Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

Armes: De gueules à la fasce échiquetée d'or et d'azur de trois tires, accompagnée de trois têtes d'aigle arrachées d'or, celles du chef affrontées.

LE VALOIS, seigneurs de Murçay, de Vilette, d'Escoville, etc., en Normandie ; cette famille, une des plus anciennes de Normandie, et des plus distinguées par ses services et ses alliances, remonte sa filiation à Jean le Valois, sieur d'Escoville et du Ménil-Guillaume, lequel comparut à la montre des nobles du bailliage de Caen le 24 mars 1511, en habillement de brigandine et de salade, et eut pour fils, Nicolas le Valois, seigneur des mêmes lieux d'Escoville et de Ménil-Guillaume, dont le mariage fut accordé le 7 avril 1534, avec Marie du Val, veuve de noble homme et sage maître Nicolas de GrandElle a donné un écuyer de la petite écurie du Roi, et son maître-d'hôtel ordinaire en 1638, puis conseiller de Sa Majesté en son conseil d'état et privé en 1647; un capitaine de vaisseau en 1672, nommé chef d'escadre en 1686, lieutenant-général des armées navales en 1689, commandeur de l'ordre militaire de SaintLouis en 1697, puis grand-croix du même ordre, et lieutenant-général au gouvernement du Bas-Poitou. Cette maison a aussi donné des officiers de terre de divers grades, dont un brigadier des armées du Roi en 1695.

rue.

Parmi les alliances directes de cette famille, on cite les maisons d'Aubigné, de Beaumont-Gibaud, de Bourdon de Vilette, des Champs de Marcilly, de ChâteauNeuf d'Ardin, le Moine de Villiers, de Montmorin Saint-Herem, de Tubières de Pestels, de Caylus, etc.

Armes : D'azur au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent; au chef du même chargé de trois roses de gueules.

DE VAREILLES DE ROCHES, famille noble du Poitou.

I. N... DE VAREILLES, seigneur de Roches et de SaintHilaire, fut père de ;

1o. Pierre-Anne, qui suit;

2o. Jean-Baptiste de Vareilles, fait aide-major au régiment de Piémont, infanterie, le 30 août 1718, capitaine, le 22 juin 1720, mort, en 1739, capitaine aide-major, et chevalier de Saint-Louis.

II. Pierre-Anne de Vareilles, chevalier, seigneur et baron de Roches, rendit hommage au Roi, le 4 mars> 1716, pour la terre de Saint-Hilaire de Ligné, près Chize, et mourut le 22 janvier 1717; il eut pour fils:

[ocr errors]

1. Jacques-Charles-Louis, qui suit;

2. Louis-Melchior de Vareilles, capitaine aidemajor d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, père, entr'autres enfants, de demoiselle N... de Vareilles de Roches existante.

III. Jacques-Charles-Louis de Vareilles, écuyer, seigneur de Saint-Hilaire, fut fait lieutenant au régiment de Piémont, en la compaguie de son oncle, en 1733, capitaine en 1742, et chevalier de Saint-Louis en 1745. II fit toutes les campagnes des guerres de son temps, et les blessures considérables qu'il avait reçues, le forcèrent à demander sa retraite en 1750. Il rendit hommage au Roi pour la terre de Saint-Hilaire, le 4 février 1775; ses enfants furent :

1o. Louis-Charles, qui suit ;.

[ocr errors]

2°. Daniel-Pierre de Vareilles de Roches, vicairegénéral de S. E. Monseigneur le cardinal de Périgord, archevêque de Rheims, mort à la communauté des prêtres de Saint-Sulpice, à Paris. 3. Dominique de Vareilles de Roches, décédé père de deux filles,

a. Marthe de Vareilles de Roches, mariée à René-Auguste de la Couscage, dont deux fils; b. Marie-Joséphine de Vareilles de Roches, mariée à Gabriel-Alexandre-Joseph d'Andigné, dont un fils et deux filles;

IV.Louis Charles de Vareilles de Roches, chevalier, né à Loudun, le 1er juillet 1752, entra, en 1771, officier dans le régiment provincial de Poitiers commandé par M. le marquis de Saint-Simon; fut fait lieutenant dans la compagnie de M. de Bombelles en 1773; rendit hommage au Roi pour la terre de Saint Hilaire, le 15 décembre 1785; assista avec Dominique de Vareilles de Roches, son frère, par procuration à l'assemblée de la noblesse du bailliage de Poitiers; émigra, ainsi que Daniel-Pierre, au mois de janvier 1792, et fit les campagnes de l'émi

gration. Il a été nommé chevalier de Saint-Louis, le 31 octobre 1815, a été admis à la retraite de capitaine, le 18 janvier 1816; et S. M. Louis XVIII lui a accordé une pension de 600 fr. pour solde de retraite de ce grade, par décision du 30 mars de la même année. Il n'a qu'une fille, Marie-Dominique de Vareilles de Roches, mariée, en mai 1816, à Jean-Edouard de Farouil, ancien officier au régiment de Chartres, infanterie, qui a émigré et est chevalier de Saint-Louis.

Armes: D'or au chef de gueules. Couronne de Marquis. Supports deux lions. Cimier : un lion issant, të→ nant sur l'épaule dextre un étendard.

DE VASSINHAC, marquis et comtes d'Imécourt. La maison de Vassinhac, l'une des plus anciennes et des plus considérables de la province de Limousin, dont elle est originaire, et de la Champagne, elle est maintenant établie, a pris son nom du château et de la tour de Vassinhac, situés dans le bas Limousin. Elle a possédé sans interruption la terre de son nom depuis le XIe siècle, jusqu'en 1677, qu'elle a passé dans des mains étrangères; et elle joignait à cette possession, celle des paroisses ou seigneuries de Colonges, Sailhac, Mier, Alvinhac, Carennac, etc..

L'illustration de cette maison est très-ancienne, puisqu'elle a été décorée de la chevalerie dès le temps de Philippe-Auguste, et au commencement du règne de Saint-Louis. Bertrand de Vassinhac était sénéchal d'Artus de Bretagne, vicomte de Limoges en 1300; N.... de Vassinhac, à qui des mémoires donnent le nom de Barthelemi, commandait pour le Roi, dans la province de Guienne; il eut ordre de Philippe le Bel, de faire arrêter tous les Templiers de son commandement, au mois de février 1311. La plupart des descendans de Barthelemy de Vassinhac ont été, après l'an 1400, gouverneurs de la vicomté, ville et château de Turenne jusqu'en 1677.

Mais c'est particulièrement depuis le règne d'Henri IV, que cette famille s'est distinguée par les services les plus nombreux et les plus éclatans; à peine pourrait-on citer un seul de ses membres qui, depuis cette époque n'ait pas porté les armes, et servi son pays. Aussi op

peut dire avec raison qu'elle est toute militaire. Le père Daniel, dans sa Milice Françoise, cite comme une par→ ticularité bien remarquable, que dans les guerres de Louis XIV, neuf frères du nom de Vassinhac d'Imécourt étaient dans le même temps au service, avec leur père. M. de Louvois présenta au Roi, en 1686, M. d'I– mécourt le père, avec 8 de ses fils; le cadet qui servait aussi déjà, quoique fort jeune, ne s'étant pas alors trouvé à Paris. Le père était mestre-de-camp d'un régiment de cavalerie; il avait pour major son fils aîné, et quatre de ses fils étaient capitaines au même régiment.

Le Roi, charmé de voir tant de braves gens dans une même famille, leur fit un très-bon accueil. Cinq de ces jeunes gentilshommes furent tués depuis au service. Et ce qu'il y a encore de particulier, c'est que le père avait eu un pareil nombre de frères, qui avaient tous été pareillement tués en servant dans les troupes; il n'existe peut-être pas de famille noble en France qui ait, en si peu de tems, versé autant de sang pour la patrie.

La plupart des officiers sortis de cette maison, sont parvenus à des grades supérieurs : plusieurs ont été colonels ou mestres-de-camp d'infanterie et de cavalerie; trois furent brigadiers des armées; deux autres, lieutenants-généraux; et enfin deux furent tués dans le grade de maréchal de camp, l'un au siége de Verne, en 1704, et l'autre, à Asti, en 1705. Dans la prélature, elle compte un évêque de Vabres, dès 1364; et dans le même siècle, Audoin de Vassinhac occupait une charge à la cour des papes, à Avignon.

Cette maison a formé trois principales branches, dont deux sont éteintes; il ne subsiste plus que celle des seigneurs d'Imécourt, établis en Champagne, depuis en

viron deux cents ans.

Elle est connue depuis l'an 1011; et sa filiation, qui n'est presque pas interrompue depuis la fin du onzième siècle, est établie depuis l'an 1274, par une foule de titres originaux et autres monuments authentiques. Ses principales alliances sont avec les maisons d'Ailly, d'Apremont, d'Artense de Mier, de Belacher, de Beynac, de Bochard, de Boisverd, de Canolle, de Chauvelin, de ClermontTonnerre, de Comers, de Cornilh, de Coupigny, de Coussac, de Custine, de l'Espérac, de Garnier, de la 'Gorce, d'Hébrard, de Jacqueson, de la Lande, de

[ocr errors]

Livron, de Maillard de Lendreville et de Landre, de Malaguise, de Mensinhac, de Montheval, de Neftancourt-Vaubecourt, de la Plaze, de Pouilly, de Reilhac, de Rochefort - Saint-Angel, de Saint-Quentin, de Salviac de Vielcastel, de Sercey, de Streifft de Lawens. tein, de Toucheboeuf, de Vaudin-d'Imécourt, de Vaux, d'Yvory de Lamet, etc. Elle a pour chef actuel;

[ocr errors]

XVIII. Charles-Gédéon-Théodore DE VASSINHAC, comte d'Imécourt, sous-lieutenant des mousquetaires, Tre, compagnie, en 1814, lieutenant-colonel du corpsroyal d'état-major, attaché à la garde, chevalier de la Legion-d'Honneur, qui a épousé, en 1808, demoiselle Albertine-Constance-Philippine-Joséphine de SainteAldegonde, fille de très-haut et très-puissant seigneur messire Louis-Charles, comte de Sainte-Aldegonde, de Noircarme, d'Hust et du Saint-Empire romain, marquis de Callembercq, lieutenant des gardes du corps du Roi, compagnie d'Havre, chevalier de SaintLouis et de la Légion d'Honneur, et de très-haute et très-puissante dame madame Marie-Madeleine-Joséphine de Bouchet-Sourches-de-Tourzel, petite-fille de madame la duchesse de Tourzel, née de Croy d'Havre, gouvernante des enfants de France. De ce mariage sont

nés

ཉྙམ།¢ ¥,,,,

19. Charles-Ferdinand-Philippe, né le 19 septembre. 1808;.

2o. Charles-Edmond-Marie, né le 12 juin 1812; 3. Charles Louis-Xavier, né le 2 décembre 1814; 4°. Arthur-Charles-Paul, né le 30 décembre 1816; 5. Charlotte-Henriette-Louise-Juliette, née le

3 avril 1819.

Armes D'azur, à la bande d'argent, bordée de sable. Supports deux sauvages.

Nóta. La généalogie de cette maison est imprimée dans le tome XVII du Nobiliaire universel de France, pag. 308 et suiv.

[ocr errors]

DE VATHAIRE, seigneurs de Boistaché de Montreparé, de Charmoy, de Guerchy, du Fort, etc.; famille ancienne, qui subsiste en Bourgogne depuis le quinzième siècle. Une antique tradition porte qu'elle est originaire

[ocr errors]
« ZurückWeiter »