était devenu doyen. Il a publié de nombreux ouvrages sur la législation depuis 1776. Son fils aîné est conseiller à la le second officier du génie, le troisième débute dans la magistrature.

même cour,

Armes d'or, à l'olivier arraché de sinople; au chef de gueules.

R.

DE RAIGECOURT - GOURNAY; maison de race chevaleresque, des plus anciennes et des plus illustres de l'ancienne chevalerie de Lorraine; elle tire originai rement son nom, des fief et village de Raigecourt, du ́diocèse de Toul, situé aux frontières de la Lorraine et de la Champagne. Elle tint, depuis les commencements du treizième siècle, le premier rang parmi les six premières maisons de l'ancienne noblesse de Metz, revêtue de la pairie héréditaire de cette ville, et partageant avec celle de Gournay le gouvernement absolu et l'autorité souveraine civile et militaire sur cette cité indépendante sous le titre de maîtrè échevin; dignité à laquelle on ne pouvait être élevé, que l'on n'eût préalablement obtenu celle de chevalier. Elle remonte sa filiation suivie par titres, à Philippe de Raigecourt, chevalier, maître échevin de Metz en 1243, fils de Ponce, mentionné dans un titre de 1218. Sous les ducs de Lorraine cette maison a donné un maréchal de Lorraine et de Barrois, des grands veneurs, grands-voyers et gruyers, des grands-maîtres et généraux de l'artillerie, des gouverneurs, des ambassadeurs, des conseillers d'état, des maîtres-d'hôtel, des chambellans, des sénéchaux, des grands baillis, des colonels et des dames d'honneur. En France; des officiers généraux, colonels gentilshommes, un aide-de-camp de Monsieur, et une dame d'honneur de Madame Elisabeth. En Allemagne; des lieutenants-généraux, généraux-majors, colonels, chambellans et dames de l'ordre de la croix étoilée. Cette maison soutint également l'éclat de son origine, par une suite constante d'alliances les plus illustres qui la maintinrent, de toute ancienneté, et successivement dans tous les hauts chapitres de Remiremont, Lyon, Metz, Epinal et autres. Elle a obtenu les honneurs de la cour en 1784, en vertu de preuves faites au cabinet du Saint-Esprit. Anne-Bernard-Antoine, marquis de Raigecourt, maréchal de camp. chevalier de SaintLouis, a été créé pair de France le 17 août 1815. Plai

card de Raigecourt était chanoine de Liége, aumonier du Roi, et évêque d'Aire en 1758.

Armes : écartelé, aux 1 et 4 d'or; à la tour de sable, qui est DE RAIGECOURT; aux 2 et 3 de gueules à trois tours d'argent, couchées et rangées en bande, qui est de GOURNAY. Supports: deux sauvages. Devise: Inconcussibile.

T.

DE TOURNON. La maison de Tournon est l'une des plus illustres du royaume, tant par son ancienneté, remontée à près de sept siècles, que sur les emplois éminents qu'elle a eus dans la haute prélature, la diplomatie, les conseils et les armées de nos rois. Elle a pris son nom d'une ville située en Vivarais, sur le bord du Rhône, défendue jadis par un château-fort qui, de temps immémorial, était la demeure de ses anciens seigneurs. Tournon était la première des douze baronnies du Vivarais, qui, par tour, donnaient séance et voix délibérative aux états de Languedoc. Les barons de Tournon paraissent avoir joui, en pleine indépendance, de cette terre pendant près de deux siècles; et ce n'est que vers la fin du 13, ou le commencement du 14o, qu'ils ont cédé une partie de leurs droits et de leur suzeraineté, sur le domaine de Tournon, aux comtes de Valentinois, qui toutefois, n'en ont été en possession que peu de temps; car dès le 15. siècle, la baronnie de Tournon appartenait exclusivement à ses premiers seigneurs.

Le premier sujet de cette maison que les chartes fassent, connaître, est Ponce de Tournon, abbé de la ChaizeDieu, l'an 1094, sacré évêque du Puy, l'an 1102, mort l'an 1128. La filiation est établie depuis Guillaume 1oг., seigneur de Tournon, dont le fils Guillaume-Eustorgue, seigneur de Tournon, vivait encore en 1185, époque à laquelle il refusa l'hommage de son château de Tournon à Hugues IIi, duc de Bourgogne, mari de Béatrix, dauphine de Viennois et comtesse d'Albon. Guillaume 1er. et Guillaume-Eustorgue sont nommés, comme les auteurs de cette illustre maison, par l'historien de SaintHugues, abbé de Bonnevaux.

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