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SIBUET (1), seigneurs de Saint-Ferréol et de Sèches, en Dauphiné; maison issue d'ancienne chevalerie, dont l'existence est constatée depuis Gullaude Siboud, chevalier, qui se rendit caution le 7 des calendes de juin 1262, de la dot de Blanchette Gaudin, épouse de Berlion d'Hauterive. Noble François Sibuet, damoiseau, fut présent au contrat de mariage de Guillaume de Chastelfard, chevalier, avec Béatrix de Murinais, fille de noble Odobert de Murinais, du 15 août 1395.

La noblesse de cette famille a été prouvée dans les révisions des feux de Clermont, des années 1455 et 1461, où furent compris Jean et Pierre Sibuet. Leurs descendants ont donné trois gouverneurs de la ville de Romans, deux gouverneurs de la citadelle de Die, et un chevalier de Malte, dans la personne d'Alexis de Sibeud de SaintFerréol, reçu au grand-prieuré de Saint-Gilles, en 1642. Ils ont contracté des alliances avec les maisons de Blanc, Bron la Liègue, Castillon Giraud de Pisnas, Juvent, Marcel de Blain, Moreton de Chabrillant, et autres des plus qualifiées du Dauphiné.

Armes D'azur, à 3 bandes d'or; au chef cousu de gueules, chargé d'une fleur de lys d'or.

SOULLIÉ. Jean Soullié, maître chirurgien, et anatomiste royal en l'université de Montpellier, fut anobli par lettres données à Versailles, au mois d'octobre 1722, pour les soins infatigables qu'il se donna pendant la peste qui affligea les villes de Marseille, et d'Aix.

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Armes D'argent, à deux branches, l'une de laurier, l'autre de palmier, de sinople, passées en sautoir et liées de gueules; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or, cotoyé de deux étoiles du même.

DE STRADA, seigneurs de Sarliève et de Cornon, en Auvergne. Cette famille, originaire de la Bohême, a pour auteur, Jacques Strada, écuyer, marié à Octilie Skinkin de Rosberg, native de Franconie, dont est issu

(1). L'orthographe de ce nom a beaucoup varié. On le trouve écrit alternativement, Sibeud, Sibued, Sibut, Siboud, Syboudi.

Octavio de Strada, er du nom, écuyer, seigneur de Rosberg, qui avait épousé Barbe de Lutzembourg. Elle fut confirmée par lettres-patentes du mois de mai 1641, dans la noblesse qui lui avait été transmise par ce même Jacques Strada, et autorisée à porter les mêmes armes qu'il portait, le tout en considération des lettres-patentes de l'empereur Rodolphe II, du 18 mai 1599, par lesquelles sa majesté impériale reconnaît la noble race d'Octavio de Strada, 2e du nom, son cher et fidèle courtisan. Les autres alliances de cette famille sont, entr'autres, avec les Fabrice de Grossain, Hoeufft du Croc de Bres soulière, etc, elc.

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Armes: D'or, à l'aigle couronnée de sable; coupé parti au 1 tiercé en fasce de sable, d'argent et de gueules; au 2 bandé de gueules et de sable.

DE SUAU, sieurs de la Croix, famille du Dauphiné, qui prouve son ascendance depuis Jean de Suau, lequel servit avec honneur Réné d'Anjou, roi de Naples, et comte de Provence en diverses occasions; ce fut lui qui contribua à rétablir l'autorité du roi Louis XI dans la ville de Gap, qué l'évêque avait tâché d'usurper; Gaspard de Suau, l'un de ses descendants, fit son testament f'an 1545.

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Armes D'azur, à trois chevrons d'argent; au chef d'or, chargé de trois étoiles de gueules.

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DE LA SUDRIE, seigneurs de Puchguizel, en bas Languedoc. Guillaume de la Sudrie, premier du nom, da➡ moiseau, seigneur de Calvairac, testa, le 30 septembre 1451, en faveur de son fils, Raimond de la Sudrie, seigneur de Calvairac, et de sa fille Crédiote de la Sudrie, à laquelle il légua 300 florins d'or pour sa dot. Par son, testament, il voulut être inhumé dans l'église paroissiale de Saint-Sauveur, du lieu de Puy-l'Evêque, en Quercy, en la chapelle de Saint Jean-Baptiste, lieu de la sépulture de ses pères. Ses descendants se sont alliés aux familles de Cadrieux, du Puy de la Ichairie, de Vielcastel de Marmignac, de Bonnefons, de Seguy de Périgal, etc, etc. Cette famille subsiste dans la personne du baron de la Sudrie, capitaine retraité, domicilié à Fraissenet-Gelat, près Cahors, et de M. de la Sudrie de Cam

panes, ancien chef de bataillon retraité, demeurant à la Graulet, près Vic-sur-Losse.

Armes D'azur, au lion d'or, accompagné de douze besants du même ên örle.

LE SUEUR, en Champagne. Charles-Antoine le Sueur, sieur de Givry, chevalier de l'ordre royal et militairé dé Saint-Louis, et premier porte-étendart de la compagnie des chevau-legers de la garde ordinaire du Roi, fut anobli par lettres-patentes en forme de charte, données à Paris, au mois de juin 1721, pour services militaires.

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Armes D'azur, au chevron d'or', surmonté d'un troissant d'argent, et accompagné en chef de deux étoiles, et en pointe d'une hure de sanglier, le tout de dernier émail.

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DE SUGNY, en Champagne. Le village de Sugny, Situé à une lieue de la rive gauche de l'Aisne, et à cing sud-est de Rethel, a donné son nom à cette ancienne fa mille, qui possédait encore cette terre au milieu du dix> huitième siècle. Par lettres en forme de charte, datées d'Angoulême, au mois de juin 1526, le roi François 1er établit au village de Sugny deax foires par an. La pre mière pour être tenue le 8 octobre, et la seconde lead mái, avec un marché tous les mercredi de chaque semaine; le tout en faveur d'Ogier de Sugny, écuyer, seigneur dudit lieu. Philibert de Sugny, fils d'Ogier, et del Raouline.de: Beaufort, écuyer, seigneur de Sugny et de Chappes, guidon de cinquante lances des ordonnances du Roj, épousa en premières noces, Jeanne d'Orjault, et en secondes, Barbe de Quiévraing, Cette famille ayant toujours suivi le parti des armes avec distinction, a donné plusieurs officiers supérieurs et autres, et un gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi. Elle s'est encore alliée aux maisons de le Danois, de Geoffreville, de Graimberg de Belleau, de Graffeuil, de Haraucourt de Joyeuse+Grandpré, de Suzennes, Charpentier d'Audron, de Roucy de Maure, etc, etc.

Armes: D'argent, à la bordure d'azur; au bâton noueux de gueules, brochant sur le tout.

DE SUGNY H a existé en Franche-Comté une mai

son de ce nom, également ancienne et distinguée, alliée aux maisons les plus notables de cette province, et éteinte depuis nombre de générations. Dunod, dans son histoire des Sequanais, tome I, pages 148 et 149, de son histoire de l'église de Besançon, cite plusieurs dames de cette maison, reçues dans l'insigne chapitre de Château-Châlons, sur preuves de seize quartiers de noblesse, entr'autres, Marguerite de Sugny, en 1502.

Armes: De gueules, à l'aigle d'argent.

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DE SURVILLE, seigneurs de Malval et des Hermestènes, en Vivarais. Famille qui paraît originaire de Normandie, et dont la filiation est établie depuis Antoine de Surville, er du nom, co-seigneur de Gras et de St.Montan, qui avait épousé Mathieu Bège, vivant avant le 13 janvier 1555. Antoine de Surville, 2e du nom, sieur des Hermestènes, de Gras de St.-Montan, etc, et fils du précédent, épousa Catherine de Labeau-Bérard, le 19 mars 1586, et en eut Jean de Surville, seigneur de Gras, des Hermestènes et de Malval, qui, en consideration des services qu'il avait rendus au Roi, des pertes qu'il avait souffertes par les incursions des rebelles de la Gorce, et de ce qu'il avait en un frère tué en défendant Monts, dans le bas Languedoc, obtint par brevet du 12 mai 1629, la confiscation des biens qui étaient échus à S. M., par la rebellion de Pierre Ozil, habitant dudit lieu de la Gorce, Il épousa, le 26 mars 1613, Blandine de Boni, fille de noble Pierre de Boni, sieur de Larnac de Trolhas, etc, et de Catherine de Porcelet. I en ent:

François de Surville, écuyer, seigneur de Malval et des Hermestènes, maintenu dans sa noblesse, par M. de Bezons, intendant de Languedoc, le 3 juillet 1662. Il avait épousé, par contrat du 2 septembre 1663, 1663, Charlotte de Solignac, fille de François Solignac, sieur de la Grandcourt, et de Charlotte Guérin. De ce mariage sont

issus:

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10. Jean-Joseph de Surville, écuyer, seigneur de
Malval et des Hermestènes, capitaine, aide-major
du régiment d'Artois :
2. Louise de Surville, reçue à Saint-Cyr, le 17
janvier 1667.

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Antoine de Surville, rer du nom, avait pour oncle pa ternel, Claude de Surville de la Motte, co seigneur de Gras et de Saint-Montan, qui fit son testament en faveur dudit Antoine son neveu, le 30 septembre 1535.

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Armes:D'azur, à trois roses d'argent; au chef d'hermine. TAISNE, originaire du Hainault et aux Pays-Bas. Jean Taisne, maire d'Elincourt, et Piérard Taisne, échevin de la même ville, furent présents, chacun en leur qualité respective, à un acte du lendemain de l'Ascension, de l'an 1515, par lequel on constate une vente de six mercaudées de terre, faite par François Pellicorne et Mariette de Sautaing, sa femme, à Esnould Villette, et Jehanne de Catoire, son épouse. (1)

Georges-Charles-Joseph Taisne, écuyer, prévôt général des maréchaussées de Bresse et de Bourgogne, épousa, le 23 février 1737, noble dame Marie - Jeanne Préseau, fille de N.... Préseau, seigneur de Potel, demeurant à Avesnes, département du Nord.

Urse-Joseph Taisne, leur fils, chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-Louis, né à Avesnes, le 2 août 1741, épousa à Bruxelles, le 19 messidor an 9 (28 juillet 1801), da me Caroline-Thérèse Frantzen, fille légitime de feu Charles-Léonard Frantzen, écuyer, et de dame MarieCatherine-Lambertine Persoens, son épouse, demeurant à Louvain, province du Brabant, royaume des Pays-Bas. Ils ont pour fils:

Charles-Lambert-Anne Taisne, né à Ressay,

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rondissement de Charleroy, le 20 thermidor an 10 (7 août 1802.)

Parfait-Philippe Taisne de Remonval, frère d'UrseJoseph, ancien major au régiment de ligne, au service de l'empereur d'Autriche, a épousé Marie-Rosalie-Eugénie Scorion, dont est issu;

Jules-Lambert Taisne de Remonval, né à Bruxelles le 26 avril 1814.

Armes: De sinople, à trois croissants d'argent.

DE TALAMER, en Provence. Cette famille fut main

(1) Histoire de Cambray et du Cambresis, par le Carpentier, t. II, preuv. p. 7o.

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