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préfecture du département de l'Eure, emploi qu'il rem plit encore aujourd'hui. Le 24 juin 1814, il présida la députation du conseil de cette préfecture, qui vint déposer au pied du trône l'hommage de son respect et de son entier dévoûment. Il prononça l'adresse votée par ce conseil, à laquelle Sa Majesté daigna répondre avec sa bonté toute paternelle, en accordant la décoration du lys au préfet, à la députation et aux autres membres du conseil de préfecture. Madame accueillit aussi avec bienveillance, les hommages et les veux de cette même députation. M. Crétien de Neufville a épousé, irisen 1769, demoiselle Rotrou; 2°, en 1812, demoiselle le Nez de Cotty de Brécourt; 3°., en 1818, idemoiselle Eugénie de Bosguérard, née en 1796, fille de Mde Bosguérard, et de demoiselle Odoard de Bois-Milon.

Il a eu deux steurs; l'une avait épousé son cousingermain, capitaine d'infanterie. Devenue veuve, et particulièrement considérée de madame Louise de France, elle se tit religieuse au couvent des carmélites de Compiègne. Elle fut une des seize du même ordre, qui tombèrent martyres sous la hache révolutionnaire de Robespierre, peu de jours avant la fin de ce monstre.

L'autre sœur est veuve de M. le Vaillant de Valcourt.

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Armes d'azur, à la fasce d'argent, chargée de trois roses de gueules, et accompagnée de trois fleurs de lys nourries d'or.

DE CROSEY. L'ancienne maison de ce nom, origi naire du comté de Bourgogne, est issue de race chevateresque, et tire son nom des village et fief de Crosey au bailliage de Baume, qu'elle a possédés consécutivement depuis plus de six siècles; elle remonte sa filiation à Valentin de Crosey, écuyer, vivant en l'an 1200, la noblesse de son nom à Valérius et Boriard de Crosey, rappelés, parmi d'autres gentilshommes, dans des chartes et fondations de l'abbaye da Lieu-Croissant, de 1132 et 1133.

et

Cette maison s'est toujours alliée à des familles distinguées de l'ancienne chevalerie; elle a été reçue trèsanciennement dans tous les chapitres et corps de noblesse, et notamment au corps de chevalerie de Saint

Georges, depuis l'an 1600, ainsi que dans les armées de Bourgogne.

95 Armes : d'argent, à l'ours menaçant de sable.

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CUISSOTTE DE GIZAUCOURT; seigneurs de Gizaucourt, de Bierges, Vouzy, vicomtes de Plivôt, etc. Cette amaison qui s'éteint de nos jours, est une des plus ancienpes et des mieux alliées de la province de Champagne, d'où elle est originaire. Elle a été maintenue par l'intendant de cette province, au mois de janvier 1667, sur preuves remontées à Robert Cuissotte, écuyer, époux de Simonne le Pitancier. Jean Cuissotte, son fils, écuyer, seigneur de Gizaucourt, obtint le 23 mai 1447, du prévôt de Château-Thierry, une sentence par laquelle il fut déclaré noble, et issu de noble race, étant descendu de messire Pierre Balussier, chevalier, seigneur de Dormans, et comme tel exempt des droits qui se levaient au nom du Roi, sur les habitants et bourgeois

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roturiers. Les descendants de Jean Cuissotte et de Jeanne de Nave, son épouse, ont suivi le parti des armes, plusieurs se sont élevés à des grades supérieurs ; d'autres ont obtenu d'honorables distinctions, dans la haute magistrature; un entr'autres a été conseiller ordinaire du Roi en tous ses conseils, et honoraire au grand conseil. Cette famille s'est alliée aux maisons et familles de le Folmarié, Godet de Soudé, Goujon de Thuisy, Lallemant de Monthelon, Noizette du Bellay, de Thuisy, de Thurin, etc,

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Armes écartelé, aux 1 et 4 d'or; à la bande d'azur, chargée de trois alérions d'argent; aux 2 et 3 de gueules; à l'aigle d'or, sur le tout d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besants du même..

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DALICHOUX, (1) barons de Senegra; famille aṇcienne, originaire du Languedoc, qui compte des services militaires distingués et de belles alliances, Elle remonte d'après les preuves qu'elle a faites par devant l'intendant de cette province, en 1718, et par devant M. Ché

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(1) Ce nom se trouve orthographié d'Alichoux, dans quelques actes.

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rin, généalogiste des ordres du Roi, en 1788, pour le service militaire, à noble Gui Dalichoux, qui épousa demoiselle Hélix de Malafos, avec laquelle il est rappelé dans le contrat de mariage de noble Amans Dalichoux, leur fils, du 11 octobre 1545. Leurs descendants, après s'être alliés aux maisons et familles de Sebeug, de Seguin, de Saint-Julien, de Pascal de Saint-Juéry, du Claux de la Baume, et de Manse de Sauvian, se sont partagés en deux branches, dans l'ordre qui suit :

PREMIÈRE Branche.

VIII. Louis-Antoine DALICHOUX, baron de Sénégra marquis de Saint-Félix, etc., entra garde marine le 15 mai 1757, et obtint son congé le 27 mars 1766; son père lui fit donation de tous ses biens par acte du 14 mai 1770. Il épousa le 1er juin 1773, demoiselle Marie-Jeanne Françoise - Félicité - Joséphine - Juliette de Savelly de Caseneuve, fille de messire JeanPaul-Marie de Savelly de Caseneuve et de Louise-Charlotte de Vanel de l'Isle-Roy.

Leurs enfants furent:

1o. Jean-Paul-Marie-Gabriel Dalichoux, baron de
Sénégra, qui fit ses preuves de noblesse
par de-
vant M. Cherin, généalogiste des ordres du Roi,
pour le service militaire, le io mai 1788;
2o. Louis - Antoine - Henri - Prosper Dalichoux de
Sénégra, qui fit les mêmes preuves pour la ma-
rine;

3o. Louis-Marie-Augustin Dalichoux de Sénégra,
né le 18 août 1782, qui fit les mêmes preuves;
4o. Henri-Marie Dalichoux de Sénégra, qui fit les
mêmes preuves pour le service militaire, le 10
mai 1788;

5o. Armand Dalichoux de Sénégra.

SECONDE BRANCHE.

-20 VIII. Joseph-Marie Dalichoux, frère de LouisAntoine, chevalier de Sénégra, capitaine au corps royal

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d'artillerie au régiment de Grenoble, chevalier de Saint-Louis, épousa, en 1784, Marie-Antoinette-Charlotte de Récourt, fille de messire Pierre-FlorimondCharles-Joseph de Récourt, chevalier, seigneur du Sart, et de dame Antoinette Frémyn. De ce mariage sont issus:

1. Henri-Joseph Dalichoux de Sénégra;
2. Jules-Michel Dalichoux de Sénégra.

Armes d'azur à trois croissants d'argent. Supports: deux lions.

Voyez le tome XVIII du Nobiliaire de France.

DE DAMIAN; seigneurs du Vernegues et de Viusargues en Provence; famille originaire du Piémont, Charles de France, duc d'Orléans et de Valois, comte d'Ast, aggrégea, le 13 décembre 1460, à la noblesse de son comté, Guillaume Damian, seigneur de Vernegues en Provence, où il était venu s'établir en 1440. Benoît, son frère, qui demeura en Piémont, où il eut la terre de Castelinard, à dix milles de la ville d'Ast, forma une branche qui subsiste avec distinction en la personne des comtes de Castelinard et de Verdun, qui portent les mêmes. armes que ceux de Provence. Cette famille, outre des alliances considérables, a fourni un maréchal des camps et armées du Roi, plusieurs officiers supérieurs, des gouverneurs de places, des chevaliers et commandeurs de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et s'est alliée aux maisons d'Agoult d'Ollières, d'Afbessy, d'Andréa de Barrême, de Bouchard d'Esparbès, d'Aubeterre, de Castellane-Adhémar, de Cambis, de Chapus, de Châteauneuf-d'Entragues, d'Escalis, d'Etienne, l'Evêque de Saint-Etienne, de Florence, de Fougasse, de Franconi, de Galiens des Issards, de Gérente, de Lauris-Taillades, de Malet, de Manville, le Meingre de Boussicaud, de Panisse, de Ravel, de Rodulph-Limans, de Raousset d'Aurons, de Sade, de Seytres, etc.

Armes de gueules, à une étoile à huit rais d'argent; au chef d'or, chargé d'une aigle de sable.

DAMBELIN; maison d'ancienne chevalerie, qui possédait la seigneurie de Dambelin, village du bailliage de

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Baume, au comté de Bourgogne, qui relevait du comté de Montbéliard. Joseph, Simon, Guy et Jeannon, suecessivement seigneurs de Dambelin, firent des donations dans le douzième siècle, à l'abbaye du Lieu-Croissant, dite depuis des Trois-Rois, et à d'autres monastères, qui en ont conservé les chartes.

Jean de Dambelin, chevalier, reprit en 1310, pour certains fiefs, de Guy de Granges, seigneur de Grammont, et épousa en 1338 Alix de Raincourt. It paraît ávoir eu de ce mariage, Marguerite de Dambelin, ma→ riée vers 1380, à Jean de Saint-Mauris, chevalier, la→ quelle dut être la dernière de cette maison, puisque, dès cette époque, ses fiefs se trouvent tenus par celle de Saint-Mauris en Montagne, et qu'on ne voit plus depuis de traces, ni dans les archives, ni dans les auteurs, de la maison de Dambelin.

Armes d'or, à trois macles de sable.

DE DAMPMARTIN. Jean-Antoine-Roch de Dampmartin, né à Uzès, dans le bas Languedoc (aujourd'hui le département du Gard), le 25 décembre 1727, appartenait à la famille de Lacroix de Castries, par une double alliance; son grand-père avait épousé en 1691, demoiselle Anne de Lacroix-Caudillargue, et l'une de ses tantes avait épousé M. le baron de Lacroix, seigneur de Gaugeac. Son père, qui avait accompagné M. le cardinal de Polignac à Rome, en qualité de gentilhomme d'ambassade, le fit, dès 1740, entrer en qualité de sous-lieutenant dans le régiment de Limosin, infanterie. Devenu capitaine au même corps, il fut pourvu du grade de colonel à la suite de l'infanterie, en 1755, nommé commandant de la ville et pays d'Uzès, en 1756, et décoré de la croix de Saint-Louis, en 1761. Il épousa, en 1753, mademoiselle Jeanne-Elisabeth-Josephe de Venant, fille aînée du marquis d'Yvergny, d'une des plus anciennes familles de la noblesse d'Artois. De ce mariage sont nés quatre enfants, dont deux morts en bas âge, une filte mariée au baron de Fontarèche, et décédée sans laisser de postérité. Le quatrième suit :

Anne-Henri de Dampmartin, né à Uzès, le 30 juin 1755, entré au service dans le régiment de Limosin, infanterie, en 1770, capitaine de cavalerie dans le régi

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