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tome II de cet ouvrage, pag. 236 et suivantes. A la pag. 240, degré X, n°. 3, Pierre du Rieu l'aîné, ajoutez: né à Caissec, en Périgord, le 28 avril 1739, garde du corps du Roi, compagnie de Noailles, le 18 avril 1757; enseigne au régiment de Flandre, le 12 mars 1761; lieutenant au régiment de Savoie Carignan, le 15 décembre 1761; lieutenant des grenadiers, le 24 juin 1774; capitaine le 15 juin 1776; capitaine commandant, le 23 avril 1782.

Il faut ajouter à l'article d'Antoine, qui forme le XI. degré, l'arrêt suivant, extrait des registres du conseil d'état du Roi.

Sur la requête présentée au Roi étant en son conseil, par les sieurs Antoine du Rieu, seigneur de Meynadier (lisez Maynadie), paroisse de Sérignac, en Agénois, ancien officier au régiment de Vermandois, contenant; qu'il prouve sa noblesse d'extraction, par des titres qui constatent la possession la plus suivie; que cette possession n'a jamais été interrompue n'y troublée; que la preuve en remonte bien au-delà de l'époque exigée par les réglements; qu'elle présente des services continuels, qui la rendent très- distinguée. Pourquoi ledit sieur du Rieu de Meynadier a supplié Sa Majesté de vouloir bien le maintenir dans sadite noblesse d'ex→ traction. Vu ladite requête, ensemble les titres qui y étaient joints, ouï le rapport et tout considéré, le Roi étant en son conseil, a maintenu et maintient ledit sieur du Rieu de Meynadier dans sa noblesse d'extraction; veut qu'il en jouisse ainsi que ses enfants et descendants, nés et à naître en légitime mariage; fait défenses de les y troubler en aucune manière. Fait au conseil d'état du Roi, Sa Majesté y étant, tenu à Versailles, le trente-un janvier mil sept cent quatre-vingt-quatre. Signé LOUIS.

Signé GRAVIER DE VERGENNES. Indépendamment de Marie du Rieu, fille d'Antoine mentionnée, pag. 241, il a laissé encore un fils, qui

suit:

XII. Louis DU RIEU DE MAYNADIÉ (1), écuyer, qui

(1) On a mis quelquefois Maynadie, par erreur.

1

à émigré, a fait les campagnes de l'armée de Condé et a été nommé chevalier de Saint-Louis. Il a épousé Marie du Cour de Thomazeau, dont il a un fils, nommé François du Rieu de Maynadié, né le 10 février 1810.

CINQUIÈME BRanche,

X. Noble Jean DU RIEU DE MAISONNEUVE DE LAUQUE, écuyer, fils de Michel du Rieu de Maisonneuve et de Marie Caillot, mentionnés pag. 241, eut entr'autres enfants :

1o. Noble Pierre, qui suit;

2o. Henriette du Rieu de Maisonneuve de Lauque.

XI. Noble Pierre DU RIEU DE MAISONNEUVE DE LAUQUE, écuyer et ancien capitaine de grenadiers au régiment d'Angoulême, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

RIOULT DE BOIS-RIOULT. La noblesse militaire de cette famille fut confirmée par lettres-patentes du mois de mai 1766, par lesquelles il appert qu'elle tire son origine de Jean Rioult, vivant en 1463; mais que sa filiation n'a pu être établie jusqu'à l'époque de l'obtention de ces lettres patentes, par la perte que cette famille a faite de ses titres, incendiés, l'an 1753, dans la maison du sieur Jourdain, commis de M. d'Hozier, juge d'armes de France, auquel elle les avait confiés pour être mis en ordre, et établir sa généalogie, malheur dont le sieur Jourdain fut la première victime, ayant été lui-même brûlé dans son lit. Ges mêmes lettres rapportent plusieurs actions honorables pour cette famille, parmi les services qu'elle a rendus à nos Rois; faits dont on donnera ici une courte analyse, puisée dans le texte même des susdites lettres-patentes.

I. Pierre RIOULT DES VALLÉES, céda, par acte du 5 décembre 1692, tous ses biens à ses quatre fils, afin porte cet acte, d'encourager leur zèle et leur affection au service du Roi. Ces fils sont :

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1o. N.... Rioult, garde du corps du Roi, tué à la bataille de Malplaquet ;

2o. N.... Rioult, capitaine de cavalerie, qui reçu. plusieurs blessures à l'affaire de Nimègue;

3o. N.... Rioult, mort lieutenant de cavalerie. 4°. Jean-Louis, qui suit.

II. Jean-Louis RIOULT DE MORENCOURT, servit près 'de quarante ans, tant sur mer que sur terre. Il eut

trois fils:

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1o Adrien-Gabriel, dont l'article suit ;
2o. Pierre-Paul-Philippe de Rioult de Boishébert,
qui, l'an 1742, fut fait lieutenant, et était
en 1766, capitaine de grenadiers au régiment
de Vermandois;. se trouva à l'expédition de Mi-
norque; fut du détachement employé sur l'esca-
dre de M. de la Gallissonnière, et eut part à la
victoire que ce chef d'escadre remporta sur les
Anglais. Il est mort sans avoir été marié;
3o. Isaïe-Louis Rioult de Villaunay, qui, l'an 1742,
entra lieutenant au régiment de Vermandois, ou
il était capitaine de grenadiers, en 1766. Il se
trouva avec ce régiment à la bataille de Saverne,
aux siéges de Fribourg, de Mons, de Saint-Gui-
lain, de Charleroy et Maestricht; à la bataille
de Raucoux, et dans toutes les actions où ce
régiment fut employé. Il se distingua particu-
lièrement au siège de Mahon, où, étant employé
sous M. de Beauvau, à une fausse attaque, il
fit un feu si vif et si soutenu, qu'un détache-
ment anglais, commandé pour soutenir la véri-
table attaque, reçut un contre-ordre, et fut
employé à repousser le sieur de Villaunay, qui
par cette diversion, contribua beaucoup à la
conquête de cette place importante. Il perdit,
dans cette action, soixante-six hommes des cent
qu'il commandait, ainsi que beaucoup de tra-
vailleurs, qu'il avait engagés à prendre les armes
des soldats qu'il avait perdus. Son capitaine et
son lieutenant furent tués, et lui-même fut blessé
de deux éclats de bombe. Il laissa deux fils:
a. N.... Rioult d'Avenay, général de brigade
de cavalerie, tué au passage de la Piave,
en Italie, n'ayant point été marié ;
b. Adrien Rioult de Villaunay, père d'une fille.

III. Adrien-Gabriel RIOULT DE BOIS-RIOULT, lieutenant de milice par brevet du 1er janvier 1734, entra dans les gardes du corps du Roi, en 1737, et passa dans la compagnie de Luxembourg, le 8 mai 1752. Il fut fait capitaine de cavalerie, le 4 mars 1753, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 3 janvier 1756. Il se distingua dans la plupart des actions de guerre de son tems, et notamment à la bataille d'Ettingen, où il reçut plusieurs blessures considérables. Il mourut à sa terre du Chesne, près Lisieux. le 3 novembre 1782, laissant un fils qui suit, de son épouse, mademoiselle Froudière.

IV. Adrien RIOULT DE BOIS-RIOULT, qui, le 4 octobre 1779, entra cadet gentilhomme au régiment RoyalNormandie, cavalerie; y fut fait sous-lieutenant, le 24 juillet 1784; capitaine, le 3 février 1788, et était capitaine commandant dans le même régiment, lorsqu'il quitta le service à l'époque de la mort de Louis XVI, en 1793. Il avait épousé, par contrat du 3 vendémiaire an VI, (24 septembre 1797), enregistré à Thiberville, le 4 juin 1814, demoiselle Pauline Rondel, dont est issu:

Auguste Rioult de Bois-Rioult.

Armes D'argent, à l'aigle éployée de sable; à la bordure engrêlée d'azur.

DE ROCHE, dans les Cevennes, seigneurs d'Elgeren, de Saleil, de Montillet et de Saint-Amat, famille ancienne et distinguée, originaire du Bourbonnais, établie dans le Languedoc, depuis le commencement du seizième siècle. Elle a donné plusieurs officiers supérieurs, décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et s'est alliée aux maisons d'Izarn de Villefort, de Portalis, de Rocher de Grandval, de Bondurand, de la Montagne, de Valentin de la Croix, d'Aiguebelle, de PontierPonperdu.

Armes: D'azur, à la bande d'or, chargée d'un lion de sable, lampassé et armé de gueules, et accostée de deux rochers d'argent; au chef d'or, chargé de trois étoiles du champ.

DE ROCHE, seigneurs de Blausac, de Montaran,

d'Aigalliers, en Languedoc, très-ancienne maison 7 originaire d'Uzès, qui, lors de la recherche, fut maintenue par M. de Bezons, intendant en Languedoc, sur preuves remontées à Bertrand de Roche, co-seigneur de Blausac, qui vivait le 20 octobre 1539. CécileMadelaine de Roche, dame de la baronnie d'Aigalliers et de la seigneurie de Montaran, épousa Guillaume d'Abadie, seigneur de Villeneuve-lès- Montréal et de Tonens, dont la descendance s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

Armes: D'azur, à la bande d'or, chargée d'un lion de sable, lampassé et armé de gueules, et accompagnée de deux rochers d'argent.

DE LA ROCHE, seigneurs de Launay et de Keran dray, maison ancienne et distinguée de la province de Bretagne, qui compte parmi ses premiers auteurs, Geoffroy de la Roche, chevalier, nommé dans le traité de mariage d'Alain de Rohan avec Agnès d'Avaugour, de l'an 1288; dans une vente faite à Josselin de Rohan, par Eudon de Kervasic, l'an 1300, et dans un accord passé en 1301, entre Olivier de Rohan et Tiphaine veuve de Henri de Corlé. L'an 1308, il servait dans les guerres de Saintonge, avec Pierre Augier, chevalier, bachelier (1). Cette famille a été maintenue dans sa noblesse d'extraction par arrêts des 7 juin 1669 et 14 juin 1670. Elle s'est alliée aux maisons d'Ausquer, de Botmarech, le Borgne-Lesquifiou, du Coetlosquet, le Goff, le Gallon-Pompoulon, Gouarac, Keraudry, Lannion la Rivière, etc.

Armes: De sable, semé de billettes d'argent ; au lion morné du même, brochant sur le tout la première billette, vers le chef, brisée d'une moucheture de sable.

:

DE LA ROCHE-BERNARD. Cette maison, éteinte depuis près de cinq siècles, était de l'ancienne cheva lerie de baronnage du duché de Bretagne. Elle a pris son nom d'une ancienne châtellenie, depuis ville, au

(1) Mémoires pour servir de preuves à l'histoire de Bretagne, tom, ler,, col. 1083, 1138, 1174 et 1218.

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