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En 1580, Nicolas de Tartereau, écuyer, seigneur de Boiseval, comparut avec la haute noblesse de la vicomté de Paris, à la rédaction de la coutume faite en parlement à Paris. (Coutume de Paris de 1580).

Louis de Tartereau, écuyer, seigneur du Tremblay, el des Trois Maisons, gentilhomme ordinaire du roi Henri IV, capitaine de 50 hommes d'armes pour son service, épousa, en 1594, damoiselle Marie de Berthemont, fille de Charles de Berthemont, capitaine des gardes-du-corps de Henri III, roi de Pologne.

Ledit Louis de Tartereau, fut gratifié par Henri IV, d'une somme de mille écus, à prendre et percevoir sur la recette des états des trésoriers de l'épargne, en considération de ses services, et des blessures qu'il avait reçues à son service et auprès de sa personne; la dite donation datée de Fontainebleau, le 29 septembre 1593, signée Henri. Une seconde donation fut faite par le Roi, audit Louis de Tartereau, seigneur du Tremblay, au camp devant Noyon, etc. des deux tiers des revenus et fruits de tous les héritages, prés, vignes et blés, appartenants aux abbé et religieuses de Ste.-Geneviève-lèzParis, assis aux territoires d'Epinay et Chamfprosay, toujours en considération de ses services,

Louis Tartereau, seigneur du Tremblay, avait pour mère, Diane le Picard, laquelle avait pour aïeul, Guillaume le Picard, seigneur de l'Estelang, grand-maître de l'artillerie de France, en 1479; lequel Guillaume était issu de Jean le Picard, chevalier, grand-maître des arbalestriers de France, en 1298. (Voyez le P. Anselme, histoire des grands officiers de la couronne, et l'état militaire de France, depuis l'établissement de la monarchie présenté à Sa Majesté Louis XV, par M. de Mau de la Jaisse, de l'ordre de Saint-Lazare, le 26 juin 1734.)

Félix de Tartereau de Berthemont, qualifié très-noble seigneur, fils de Louis, et de damoiselle Marie de Berthemont, fut lieutenant pour le Roi de la ville et citadelle de Ham, et gentilhomme de monseigneur le comte de Soissons, premier prince du sang, en 1630. A cette même époque, cette famille a donné une dame d'honneur et un gentilhomme de la maison de Condé. La noblesse d'extraction de cette famille a été certifiée deux fois au Roi, par MM. d'Hozier, juges d'armes de la noblesse de

France; en 1693 et en 1748, pour l'admission à la maison royale de St.-Cyr; elle a fourni des chevaliers de St.-Louis, depuis l'institution de l'ordre, des officiers supérieurs de cavalerie et d'infanterie.

Anne de Tartereau de Berthemont, dame d'honneur de madame la princesse de Condé, épousa en 1630, François de Joumard, marquis d'Argence, et fit ses preuves des huit quartiers maternels exigés pour la réception de son fils Alexandre de Journard, marquis d'Argence, reçu chevalier de Malte, au grand prieuré de France de l'ordre de Malte, en 1634.

Armes: De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois tourterelles du même : cimier, une croix de gueules; devise Infractus et fidelis.

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On ne trouve pas d'érection de terre, concernant cette maison mais elle a le titre de comte dans des brevets militaires, et dans des jugements rendus par les tribunaux et par celui des maréchaux de France.

Cette maison existe en la personne de M. Charles de Berthemont, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier des ordres de St.-Louis et de Malte; et en celles de François de Berthemont, chevalier des ordres de St.-Louis, et de St.-Lazare de Mont Carmel, et de Dorothée de Berthemont, dame de la maison de St.-Cyr,

TAULIGNAN, terre située en Bas-Dauphiné, à une lieue de Grignan, sur la frontière du Comfat Venaissin, qui a donné son nom à une maison d'origine chevaleresque, qui a eu des possessions considérables dans le Dauphiné et au Comtat, entr'autres les seigneuries de Puymeras, des Marches, de Cleoux, du Puy, St.-Alexandre, d'Alcirac èt partie de la ville de Valréas, ainsi que la baronnie de Barrès. Elle a pour auteur Bertrand, seigneur de Taulignan co-seigneur de Valréas, qui fut l'un des seigneurs. qui, l'an 1120, souscrivirent l'acquisition faite par Rostaing, évêque de Vaison, d'une partie des dîmes de Valréas pour la somme de soixante-dix sols valentinois. Il fut l'aïeul de Bertrand II, seigneur de Taulignan, vivant en 1282 , depuis lequel la filiation de cette maison est établie. Elle s'est alliée aux maisons les plus considérables du Comtat et du Dauphiné, entr'autres avec celles d'Adhémar, d'Alleman de Champs, d'Astoaud de Mazan et de Murs, de Bertrand, de Bologne - d'Alençon, de

Bouvard de Roussieu, de Castellane-Adhémar, de Fou gasse, de Féléon et de Pontchoisy, de Morges de la Motte-Aynard, de Poitiers, du Puy-Montbron, de Rochemore de Rosans, de Seguins de Buisse, de Tesselis, de Tholon, de Truchenu, de Vaësc, 'de Briancourt, de Vassadel, de Vacquieras, etc., etc.

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Blonde de Barrès, baronne de Barrès en Vivarais, fut' mariée, vers l'an 1380, à Bertrand de Taulignan, IVo du' nom, et lui porta en dot cette baronnie. Depuis cette époque, les Taulignan ont toujours pris le titre de ba-' rons de Barrès et ont ajouté à leur écu les armes de cette maison, qui étaient d'argent à deux fasces de gueules. Une branche de cette maison existe encore en Vivarais celle de Barrès du Molard, et porte d'argent à trois barres de gueules, etc., au lieu de deux fasces, pour se distinguer de l'autre branche. La maison de Taulignan s'est éteinte dans celle de Blégier, qui est aussi fort ancienne dans le Comtat Venaissin, par le mariage de Françoise de Taulignan, baronne de Barrès, avec Joseph-François de Blégiers, seigneur d'Antelon, en 1666, dont la postėrité porte les nom et armes de Taulignan. Voyez BLEGIERS, au Supplément,

Armes des Taulignan, barons de Barrès : « Ecartelé » aux 1 et 4 de sable à la croix engrêlée d'or, cantonnée » de 18 billettes du même, 5 en chaque canton supé¬ »rieur, et 4 en chaque canton de la pointe de l'écu 2 qui est DE TAULIGNAN, au 2 et 3 d'argent à 2 fasces » de gueules, qui est DE BARRÈS.

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THIBOUST, seigneurs de Bailly, de Thionville, etc.; famille originaire de la ville de Paris. Elle a pour auteur, Robert Thiboust, seigneur de Bailly et autres lieux, reçu conseiller au parlement de Paris, en 1436; président au même parlement, le 10 mai 1454; mort en 1466. Il avait épousé Jeanne de Jouy, dame de Thionville en Beauce. Leur postérité a donné un autre président et plusieurs conseillers au parlement de Paris, ainsi que des officiers de divers grades aux armées de nos Rois, et s'est éteinte après s'être alliée aux familles de Baillet, Chambon de Soulence, Chartier, Créquy, du Drac d'Ay, de Feugerais, Mazoyer de Villeserain, Nicolaï, Pichon, la Place

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de Saint-Suplex, Poilloue, Ragueneau, Raguier, la Roque, Testu et Vaudetar.

Armes: De sinople, à 3 limaçons d'argent.

THIBOUT, seigneurs de Berry, comtes de la Chapelle et des Aulnois; famille originaire de l'Isle-deFrance, laquelle remonte à Nicolas Thibout, qui rendit hommage du fief de l'Epine, le 6 octobre 1481, et s'allia, le 28 juin 1491, avec.Marie Soutif, qui épousa, en secondes noces, Jacques le Sénéchal. Les descendants de Nicolas Thibout ont donné des magistrats au parlement de Paris, en la chambre du trésor et en la chancellerie; un premier fauconnier et chef du val de la fauconnerie du Roi, par brevet du 12 juillet 1626, un page de S. M., en 1699, et plusieurs officiers supérieurs de cavalerie. Ils se sont alliés aux familles d'Aubelin, de Foubert, de Refuge, de Senneton, Tambonneau, le Verrier, etc.

Louis-Auguste Thibout, comte de la Chapelle-Gauthier, épousa Marguerite-Charlotte de Grécourt, dont. il eut, entr'autres enfants,

Louise-Marguerite Thibout de Berry, mariée, le 19 mars 1757, avec Claude-Joseph de Bélot, chevalier, seigneur de Ferreux et de la Motte-Saint-Loup, capitaine du corps royal de l'artillerie et du génie, bailli d'épée, garde des concierges du palais, etc.

Armes Ecartelé, aux 1 et 4 d'azur, à l'étoile à 8 rais d'or; aux 2 et 3 d'or, à 2 perroquets adossés, becqués et membrés de gueules.

Dubuisson, t. II, p. 1og de son Armorial, donne pour armoiries aux seigneurs des Aulnois : D'azur, à la fasce d'or, chargée de trois feuilles de sinople, et accompagnée de trois glands du second émail.

DE THIERRY, barons de Saint-Baussant, en Lorraine.

I. Jean THIERRY, Ier. du nom, natif d'Etain, avocat, puis conseiller en la cour souveraine des grands jours de Saint-Mihiel, fut anobli conjointement avec Thierry, gouverneur des princes de Wurtemberg, et Nicolas

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Thierry (1), ses frères, et Regnault Thierry, leur oncle par lettres-patentes de l'empereur Rodolphe, données à Prague, en 1606. Jean Thierry fut confirmé par autres lettres-patentes de Henri, duc de Lorraine, expédiées à Nancy, le 26 mars 1613, où il est dit expressément, qu'il est issu de noblesse, du côté de sa mère-grande, » nommée damoiselle Marie Beufvin, fille de nobles » conjoints Regnault Beufvin, prévôt de Saint-Mihiel, » et damoiselle des Ancherins. » Par ces dernières lettrès-patentes, Jean Thierry fut autorisé à prendre les armes des Beufvin, qui sont, portent-elles: D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or, et en pointe d'un mufle de léopard du même; et pour cimier, un chapeau triangulaire d'or et d'azur, damasquiné et semé de larmes. Jean Thierry épousa Marguerite de la Réaulté, fille de Ferry ou Frédéric de la Réaulté, et d'Elisabeth Barrois. Il fit avec elle reprise, en 1616, de ce qu'ils avaient acquis, à Affléville, d'Antoinette de la Tour, veuve d'Hercule de la Forest. Jean Thierry fut depuis conseiller d'état du due Charles IV, et intendant de sa maison. Il eut, entr'autres enfants, Charles qui

suit :

II. Charles THIERRY, 1er. du nom, seigneur de SaintBaussant et de Dompremy, lieutenant-général au bailliage de Saint-Mihiel, épousa Marie Rutant, fille de Jacques Rutant, seigneur de l'Isle et de Gerbeuville, conseiller d'état, et de Françoise Pierron de Bittainvilliers. Marie Rutant épousa en secondes noces François de Bloise, seigneur d'Amblemont, dont elle n'eut point d'enfants. Elle rendit son premier mari, père de :

1. Nicolas Thierry de Saint-Baussant, qui fut major du régiment du prince de Commercy au service de S. M. impériale;

2o. Jean II, qui continue la lignée;

(1) Nicolas fut père d'André Thierry, baptisé à Etain, au mois de juin 1628, qui fut confirmé dans la noblesse concédée à son père, par lettres - patentes du doc Charles IV, du 10 juillet 1665, entérinées en la cour de Saint-Mihiel, par arrêt du 22 mai 1666.

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