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De Rovira-Bonet.

De Varo.

De Varo-Cellès.

De Vobet-Massia.
De Riubanys.
D'Oms-d'Armangau.
De Gonzalvo-Reynes.
De Brugnera-Texidor.
D'Amat.

Antoine d'Amat.
Ducup de Saint-Paul.
Le chevalier Ducup.
Antoine Ducup.
De Pallarès-Barrera.
De Pallarès-Roger.
De Terrena.

De Barescut Dulçat.
De Godiffroi.

De Camporells-Delpas.
De Gelcen.

De Capot.
Alex. de Capot.

De Montagnas.

De Bonet-Salleles.

De Bonet-Grau.
De Rocha.

De la Chapelle.
Chevalier de la Chapelle.
De Magny, ancien capi-
taine.

Chevalier de Magny, id.
De Brugnera-Margonet.
Chevalier d'Ortaffa.
De Cagariga.
De Gazaniola.
Delfau.
De Massia.

De Maria-Candy.
De Vamby.
De Boixo-Noëll.

Du Barry de Lassus.

Le chevalier d'Ax de Ces-
sales.

De Miro, baron de Riu-
Noguer.

LE ROUX, seigneurs du Chastelet, de la Thieuloie, de Puisieux-au-Mont, de Puisieux-au-Val et d'Acheville, en Artois. Claude le Roux, auteur de cette famille, qui a formé deux branches, était natif de Béthune et bourgeois d'Arras. Il recréanta sa bourgeoisie et prêta serment pour cet effet, le 22 février 1498. II servit en qualité d'homme d'armes, dans les armées de l'empereur Charles V, qui l'anoblit et toute sa postérité, par lettres du 14 avril 1527, confirmées au mois de juin 1531. Jean le Roux possédait à Haillicour les mêmes biens qui avaient appartenu à Claude le Roux, son père, précédemment cité, et on le présume être le même Jean le Roux, bourgeois d'Arras, dont la veuve nommée demoiselle Nicolle le Conte, fit un codicile à Arras, le 22 juillet 1551, et mourut avant le 27 septembre de la même année.

Armés: Ecartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés et

erêtés de gueules; au 2 et 3 d'or, à la bordure engrêlée de gueules, à la fasce du même; à l'écusson d'argent, brochant sur le tout, chargé de trois fleurs de lys de gueules, surmontées d'un lambel d'azur. Cimier : une fleur de lys de gueules entre un vol du même.

LE ROY DE MACEY, seigneurs et patrons de Macey, d'Espas, de Brée, de la Brumanière, le Noyant, de la Lorinière, du Chastellier, du manoir de Bian, de la Sansonnière des Braizelles, de Montlévart, de la Porte, de la Fontaine, de la Chapelle des Hogues, etc., en Normandie. Cette famille a formé deux branches, la branche aînée des seigneurs d'Espas et de Macey, et la seconde branche des seigneurs de Brée et de Noyant. Elle remonte sa filiation à Guillaume le Roy, écuyer, seigneur d'Espas et en partie de Macey, qualifié du titre de noble dès l'an 1470; il avait épousé demoiselle Catherine Meillart, morte ainsi que son mari, avant le 1er juin 1499. Guillaume eut pour fils, Pierre le Roy, Ier. du nom, écuyer, seigneur en partie de Macey et d'Espas, marié, le 25 avril 1491, avec mademoiselle Marguerite Foulange. Cette famille a donné plusieurs capitaines et et autres officiers, et s'est alliée aux familles le Champenois de Beaubuisson, du Chastellier, de Closmesnil de Colvain, de Courtarvel, Davy de Menneville, Girard de la Barre, Goyon de Marçay, du Hallay de Valnelles, de Mahé, de Montsautel, de Neufville, de Boisguillaume, Perrault, Philippes de Forges, du Pontavice le Porcher, de Querally de Taillerot, de Royers de la Brisolière, de Saint-Martin, de Signy, Tardif de Vauclair, de Verdun de Margotin, du Vivier de Moron et de Campigny, etc.

:

Armes D'argent, à trois roses de gueules, boutonnées d'or.

DE ROZET, seigneurs et barons de la Garde-enCalvère, etc., en Quercy. L'ancienneté du nom de Rozet remonte à l'an 1263; mais la filiation suivie de cette famille, ne s'établit que depuis noble François de Rozet, vivant en 1350, qui, d'après le rapport des tems, paraît être fils d'Arnaud de Rozet, chevalier, qui existait le 4 octobre 1322. François eut pour fils noble Raimond

de Rozet, damoiseau, seigneur de la Garde-en-Calvere; lequel fit une transaction en 1442, et fut marié le 9 février 1460, avec demoiselle Bernade des Lacs, qualifiée dans l'acte de son mariage: Lu honesta dona Bernada Daylax heretier universal que es de la nobla Galharda de Sermel sa muyre. Cette famille compte au nombre de ses descendants, un capitoul de Toulouse, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, en 1569; des officiers supérieurs et plusieurs capitaines, dont trois étaient décorés de l'ordre royal et militaire de SaintLouis. Les alliances directes de cette maison, sont avec celles de la Boissière de las-Bouygnes, de Cardaillac, de Corneilhan de Mondenard, de Crugy - Marcillac, de Cours de Pauhac, de la Dugnie, du Falgua, de Foclarin de Roquefère, de la Gelhie de Carcès, de Gontaut de Grumat, du Gout, de Grouze de SaintMartin, de Guiscard de la Coste, de Haly, de Lauzières, Thémines, du Lion de Burniquel, Louvet de la Tour, de Luzech, Pellerin, de Rabastens, Raffin de Péricard, de Tilh, du Tilhet - d'Orgueil, de la Tour, D'azur, au lion d'or, armé, couronné et lampassé de gueules, tenant une hache d'armes aussi d'or.

S.

etc.

DE SAILLANS. L'ancien château de Saillans, au diocèse de Clermont, en Auvergne, a donné son nom à une illustre et ancienne race de chevalerie, qui en remontait la possession jusqu'à la fin du dixième siècle, tems auquel vivait Guy, père d'Etienne, seigneur de Saillans, l'an 1020. Après ce dernier, on trouve Raimond de Saillans, en 1199; Bérenger, seigneur de Saillans, chevalier, en 1285; Astorg de Saillans, seigneur de Mauriac, marié, vers 1400, avec Catherine d'Urfé, fille d'Arnold d'Urfé, Ve. du nom, seigneur de la Bastie, chevalier, et de Madelaine d'Histrie, dite d'Espagne; Antoine de Saillans, seigneur de SaintJulien-sur-Champels, en 1451, châtelain de Noschers en 1477; Amblard de Saillans, en 1543, et enfin, Jean, seigneur de Saillans, père de Péronelle de Saillans, mariée, par contrat du 9 février 1564, avec Paul du

Prat, seigneur de Bousde et de Chavagnac, fils d'Anne du Prat, seigneur de Veyrières, et de Gabrielle de Chaylus.

Cette maison a donné neuf chanoines, comtes de Brioude, savoir: Willelme de Saillans, en 1256; Hugues, de 1250 à 1280; autre Hugues, de 1316 à 1342; Jean', en 1394; Durand, en 1491; Louis, de 1488 à 1509; Robert, en 1491; Annet, de 1491 à 1531, et Jean de Saillans, de 1531 à 1538.

Il existait encore au dix-septième siècle, une branche de Saillans, seigneurs de Brisenod, en Vivarais, dont était Catherine de Saillans, qui épousa, vers l'an 1490, Guillaume de Francoules, co-seigneur de Saillans, en Provence. La noblesse de ladite Catherine de Saillans fut jurée dans les preuves de Mansuet de Meaux, son petit-fils, reçu chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, au grand prieuré de Saint-Gilles, en 1544.

On ignore si cette dernière famille du Vivarais est une branche de la maison de Saillans, en Auvergne. Les Saillans-Brisenod portaient : D'azur, au château à trois tours d'or, ouvert de sable; au chef d'argent, chargé d'un lion issant d'or.

DE SAILLANT, ou DE SAILLANS, seigneurs du Hamel et d'Herbigny, en Champagne, noblesse ancienne et militaire, originaire de Provence, qui s'est établie d'abord en Picardie, dans la personne d'Annibal de Saillans, nommé chevalier de l'ordre du Roi, avant l'institution de celui du St.-Esprit (créé en 1578). Il a cette qualité et celle de seigneur du Hamel, dans un contrat d'obligation, passé à son profit par Louis Guérin, par-devant Postel et Pellot, notaires royaux à Péronne, le 22 juin 1551. Annibal épousa Claude de Séricourt-d'Esclainvilliers, dont il eut Josué et Marie de Saillans. Josué fut capitaine d'une compagnie de cent chevau-légers; il épousa, le 14 août 1596, damoiselle Eléonore de Parthenay, qui le rendit père de François de Saillans, écuyer, seigneur du Hamel et de Mussancourt, lieutenant de cavalerie dans le régiment de Cœuvres ; il épousa, le 19 janvier 1622, damoiselle Antoinette d'Ainval, de laquelle il eut Ferry, qui suit, Louise, non mariée et Eléonore, épouse de Philippe-François d'Artaise, écuyer, seigneur de Noyelles. Ferry de Saillans, écuyer, seigneur du

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Hamel ct d'Herbigny en partie, demeurait à Herbigny, élection de Reims, lorsqu'il fut maintenu dans sa noblesse, par M. de Caumartin, intendant en Champagne, au mois de décembre 1668. Il avait épousé, le 23 février 1660, damoiselle Anne d'Alendhuy, fille de Christophe d'Alendhuy, écuyer, seigneur du Champ de la Grange, et de damoiselle Jeanne de Saint-Quentin. Leurs enfants furent Pierre, Louis, Marthe et Suzanne de Saillant.

La seigneurie d'Herbigny était encore possédée par cette famille à l'époque de la révolution. Elle subsistait alors en quatre frères et quatre sœurs, savoir:

1o. François-Louis, comte de Saillant, né à Her-
bigny, entré volontaire au régiment de Bouillon,
le 15 février 1757; fut fait cornette des volon-
taires du Hainault, le 8 mars 1759; lieutenant
d'infanterie, le 1er. janvier 1760, sous-aide-major,
le 11 décembre 1768; capitaine, le 13 juillet
chevalier de Saint-Louis, le 1er. juin 1772,
177.',
obtint, en considération de ses services, une
pension de quatre cents livres sur les affaires
étrangères, le 1er. juin 1772. Il fit la campagne
de 1757, au Havre-de-Grâce, où il fut blessé à
la cuisse; celles de 1759, 1760, 1761 et 1762
en Allemagne, celles de 1769 et 1770, en Corse;
fut détaché en Pologne, sous Dumouriez,
1771, 1772 et 1773, et fut fait prisonnier de
guerre au château de Cracovie. Il est décédé;
20. N.... de Saillant, lieutenant-colonel comman-
dant les chasseurs du Roussillon, chevalier de
Saint-Louis, gentilhomme de la chambre de
Monsieur, (aujourd'hui S. M. Louis XVII),
mort glorieusement, commandant le camp de
Jalès, en 1791, où il avait été envoyé par
Monsieur.

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3o, N.... de Saillant, vicaire-général et grandarchidiacre du diocèse de Sagon, en Corse, pensionné du Roi, de douze cents livres, sur l'abbaye de Montmoreau, décédé;

4°. Jean-François, chevalier de Saillant, né à Herbigny le 18 décembre 1749, ancien capitaine d'infanterie au régiment de Beauvaisis, chevalier de Saint-Louis, ancien aide major de la place

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