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11486, à Fontainebleau', pour la fondation de deux ca nonicats dans le prieuré de Bethisy. Ebrard de Bethisy, est nommé dans un charte de l'an 1167 d'Odon d'Or léans, par laquelle ce dernier, étant sur le point de partir pour la Terre-Saintel, vendit pour quarante livres de bien, monnaie d'Orléans, aux religieux de Bonne-nou→ velle de cette villet Pierre de Bethisy, puîné de sa maison quitta le Valois vers l'an 180, et vint s'établir en Picardiely acquit une terre située près de Camp-Vermont et de Mezières, à laquelle il donna le nom de Be hisy-Arbonnières, qu'elle porte encore au jourd'hui. Il est qualifié seigneur de Roquencourt, et prévôt d'Amiens,dans une donation qu'il fit, au mois de septembre 1212, à l'abbaye de Saint-Jean-lès-Amiens, du consentement de ses enfants. Jean de Bethisy, che→ valierisson fils,ɔ fit, donation à l'abbaye du Gard, au mois de mars 1216, d'un fief mouvant de Péquigny, du consentement de Marguerite, sa femme, et de Pierre, Jean et Robert de Bethisÿjsses enfants. Jean de Be-t thisy, chevalier, fut seigneur de Bethisy, de Roquencourt et de la Vicogne-lès-Naurs. Renaut de Bethisy, chevalier, son oncle (époux d'Emmeline, et père de Jean et de Simon de Bethisy, ce dernier chanoine d'Amiens), avait fait donation, au mois d'octobre 1222, à l'abbaye de Corbie, d'un moulin situé proche Compiègne, de la valeur de dix muids de froment. Jean de Bethisy, par des lettres du mois de mars 1224, consent, pour rem plir l'obligation de son oncle, d'en passer par l'avis d'Albert de Harbonnières et de Pierre Cloet; et, en cas qu'ils ne s'accordent pas, de choisir M. Hugues, che-> valier, seigneur de Fouilloy; et, en cas que sa terre de Roquencourt ne suffise pas pour fournir ce froment, d'en prendre sur sa terre de la Vicogne-lès-Naurs; s'obligeant d'y faire consentir, sa femme, ses enfants et sa mère cet a : acte scellé du sceau de ses armes. Après lui on trouve que Philippe de Bethisy, possédait un fief à Aiencourt, mouvant de l'abbaye de Fécamp, en Normandie. Le Roi lui fit don de deux fiefs en la châtellenie de Tancarville l'an 1245, suivant un registre de la chambre des comptes. Un autre Philippe de Bethisy (probablement fils du précédent) fut maître-enquêteur des eaux et forêts de France, depuis l'an 1320 jusqu'en 1323 (charge qui fut depuis celle de grand-maître des

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eaux et forêts de France). Il fut chargé de faire la prisée et estimation de la terre d'Ermenonville, lorsque Guillaume le Bouteiller la transporta au Roi. On trouve encore dans les anciennes remarques de la noblesse de Beauvaisis, pages 134 et 271 que le seigneur de Candeville maria sa fille, l'an 1339, àAntoine de Bethisy.

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La filiation de la maison de Bethisy, établie sur les preuves qu'elle a faites lors de la recherche, où elle a été maintenue le 6 novembre 1710, et notamment sur les preoves faites au cabinet des ordres du Roi pour l'obtention des honneurs de la cour, remonte à Jean, Ia. du nom, chevalier, seigneur DE BETHISY, qui servit ent cette qualité dans les guerres de son temps, sous la charge de Raoul, comte d'Eus et de Guines, et se trouva à Harfleur et à Caen, comme il appert d'un rôle de la chambre des comptes de Paris commencé le 10, et fini le 26 juillet 1346.

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Sa descendance est rapportée dans le tome fer de l'Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, des grands dignitaires de la couronne et des principales maisons et familles nobles du royaume, où sont rappelés les services distingués de cette maison, qui a donné dans la haute prélature, un évêque d'Uzès, sacré le 16 janvier 1780, mort à Londres, en 1817; et, dans la carrière des armes, plusieurs vaillants chevaliers dans les quatorzième et quinzième siècles, et depuis, trois gentilshommes de la maison et de la chambre de nos Rois; un chevalier de l'ordre du Roi, des capitaines des ordonnances, des gouverneurs de provinces et de places,' des colonels et mestres-de-camp d'infanterie et de cavalerie, cinq lieutenants généraux, et un maréchal-descamps et armées du Roi. Elle s'est alliée aux maisons d'Acary, d'Aussy, de Beaufort, de Beynast, de Biencourt, de Blottefière, de Brouily, de Candeville, de Cardevaque, de Conty-d'Argicourt, de Danglos, d'Encre-de-Rouveret, de Formessent, de Grouches, de Hamegicourt, de la Houssaye, de Lesquevin, de LevisCharlus, de Ligne-Moy, de Longueval, de Louven court, le Maire, de Meynier de la Salle, de Milly, de Montenay, d'Ogletorp, de Perdrier, de Rohan-Montauban, de Souchon des Préaux, Tartéron de Montiers',) du Tillet, le Vennier, de Warluzel, etc., etc. Cette maison a pour chef actuel ing

CXI. Eugène-Eustache, comte de Bethisy, né à Montiers le 5 janvier 1739, lieutenant général des armées du roi à prendre rang du 1er janvier 1801, grand'croix-de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, nommé gouverneur de la douzième division militaire, en 1816, et premier grand-croix de l'ordre du Phénix de Hohenlohe, en 1817. Il a épousé le 24 mai 1767, Adélaïde-Charlotte-Marie-Octavie du Deffand, fille unique et héritière d'Eustache, marquis du Deffand, seigneur de Saint-Phal, de la Selle etc., et de Marie du Puy. d'Igny. De ce mariage sont issus :

1o. Charles dont l'article suit :

2o. Anne Julie de Bethisy, mariée le 6 octobre 1795, avec Michel Adam, comte de Grabowski, né à Varsovie, entré au service de France en 1775, colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et de l'ordre de Cincinnatus. De ce mariage sont issus:

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a. Adam-Charles, comte de Grabowski, né à Paris, le rer. juin 1797, entré aux mousquetaires noirs, le 22 juillet 1814. Il a suivi le roi à Gand.

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b. Octavien-Edouard, comte de Grabowski, ně à Paris le 3 août 1800, entré au service dans la légion de Hohenlohe, en 1816, sous-lieutenant dans la légion de Seine-etOise, du 4 juin 1817

-130. Deux demoiselles, mortes en bas âge.

XII. Charles, comte de Bethisy, né en 1770, maréchal des camps et armées du Roi, à prendre rang de 1809, nommé en 1817, brigadier d'une brigade composée des troisième et sixième régiments de la garde du Roi, et le 1er. mai 1821 commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, a épousé 1o. en 1790, Gabrielle-Eléonore-Brigitte de Cardevaque d'Haerincourt, sa cousine, morte en 1793, et le fils qu'il avait eu d'elle, en 1799 2o. le 10 juin 1806, Adèle-Mathilde-Emmanuelle de Guernonval d'Esquelbecq, fille de Henri-Louis de Guernonval, marquis d'Esquelbecq, vicomte de Ledringhem, etc., et de Catherine-Marie de Briou; de ce mariage sont issus :

1o. Richard - Henri-Charles de Bethisy, né le 19 août 1809;

2o. Alfred – Charles- Gaston de Bethisy, né le 10 mars 1815.

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Armes d'azur, fretté d'or. Supports: deux lions ayant chacun un casque sur la tête, somme d'un pélican qui se perce le sein pour nourrir ses enfants. Couronne de marquis. Devise: Et virtus et sanguis.

.BILLATTE DE FAUGÈRE. François Billatte, jurat de Bordeaux, aïeul de François-Hyacinthe Billatte de Faugère, demeurant à Bordeaux, fut annobli par lettres-patentes en forme de charte, du mois de juillet 1722. Ses descendants ont été maintenus par arrêt du conseil du 31 août 1773.

Armes: D'azur, au château d'argent.

DE BLANDANS; maison de race de l'ancienne chevalerie du comté de Bourgogne, qui tirait son nom des fief, village, château et tour de Blandans, au bailliage de Poligny. Elle s'est éteinte dès le commencement du seizième siècle. On trouve nombre de chevaliers, écuyers et damoiseaux de ce nom, depuis l'an 1300 jusqu'en 1480, dans les rôles des compagnies nobles d'hommes d'armes, déposés à Dijon, et des titres des mêmes siècles, épars en l'officialité et autres dépôts et archives, ainsi que des actes de réception aux mêmes époques, dans plusieurs chapitres nobles, tels que Baume et autres, Golyt, Dunod, dom Plancher, etc., citent plusieurs de ces anciens gentilshommes, rapportés avec la qualification de chevaliers, figurant avec l'ancienne noblesse du pays. Cette maison a toujours contracté des alliances distinguées. : Armes : D'azur au chevron d'or, accompagné de trois annelets de même.

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DE BLANQUET DE ROUVILLE ET DU CHAYLA. Cette famille, connue dans le Gévaudan dès-avant l'an 1400, a, comme beaucoup d'autres maisons du Languedoc, perdu la plupart de ses titres par le fait des guerres de religion, qui désolèrent si long-temps cette province; et ceux qui avaient échappé aux désastres causés par ces tems désastreux furent égarés ou brûlės

pendant la peste, qui, en 1720, désola le Gévaudan. Tous ces faits sont énoncés dans des ordonnances rendues en faveur de cette famille, l'une par M. de Bernage, et l'autre par M. le comte de Saint-Priest, intendants en Languedoc, les 1er. décembre 1715 et 28 octobre 1757. Cette maison subsiste en deux branches.

PREMIÈRE BRANCHE.

Charles de Blanquet, chevalier, baron de Rouville, vicomte de Trébons, conseiller au parlement de Toulouse, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire, le 7 juillet 1794, à l'âge de trente sept ans, a laissé six enfants de son épouse, Mlle. de Vieux, fille du baron de Vieux et de N.... de Furnel.

Antoine-René Blanquet de Rouville, baron d'Altès, frère du précédent, ancien officier au régiment de l'Isle de France, épousa dame Jeanne-Félicité de Blanquet du Chayla, sa cousine, de laquelle il a laissé :

1o. Charles Blanquet de Rouville, né le 29 août 1792, bachelier;

2o. René Blanquet de Rouville;

3o. Dominique Blanquet de Rouville;

4o. Flavien Blanquet de Rouville;

5o. Eulalie, mariée à M. André, ancien membre
de la chambre des députés ;

6o. Julie de Rouville;
7°. Joséphine de Rouville.

SECONDE BRANCHE.

Armand-Simon-Marie de Blanquet, comte du Chayla, né le 9 mai 1759, vice-amiral, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, connu par son dévoûment à l'auguste maison de Bourbon, a épousé, en octobre 1790, Louise-Joséphine Brochard du Fresne. De ce mariage sont issus :

1o. Armand de Blanquet du Chayla, mousquetaire de la garde du Roi, en 1814, officier du génie, né le 26 février 1794;

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