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joints à ces princes, ayant, après leur départ, détruit la forteresse du Saucy, Henri, pour s'en venger, porta le fer et le feu aux portes de Metz; il s'y établit et força cette ville à faire avec lui un traité par lequel, au moyen de bons subsides, il consentit à faire la guerre pour elle. En 1420, le même Henri, seigneur de la Tour-enVoivre, attaqua la ville de Verdun, qui avait brûlé sa forteresse de Balaicourt; il la contraignit à une indem→ nité annuelle, et à le créer son gouverneur.

Alliances. Les maisons de Luxembourg (1), de Saluces et plusieurs de l'ancienne chevalerie, ont eu des femmes. de cette maison.

Celles qui y sont entrées pour la perpétuer, sont:

Du Bos, d'Estrepy, de Hainemont, de Conflans, de Lenoncourt, de Puxe, de Fiquelmont, de Gourcy Desarmoises, de Baillivy, de Jubainville, de Rouard, de Richecourt, de Soyecourt, d'Heillimer et de la Higourdais.

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Il existe deux branches de la maison de la Tour-enVoivre. La cadette s'est établie en Allemagne, par le lieutenant-général, comte de la Tour-en-Voivre, Jeandelise, frère de la dame chanoinesse de Remiremonti elle est sortie de la branche aînée, en 1509, par Encherin, fils cadet de Guillaume et de Marie de Fiquelmont. Entre plusieurs terres, elle avait eu celle de Jeandelise, dont elle a pris le nom, et qui est rentrée, en partie, à là branche aînée, par acquêt nouveau.

La branche aînée se compose des trois fils du feu comte François-Hyacinthe de la Tour-en-Voivre, che valier, commandeur de l'ordre de Saint-Etienne de Toscane, lieutenant - général au service d'Autriche, chambellan et capitaine des gardes en Toscane, issus de son mariage avec la fille de S. Ex. le comte de Richecourt, grand-prieur de Perouge, marquis souverain de Treschietto, ministre et gouverneur-général du grand duché de Toscane, pour l'empereur François Ier.

savoir:

1o. Le comte Emmanuel de la Tour-en-Voivre

(1) Hist.. des Grands Officiers de la Couronne, art. Lenoncourt.

chevalier, commandeur de l'ordre de SaintEtienne, colonel et chambellan de l'empereur d'Autriche, qui n'a point eu d'enfants de son mariage avec mademoiselle de Soyecourt, fille du comte de Soyecourt, et de mademoiselle de Bérenger;

2o. Le comte François - Charles de la Tour-enVoivre, chevalier, commandeur de St.-Etienne, grand'croix des ordres de Saint-Georges, de Saint-Maurice et de Saint-Lazare, grand officier de la Légion-d'Honneur, lieutenant- général, vice-amiral et inspecteur-général de la marine de S. M. le roi des Deux Siciles, qui a de Henriette comtesse d'Heilimer, dame de la Croix étoilée, et gouvernante des enfants de Sicile, son épouse, quatre enfants:

a, Charles, né à Naples, le 8 janvier 1797, lieutenant dans la garde royale de Naples; b. Emmanuel, né à Naples le 8 janvier 1800, lieutenant dans la même garde;

c. Suzanne, née à Naples le 16 octobre 1802, mariée, le 1er juillet 1818, au comte Achille de Méffray-Césarge, et dame de S. A. R. madame la duchesse de Berri ;

d. François, né à Palerme le 5 avril 1806, élève de la marine.

3o. Le comte Charles-Dominique de la Tour-enVoivre, né le 19 août 1755, sous-lieutenant au régiment de Schomberg, le 1er juin 1772; capitaine au même régiment, le 28 février 1778; officier supérieur dans le corps de la gendarmerie, et lieutenant-colonel, le 27 juillet 1784, avec finance de soixante mille francs, qui lui est encore due; colonel, le 30 mars 1788; chevalier de St.-Louis, le 2 juin 1790. Il a joint l'armée des princes à Coblentz, et a contribué de ses deniers à recréer le corps de gendarmerie, sous le nom d'hommes. d'armes à cheval, avec lequel il a fait la guerre en qualité de capitaine de la compagnie Dauphin, jusqu'au licencîment; appelé par ses services et par les anciennes ordonnances, au grade de maréchal de camp, du 27 juillet 1798, il l'a obtenu

au retour du Roi. Il n'a point d'enfants de mademoiselle de la Higourdais, son épouse, dame de la Croix étoilée. Il avait fait ses preuves de cour en 1784, et monté dans les carrosses, le 1er. mai de cette année.

Pour la filiation, voyez le Mémoire de M. Chérin, au Roi, inséré au VI volume du Nobiliaire de M. de SaintAllais, p. 204; on peut aussi consulter pour l'ancienneté et les illustrations de cette maison, Husson l'écossais, Bermann, les Chroniques de Metz, l'Histoire ecclésiastique de Verdun, de 1745; celle de Lorraine, par D. Calmet, tom. II, p. 712 et 713; celle de SaintLouis, par Felibien, p. 334; celle ecclésiastique, de Fleuri, t. XXI, p. 341; Gallia Christ., t. II, p. 600; la Biographie, par Chaudon et de Landine, vol. I, pages 543 et 544..

Armes: Ecartelé, aux 1 et 4 de gueules, à trois lions d'argent; aux 2 et 3 de sable, à la fasce d'argent, accompagnée de trois pates de lion du même, deux en chef contre-onglées, et l'autre contournée et mouvante de la pointe de l'écu.

ses

DE TRÉVILLERS, maison d'origine chevaleresque, éteinte depuis trois siècles, et qui tirait son nom de la seigneurie et village très-considérables de Trévillers, aux montagnes du comté de Bourgogne. Quelques auteurs et manuscrits, la font descendre d'une branche de la maison de Montbéliard; mais, n'en ayant pas les preuves sous les yeux, on ne citera ici que les circonstances qui viennent à l'appui de cette assertion: telles sont armoiries, qui sont les mêmes, à la brisure près d'une croisette, le rang et les alliances distinguées de cette maison, la conformité assez remarquable de ses noms de baptême, le voisinage de possession et de domicile, et sa vassalité constante de Montbéliard. Quoi qu'il en spit, l'on trouve dans les archives du comté de Bourgogne, une foule de titres, depuis Humbert, seigneur de Trevillers, rappellé dans des donations faites au monastère de Lieu-Croissant, sans date, mais indiquées par le nom de Narduin, qui en fut le premier abbé vers 1130. Humbert, son fils, fut témoin d'autres actes faits par Odet, comte de la Roche, en 1170. Cette

maison a formé plusieurs branches, lesquelles, pour se distinguer, avaient adopté des sobriquets; ce qui a jeté une grande confusion dans les filiations,

Armes D'azur, à deux bars adossés d'or; brisés d'une croisette de mème en chef.

DE TRIMOND, seigneurs de Clumans, d'Aiglun et de Puymichel, en Provence. Cette famille est ancienne et parait originaire de Languedoc. Jean de Trimond, accompagna Charles, duc de Calabre, fils aîné de Robert, comte de Provence, lorsque ce prince (qui mourut en 1328), fut nommé gouverneur souverain de Florence. Trimond de Trimond était syndic de la ville de Carpentras en 1889. La filiation est établie depuis noble Pierre de Trimond, seigneur de la Panne et de la Tour, habitant de la ville de Digne, lequel acquit diverses parties des terres de Clumans et de Lambruisse, l'an 1320, Il fut substitué, l'an 1313, au testament de noble Guillaume de Trimond, damoiseau, son cousin, demeurant en Languedoc, Les descendants de Pierre de Trimond ont formé trois rameaux, qui ont donné des consuls de Nimes, des magistrats au présidial de la même ville, et quatre conseillers au parlement de Provence sont alliés aux familles d'Archail, de Baudun, de Bioules, de Bus, de Castillon-Cucuron, de Durand, de Fabre,, de Guerin, de Milan de Cornillon, de Pontevès-Gien, de Richieud de Mauvans, de Rochas-Aiglun, de Thomassin de Mazaugues, de Vaissière, de Villeneuve, etc. Armes: D'azur, à la cloche d'argent, surmontée d'une croix fleurdelysée d'or.

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et se

DE LA TULLAYE, maison ancienne et distinguée de Bretagne, qui a fait ses preuves au cabinet des ordres du Roi, le 7 avril 1788, et a établi par titres sa filiation, depuis l'an 1408, tems auquel vivait Guillaume de la Tullaye, époux de Guillemette de Guitté. Ses descendants,seigneurs de Belle-Isle et du Plessis-Tison, avaient été maintenus dans leur ancienne extraction, par arrêt de la chambre établie pour la réformation de la noblesse de Bretagne, du 30 octobre 1668. La bränche de BelleIsle fut perpétuée sous la dénomination de seigneurs de Chambort et de la Jaroussaye. Les divers rameaux de

cette maison ont donné des conseillers au parlement de Bretagne, et des maîtres des comptes, et se sont alliés aux familles de la Barre-Binet, de la Blottière-Bitault, Bodart de Vauhart, du Bois de la Ferronnière, Bonnier de Boishamon, du Châtellier, de la Corbinaye, de Couasnon, Davy du Boro, Gauthier, Langlois, Lenfant, du Parc, de la Presse, Kicherot, Rogier de Crevy, de la Touche de la Mareschée, de Vaucouleurs, de la Villeon, etc., etc.

Armes. D'or, au lion de gueules.

DU VACHE, seigneurs de Vatillieu et de Monteynard, barons de Château-Neuf, de l'Albenc, etc, en Dauphiné. La filiation de cette famille remonte à Guillaume du Vache, et Catherine Brenier sa femme, qui vivaient en 1413; elle a donné nombre de magistrats distingués au parlement de Grenoble. Cette famille a des alliances directes avec les maisons d'Arsac, de Colomb, de Mistral de Montmirail, de Monteynard, de Simiane la Coste, etc., etc.

Armes D'argent, à la Vache de gueules, au chef d'azur..

LE VACHE. Cette famille paraît éteinte depuis plusieurs siècles; elle a donné un second président à mortier, au parlement de Paris, en 1344, dans la personne de Jacques le Vache, mort l'an 1365.

Armes D'or, à trois rencontres de vache de gueules. ... DE VALLES, sieurs du Plessis, etc., en Normandie; famille qui prouve sa filiation, depuis René de Valles, seigneur de Boisnormand, marié avec Anne de Hallebout, et vivant le 17 avril 1564; lequel eut pour fils, Jacques de Valles, écuyer, sieur du Plessis, homme d'armes de la compagnie de monseigneur le Dauphin, l'an 1604; mari de Catherine de Malortie qu'il épousa avant l'an 1608. On compte dans cette famille un maître particulier des eaux et forêts, et un chevalier de Saint-Louis; elle a été maintenue dans son ancienne extraction, le 12 juillet 1667, et a fait des preuves pour Saint-Cyr, en 1735; elle a contracté des alliances directes avec les familles le sieur de Sainte-Catherine, de Collon d'Ambures, de Martainville, Viard de Rou gefosse, etc...b 195 19

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