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1o. Jean Chrysostôme II, qui suit;

2o. Jean-Antoine Lebrun de Rabot, officier dans les armées du Roi, mort en Canada;

3o. Rose Lebrun de Rabot, mariée, après 1728, avec Louis de Rey;

4°. Françoise Lebrun de Rabot;

5o. Marianne Lebrun de Rabot;
6o. Isabeau Lebrun de Rabot;
7°. Marie-Jeanne Lebrun de Rabot;
8. Louise Lebrun de Rabot.

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FORD

VII. Jean Chrysostôme LEBRUN, IIme, du nom, écuyer, seigneur de Rabot, héritier universel de son père, servit pendant quelques années dans les armées du Roi avec le grade d'officier, épousa, par accord du 12 août 1730, passé devant Molinier, conseiller du Roi, juge en judicature de terre-basse, consulat de Cadalen, damoiselle Marguerite Bleys, fille de Charles Bleys, avocat au parlement, lieutenant principal de la temporalité d'Albi, juge de la ville et baronnie de Monestier, premier consul dudit, et de feu damoiselle Marguerite de la Fon, son épouse. Elle ne vivait plus lorsque Jean-Chrysostome fit ton testament au château de Rabot, pardevant Jean-Henri Boyer, notaire royal du lieu de la Bessière-Candeil, le 9 mai 1785. Il eut un fils et deux filles :

1o. Jean Chrysostôme III, qui suit;

29. Jeanne-Lebrun de Rabot, religieuse bernardine,
abbesse de la Falque, au diocèse de Rodès;
3o. Rose-Charlotte Lebrun, morte avant le testa-
ment de son père; elle avait été mariée à N.....
de Montricoux.

VIII. Jean-Chrysostôme LEBRUN, IIIme, du nom, écuyer, seigneur de Rabot, né au château de Rabot, le 26 janvier 1739, fut héritier universel de son père qui s'opposa au désir qu'avait toujours eu son fils unique pour le parti des armes. Néanmoins lorsque ce dernier eut placé ses deux fils au service, il céda lui-même à son goût décidé pour la carrière des armes ; et quoiqu'il fût déjà dans un âge mur, il parvint au grade d'aidemajor dans la légion de Tonnerre; fit en cette qualité,

plusieurs campagnes sur mer, et se trouva à la bataille navale d'Ouessant; il avait épousé par contrat du 15 janvier 1759, passé devant Jean-François de Monricours, notaire royal à Graulhet, damoiselle Françoise Marguerite de Picarel d'Assezat, fille de François-Joseph Picarel d'Assezat, seigneur de la Garrigue et de dame Marianne de Pontié, son épouse. De ce mariage sont issus: 1o. Jean Chrysostôme IV, qui suit;

2o. Bernard-Joseph, chevalier Lebrun de Rabot, entré sous-lieutenant dans les volontaires de la légion de Tonnerre, le 2 janvier 1780, embarque fit le 29 mars, sur la frégate l'Amazone, commanD to dée par M. Galaup de la Bérouse. Il fit en cette qualité plusieurs campagnes sur mer, fut nommé par la Boi, le 10 novembre 1782, cadet gentil→→ homme dans le bataillon auxiliaire établi à l'O rient; par ordonnance de S. M. du 25 juillet 1784, sous- lieutenant au régiment du Port-auPrince; passé avec le même grade au régiment de la Martinique, par ordonnance du 13 août 1785; lieutenant au même régiment le 15 décembre 1786; commandant la redoute dite coloniale. de la Martinique le 20 décembre 1790. I repoussa des insurgés qui vinrent Vattaquer en nombre supérieur, et commandait en 1793 un camp royaliste dans la même île de la Martinique. Le 3 juin il battit complettement les républicains au Morne dit Pérou, ensuite ik protégea, avec une poignée de braves, l'embarquement des royalistes sur la frégate la Calypso, commandée par M. de Mallevaud, et s'embarqua le dernier. Il'émigra avec la famille de sa femme, mademoiselle le Gendre de Fougainville, à l'île de la Trinité. Là il s'embarqua avec des officiers de son régiment sur le vaisseau du Roi la Ferme, commandé par M. de Rivière, qui devait joindre l'escadre' espagnole aux ordres de M. Arestizabal, mouillée à Porto-Cabello. Ce fut dans ce trajet que le chevalier Lebrun de Rabot fut atteint d'une maladie dont il mourut peu de tems après, La famille a conservé plusieurs lettres de l'illustre Galaup de la Pérouse qui constatent l'amitié et l'estime particulière que ce célèbre marin portait au che

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valier Lebrun de Rabot. Ce dernier laissa de
mademoiselle le Gendre de Fougainville, son
épouse, une fille unique nommée Marguerite-
Euphrasie Lebrun de Rabot, mariée avec messire
Antoine-Henri-Marie-Victor de Sambucy-Miers,
écuyer, officier d'infanterie retraité, fils de mes
sire Alexandre de Sambucy, baron de Miers, ef
de dame Catherine de Fajole.

3o. Marie Marguerite Lebrun de Rabot, mariée
à messire Simon-Bernard de Noël, écuyer, dont
plusieurs enfants.

IX. Jean-Chrisostôme LEBRUN DE RABOT, IVe du nom, écuyer, seigneur de Rabot, co-seigneur de Ca delen, né le 8 mai 1760, fut nommé par le Roi, le 22 février 1981, l'un des cadets gentilshommes de la compagnie établie à l'île de Ré; fut nommé souslieutenant au régiment de la Martinique par ordonnance du 28 juin 1782; avait épousé, le 11 mai 1786, par contrat passé devant Martin, notaire royal à la Martinique, sénéchaussée du fort Royal, demoiselle Claire-Euphra sie le Gendre de Fougainville (1), fille de messire CharlesAlexis le Gendre de Fougainville, ancien garde du Roi, et de dame Barbe-Nicole Millet de la Bourdelière. Ayant, perdu son mari, Claire-Euphrasie le Gendre de Four gainville épousa en secondes noces à la Martinique, les 19 mars 1793, et avec dispense du pape, messire Bernard-Joseph, chevalier Lebrun de Rabot, son beaufrère ; et en troisièmes noces à la Martinique, le 29 août

(1) Son frère, messire Pierre-Charles le Gendre vicomte de Fongainville, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, est conseiller à la cour royale de la Martinique. Leurs deux sœurs sont mariées, l'une, dame Laure-Agathe le Gendre de Fougainville, avec messire Amant-Georges-Artur du Plessis, chevalier de Saint-Louis, ancien officier au régiment de la Martinique; et l'autre, dame Rose-Sophie-Adélaïde le Gendre de Fougainville, à messire Charles-François de Fran queville, chevalier de Saint-Louis, ancien page du roi Louis XVI.

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1796, messire Jérôme-François de Berthelot, chevalier, seigneur de la Villésion et autres lieux en Bretagne, capitaine d'infanterie. Elle eut de son premier mari :

X. Jean-Chrysostome-Joseph LEBRUN DE RABOT, né le 25 avril 1787, au bourg des Rivières-Pilotes, île de la Martinique, passa en France avec sa mère après la paix d'Amiens; il entra au service en qualité de sous-lieutenant provisoire au régiment de Latour-d'Auvergne, 1er étranger, le 25 frimaire an 14, confirmé dans ce grade par décret du 31 mars 1806; lieutenant par décret du 8 janvier 1810; nommé capitaine sur le champ de bataille de Caldieu, par ordre du prince vice-roi d'Italie, le 14 octobre 1813; confirmé dans ce grade par décret du 25 novembre 1813, passé aide-de-camp de M. le Heutenant général comte Verdier, commandant la 2. lieutenance de l'armée française d'Italie, par jordre du prince vice-roi, commandant en chef l'armée le 7 novembre 1813; confirmé dans cet emploi par com-, mission du ministre de la guerre le 5 février 1814; a fait à l'armée française, dans le royaume de Naples, les campagnes de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812. Pendant ces campagnes, il fut toujours offi cier d'une des compagnies de voltigeurs de son régi-, ment, et employé, presque continuellement, dans les Calabres contre les insurgés, les Siciliens et les Anglais. Il a fait les campagnes de 1813 et 1814 à l'armée française d'Italie, sous les ordres du prince Eugène. Il fit. partie de la division qui occupait le Tyrol, lorsque cette division se replia sur Vérone. Il soutint la retraite à l'extrême arrière-garde avec les voltigeurs. Il remplissait les fonctions d'aide-de-camp auprès du lieutenantgénéral comte Verdier, au combat d'Ula, le 9 novembre, 1813. Son général fut blessé à ses côtés, le 19 novembre, au combat de St.-Michel, en avant de Vérone. Quelques bataillons ayant été envoyés pour soutenir la division Marcognet qui avait été repoussée par des forces très-supérieures, du village de St.-Martin, le capitaine Lebrun de Rabot, à la tête d'une compagnie, contribua à repousser l'ennemi dans sa première position: en cette occasion, il demeura long-tems sous le feu de la mitraille ennemie, qui lui fit perdre presque la moitié de sa compagnie; le 8 février 1814, à la bataille du

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MAITRE; famille ancienne, originaire de la ville de Salins, illustrée par une longue continuité de services militaires, et par de belles alliances. Elle a pour auteur:

1. Jean-Louis MAITRE, seigneur d'Aresches, colonel de cavalerie en Catalogne, fut créé chevalier le 10 décembre 1646. Il eut, entr'autres enfants,

H. Louis MAITRE, premier du nom, seigneur de Sornay, d'Ugier et. de Bay, qui, mourut gouverneur du fort de Salins. Il avait épousé Jeanne Pourtier d'Aiglepierre, d'une ancienne maison originaire de Bourgogne. connue avec les qualifications chevaleresques, depuis l'an 1350. Louis Maître laissa de ce mariage:

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