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service de l'empereur, puis sergent-major et capitaine pour le service de Sa Majesté catholique. Cette famille a donné des officiers supérieurs et autres, au service des Souverains d'Espagne et d'Allemagne, et plusieurs officiers supérieurs au service de France, décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Elle s'est alliée aux maisons des Auberts de Courcelles, de Bethencourt, de Broide de Rambure, de Conemberg, le Gros de Havrec, de Lannoy, de Linard, de Marbois, de Namur de Dhuy, d'Obert de Grevillé, d'Oizel, de Saint-Vaast, de Sucre, de Waha, etc., etc.

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Armes d'azur à trois pots ou aiguières d'or à l'antique. Cimier un casque taré de front, couronné d'un bourrelet de baron, et sommé d'une couronne de marquis, dont est issant un cygne d'or. Supports: deux griffons, portant chacun une bannière, aux meubles et émaux de l'écu.

WATELET. Nicolas, receveur des deniers patrimoniaux de la ville de Réthel, par lettres du 11 mars 1680, puis conseiller, secrétaire du Roi, maison couronne de France en la chancellerie près la cour du parlement de Pau, pourvu le 24 août 1717 et reçu le premier septembre suivant, mourut le 14 décembre 1718. Il avait eu pour femme, en premières nôces, Claude Tiercelet, et en secondes nôces, Anne Torchet de la Chapelle. Sa première femme l'avait rendu père de Nicolas-Robert Watelet, écuyer, successivement avocat au parlement, conseiller du Roi, payeur des rentes de l'Hôtel de Ville de Paris, et receveur-général des finances de la généralité d'Orléans, pourvu le 10 juin 1729, lequel fut marié le 10 février 1716, avec Nicole-Elisabeth de Beaufort. D'azur, à l'ancre d'argent, acostée de deux étoiles du même.

DU WICQUET de Lenclos barons d'Ordre, seigneurs de Dringhen, de la Watine, des Prés, en Picardie; maison ancienne, originaire du Hainaut, où elle est connue depuis le cornmencement du quatorzième siècle. Lors de la recherche, en 1698, elle a fait preuves, par filiation, depuis Thomas du Wicquet, écuyer, vivant te premier septembre 1517. Cette maison a donné plu

sieurs officiers supérieurs, un maréchal-de-camp, etc., et est alliée aux familles du Blaisel de Campagne, de Feramus, de Humières, de Lardé, de Lastre de Pernes, de Leclitte, Monque, de Poucques, le Roy, Vaillant, etc., etc.

Armes de sinople, au chevron d'argent accompagné de trois rustres du même.

DE WILLAFANS; maison distinguée parmi celles de race d'ancienne chevalerie du comté de Bourgogne, tirant son nom d'un bourg et château-fort du bailliage d'Ornans, remarquable par ses nombreuses et grandes alliances, et l'étonnante quantité de chartes et titres des douzième, treizième et quatorzième siècles que l'on retrouve encore sur son nom dans tous les dépôts d'actes et. archives du pays, quoiqu'éteinte dès le seixième siècle dans les maisons de Vaudrey et de St.-Mauris-Châtenois, portant pour la plupart les qualifications de chevaliers et de sires de Willafans, de Say, de Bersaillin, etc.

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On y remarque des donations faites à l'abbaye de Corneux, par Cécile de Willafans, en 1232, à celle du Lieu Croissant, par Théodoric de Willafans, chevalier 1252 et 1180, à celle de Bellevaux, par Guiotte, fille de Jacob, sire de Willafans et de Say, chevalier, en 1268; une lettre d'Othon, duc de Méranie, au duc Hugues de Bourgogne, par laquelle il s'engage, en faveur d'autres conditions réciproques, tant envers lui duc de Bourgogne, qu'envers le Seigneur Thiébaud de Neufchatel, le seigneur Furcon de Beaujeux, maréchal de Bourgogne, le seigneur Jacques de Willafans et le seigneur Henri Lallemant, à leur prêter défense, aide et conseil, de 1244.) Les historiens de Bourgogne rapportent les noms et filiations d'un grand nombre de seigneurs de cette maison, chevaliers, damoiseaux ou écuyers, figurant toujours dans les actes parmi la haute noblesse, et portés sur les rôles d'hommes d'armes des quatorzième et quinzième siècles. Les registres des chevaliers de St.-Georges font foi que plusieurs chevaliers de cette maison y furent reçus au quatorzième siècle, à l'époque de la première restauration de ce corps illustre de noblesse, et fréquemment depuis; et leur nom se voit également reçu dès cette époque dans tous les anciens chapitres nobles du pays et parmi les chevaliers du Temple.

L'opinion des auteurs bourguignons qui en font mention, est que cette maison est une branche de celle de Cicon, très-marquante depuis l'an 1000, qui portait: d'or à la fasce de sable. Its en citent les titres du onzième siècle; mais pour ceux qui n'en ont pas connaissance, il reste du moins pour certain qu'en effet elle en relevait, et que leurs possessions étaient voisines, mais! qu'elle a constamment depuis l'an 1132, porté le nom de Willafans.

Armes d'argent, à la bande de sable, cotoyée de deux bâtons de même, et chargée de trois coquilles d'or.,

de WILLOT DE BEAUCHEMIN; famille originaire de Franche-Comté, qui a donné un évêque de « Salone, par bulles du mois de juillet 1474, dans la personne de Philibert Willot, inquisiteur général de la foi au comté de Bourgogne en 1459. Chevalier (1) dit qu'il était d'une ancienne famille de Poligny, et le croit fils de Renaud Willot, vivant en 1423. Etienne Willot se trouve nommé parmi ceux qui, l'an 1460, possédaient des biens et maisons à Poligny, La filiation de cette famille est établie par titres depuis Jean de Willot, seigneur d'Aunoire et de Beauchemin, l'un des gentilshommes de la reine Catherine de Médicis et gouverneur du château de Montereau l'an 1560. On compte parmi ses descendants plusieurs officiers et un maréchal-de-camp, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

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Armes: d'azur, à trois têtes de lion d'or, lampassées de gueules. Devise: Is mihi pro aris et rege animus.

DE WISMES; terre en Artois, près Saint-Omer, érigée en baronnie en 1759, pour la famille de Blocquel-de-Croix, d'une ancienne noblesse connue en Flandre dès la fin du douzième siècle.

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Armes d'argent, au chevron de gueules, accompagné de trois merlettes de sable.

(1). Mémoires historiques sur la ville de Poligny, 1769, in-4°., tome II, page 547.

Y.

D'Y, seigneurs de Seraucourt, en Champagne; maison issue d'ancienne chevalerie, originaire de Picardie, qui¿ a pris son nom de la terre d'Y, située près de Péronne. Elle remonte par filiation à Michel, seigneur d'Y, châ telain du château de Falvy, décédé avant le 7 novembre 1489. La branche des seigneurs, de Seraucourt az étéo maintenue par M. de Caumartin, intendant en Champagne, au mois d'octobre 1668; celle des seigneurs, de Seboncourt et de Béart, en Picardie, a été maintenue parti M. Bignon, intendant en cette province, le 24 janvier 1699. Cette maison s'est alliée avec les familles d'Aguisy. Allart, Apremont-Nanteuil, Le Bel de Sors, de Berry, de Proviseux, Le Blond, de Broye, Cauchon de Tourssur-Marne, Chamisat de Sevry, Duchesne de Verderonne, Le Convert, L'Escuyer, l'Espagnol de Bouilly, de Flavigny, de la Fons d'Happencourt, de Fontaines, des Fossés de Richemont, Freret de Montlaurent, Has-. quin, la Heurtière, de Grammont, des Lures de Montgon, de Lannoy, de la Motte, Nudelet, de Partenay,, du Passage, de Plantecorne, de Postel de Sons, de Rassin de Cramaille, de Sort de Villers, le Vain, de Vertus, Walon etc.

Armes d'azur, à trois chevrons d'or.

D'YEMBERGH-VAN-RHEMEN, seigneurs de Cortenhoorn; famille ancienne, originaire du duché de Gueldre, établie en Artois, depuis près de deux siècles. Elle a pour auteur Jean d'Yembergh- Van-Rhémen père de Théodoric d'Yembergh Van-Rhémen, seigneur de Cortenhoorn, l'un des nobles vassaux des pays d'o wer-Issel, marié avec Marie - Adrienne Droste aliàs Drosten, et vivant en l'an 1598: on ne peut malgré l'ancienneté de cette famille remonter sa filiation qu' cette époque. Elle a donné plusieurs capitaines, dont un décoré de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

IV.

34.

Armes de gueules à la fasce d'argent, surmontée de trois cannettes d'or contournées.

YON, sieurs de Launay et de la Riviere, en Normandie; famille qui a pour auteur Nicolas Yon, père de Michel Yon, écuyer, dont le mariage fût accordé le 5 février 1583, avec Julienne de Ponthis. Cette famille a été maintenue dans sa noblesse, par arrêt du conseild'état du Roi, du 9 août 1672, qui infirme une condamnation prononcée par M. de Boissy, le 16 juin 1667, et ordonne que son nom soit rayé du rôle des tailles. Nicolas et Thomas Yon, issus d'une autre branche de la même famille, furent maintenus, en 1667, par le même intendant, sur preuve de quatre degrés de noblesse. Cette. famille est alliée à celles d'Arcuis, de Brouault de Ste.Barbe, le Fillastre-des-Champs, Leudet et le Marchand de la Potherie.

Armes: D'or, à la bande d'azur, accompagnée en chef d'un lion de gueules.

YSORE D'HERVAULT, marquis de Pleumartin, en Anjou, par érection du mois de janvier 1653; maison d'ancienne chevalerie, qui reconnaît pour son premier auteur, Pierre Ysoré, vivant en 1145. Ses descendants ont eu des grades distingués dans les armées de nos Rois; d'autres ont été attachés à leurs personnes ou à leur maison, comme chambellans des rois Charles VI, Louis XI et Charles VIII; gentilshommes de l'hôtel et de la chambre, capitaines de 50 lances des ordonnances, etc, etc. Un grand nombre d'officiers de cette maison sont morts au champ d'honneur'; d'autres ont été couverts d'honorables blessures; plusieurs ont été décorés du collier de l'ordre du Roi, avant et depuis l'institution de celui du Saint-Esprit; un a été nommé chevalier de ce dernier ordre, le 8 novembre 1651, et est mort avant d'avoir été reçu. On compte dans cette illustre famille, un vice-amiral de Guyenne, plusieurs colonels et mestres de camp d'infanterie et de cavalerie, un capitaine de vaisseaux, des gouverneurs de places et de subdivisions militaires, et plusieurs conseillers-d'état. Elle a donné un évêque de Condom, puis archevêque de Tours, mort en 1716. Cette famille a obtenu les honneurs de la cour,

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