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29 mai 1674. Jean Ramey, fils du précédent, seigneur d'Arfeuilles, de la Brosse et de Montloup, conseiller du Roi au bailliage et sénéchaussée du Forez, épousa, le 2 octobre 1674, demoiselle Madeleine Chaslon, fille de Jean Chaslon, bourgeois de Montbrison. Cette famille compte parmi ses descendants plusieurs capitaines et autres officiers de divers grades, dont deux décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Armes D'azur, à la bande d'argent.

le

DE REYNAL, au pays des Landes; famille originaire de la province de Guienne, qui prouve sa noblesse et sa filiation depuis 1598. Elle compte sept générations de services militaires non interrompus dans les grades de lieutenant, de capitaine, de major d'infanterie et de cavalerie. Deux de ces officiers sont morts au service par suite de blessures. Antoine de Reynal, ancien major de cavalerie, chevalier, de l'ordre royal et militaire de S.-Louis, reçu par S. A. S. le prince de Condé, en présence de l'armée, au quartier-général de Mulheim, 25 août 1795, a assisté à l'assemblée de la noblesse convoquée en 1789, pour la nomination des députés aux états généraux du royaume; émigré en 1791, il a fait toutes les campagnes à l'armée des princes et à celle de Condé; il s'est trouvé à toutes les affaires, où la cavalerie a été employée, où il a servi avec honneur, se distinguant, par son zèle et par son courage, en digne et loyal gentilhomme, ainsi qualifié par les certificats de leurs altesses royales monseigneur le duc d'Angoulême monseigneur le duc de Berri, son altesse sérénissime monseigneur le prince de Condé, et de monseigneur le comte de Vergennes, sous lequel il a fait la campagne de 1792, dans la compagnie de l'institution de SaintLouis, aux ordres des princes, frères du Roi; il est pensionné du Roi, inscrit au trésor royal, en récompense de ses services militaires, membre de l'association paternelle des chevaliers de Saint-Louis et du Mérite militaire, établi de l'agrément du Roi.

Joseph-Augustin de Reynal, fils du précédent, et d'Isabelle T' Kint de Reynal, capitaine d'une compagnie de grenadiers de la garde nationale d'élite du département des Landes, prouve les plus grandes alliances

depuis 741, ainsi qu'il conste par sa généalogie maternelle, et par arrêt du conseil d'état du roi Louis XVI, sa majesté y étant, tenu à Saint-Cloud, le 24 mai 1788, fol. 12, où l'on voit qu'il descend, par sa mère, ligne directe de Louis IV d'Outremer, ainsi que de Charles de France, oncle de Louis V, dernier des Rois de la seconde race. Cet arrêt est signé de Loménie, comte de Brienne.

en

Armes D'or, à la bande ondée de gueules, accom⚫pagnée de dix glands de sinople.

DE RAYNALDY, où RENALDY, en Languedoc ; famille ancienne, distinguée dans la magistrature, qui remonte, par preuves filiatives, à Gabriel de Renaldy époux de Jeanne d'Alricy, mort en 1554. Elle a formé trois branches: la première s'est fondue, en 1652, dans la maison du Buisson-d'Aussonne; la seconde, dite des seigneurs de Marmont et de Saint-Sauveur, s'est éteinte vers la fin du dix-huitième siècle; la troisième, dite des seigneurs d'Arjac, subsiste encore de nos jours. Ces diverses branches sont alliées directement aux familles de Garrigues, de Durrieu, de Maritan, de la RoqueBoullhac, de Campmas, de Cahuzac, de Rouffiac, de Fumel, de Pommairols, d'Imbert, de Roux, de la Salle, etc.

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Armes D'argent, au renard rampant de gueules, posé sur une terrasse de sinople.

DE RECHIGNEVOISIN-DE-GURON, en Poitou. Cette maison, dont l'ancienneté remonte à l'an 1521, s'est divisée, indépendamment de la branche aînée, en trois autres branches : les seigneurs de Guron ont formé la seconde branche; les seigneurs des Loges, la troisième, et les sieurs du Riadou, la quatrième, dont on ne trouve pas la jonction avec les autres branches. Elle a pris son nom d'une terre située sur les frontières du Poitou et de la Marche, et son surnom d'une alliance contractée avec Catherine Martin, dame de Guron, le 1er. mai 1402, par Guillaume de Rechignevoisin, écuyer, seigneur de Guron, auteur du premier degré de cette famille, depuis lequel sa filiation soit établie. Pierre de Rechignevoisin, écuyer, héritier des seigneuries que possédait Guillaume, son père, avait

épousé demoiselle Jeanne de la Celle, qui ne vivait plus le 18 juillet 1482. Cette maison, qui a toujours suivi le parti des armes, a produit des descendants qui se sont illustrés par l'importance de leurs services. Gabriel de Rechignevoisin, commandant à Lusignan, gentilhomme ordinaire du Roi, capitaine de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, et gentilhomme d'honneur de la reine mère, Catherine de Médicis, jouissait de la confiance de cette princesse, qui lui écrivait le 18 janvier 1587, de conduire à Niort, où elle se trouvait alors, le plus d'hommes de sa compagnie, ainsi que le plus de gentilshommes de ses voisins ou de ses amis qu'il pourrait réunir pour servir près d'elle en qualité de garde et d'escorte, dont elle avait besoin pour sa sûreté. Le cardinal de Richelieu, ministre de Louis XIII, et Sa Majesté elle-même, qui connaissaient toute l'étendue des talents dont Jean de Rechignevoisin faisait preuve chaque jour, et comme homme de guerre, et comme diplomate distingué, l'honoraient particulièrement de leur estime, et lui écrivaient souvent de la manière la plus affectueuse; ce qui le faisait jouir d'une grande considération et d'un grand crédit à la cour. Le même Jean de Rechignevoisin conserva au duc de Mantoue, en 1629, la place de Cazal, dans laquelle il s'enferma onze mois pour sa défense; il rendit au Roi de grands services dans la guerre contre les religionnaires, ayant négocié avec succès la reddition de ceux de la ville de Montauban. Enfin, cette famille a produit plusieurs autres gentilshommes ordinaires de la chambre de nos Rois, beaucoup d'officiers très-distingués de divers grades et de diverses armes, dont un capitaine de chevau - légers et gouverneur des ville et citadelle de Merrans, en 1635; enfin, un évêque de Comminges, en 1671.

Les alliances directes de la maison de Rechignevoisin, sont avec les maisons et familles d'Albin de Valzergues, d'Anché, d'Angoulême de Puyrasceau, de la Beraudière d'Ursay, de Berlaymont, de Besdon-d'Oyre, Bonnin du Cluzeau, de Brillac de Choisy, de Brisson, Bruneau de la Martinière, de Castellane, de la Celle, Chevalier de la Richardière, de Choisy de Berthemy, Couraud de la Rochechevreux, Darot de Boisdane, d'Elbêne de Quinçay, de l'Estang de Rusles, l'Evêque

de Boisgrolier, Favreau de l'Espine, de Fay, Fleury du Bois de Luché, Frotier de la Messelière, Garnier de la Rochevineuse, Golsten de Dam, Guérin de la Maisonneuve de Teil, Jourdain de Maisonnay, Jousserant de Lairé, Juliot de la Pénisière, de Lescours de Marconnay, Marrois de Saint-Vivien, de Massif, de Nolay de Lespau, de Nossay, de Parthenay, du Pin de la Guérivière, de Puygiroult, Richier de Lavau, du Rieu de Villepreau, Rousseau de la Boissière, Rousseau de Fayolles, Vander-Myle, de Vérinne, de Vivonne d'Yteuil, etc., etc.

Armes: De gueules, à la fleur de lys d'argent.

DE RIDOUET, seigneurs de Sancé, etc., en Anjou. L'ancienneté de la noblesse de cette famille, remonte au quatorzième siècle, lorsque vivait Jean Ridoüet, seigneur de Sancé, auteur du premier degré, et père d'Antoine Ridoüet, écuyer, seigneur de Sancé, lequel était marié avec demoiselle Jeanne le Maire, le 11 décembre 1420 ou 1429. On distingue parmi les descendants de cette maison, un gentilhomme ordinaire de la chambre du prince de Conty, et un de celle du roi d'Angleterre (ce second gentilhomme, était chevalier de l'ordre de Saint-Michel, en 1631); un brigadier des armées, lieutenant-général d'artillerie, décoré de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis; un commissaire provincial de l'artillerie, commissaire ordinaire de cette arme à la citadelle de Metz, en 1706, et un colonel du corps de l'artillerie et du génie, directeur en chef pour l'artillerie, à Verdun, en 1757, décoré, comme l'avant-dernier, du même ordre royal et militaire de Saint-Louis. Les alliances de cette famille, sont, entr'autres, avec celles de Begon de la Rochefroissard, le Breton de Chanceaux, de Bronne, le Clerc de Juigné, Cresson de Bellefons, Faultrier de Corval, de Lancrau de la Saudraye, de la Joyère, le Maire, Marqueron, Quatrebarbes de la Rongère, de Soucelles, le Vasseur-d'Ailliers, etc., etc.

Armes De sable, à trois triangles d'or en fasce, accompagnés de trois molettes d'éperon du même.

DU RIEU DES RIVES et DE LA COUTURE, famille ancienne, originaire de la ville de Périgueux, dont

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la filiation remonte à Pierre du Rieu, sieur des Rives, anobli au mois de juin 1653, en récompense de ses nombreux services militaires, et de ceux de son frère. Il avait servi sous les ordres du duc de Montauzier, lieutenant-général pour le Roi, et du sieur de SaintAbre, maréchal-de-camp; s'était trouvé dans toutes les actions qui eurent lieu contre les rebelles, notamment aux combats de Monclar, à l'enlèvement du comte de Châteauneuf, à la prise de Montguyon, contre le comte de More; au siége de Montançès, où il fut fait prisonnier avec le sieur d'Argence, par Baltazar, qui les traita avec rigueur. Ces lettres-patentes, confirmées par d'autres du mois de mai 1674, portent que Pierre du Rieu, dans ces guerres désastreuses, eut ses maisons ruinées et ses bestiaux enlevés. Son frère Jean du Rieu, sieur de Lespinasse, avait servi plusieurs années en qualité de lieutenant dans le régiment de Rambures, et mourut au siége de Gravelines.

soit

Cette famille n'a pas cessé, depuis cette époque, et de père en fils, de suivre la carrière des armes, dans les gardes du corps, soit dans les mousquetaires ou gendarmes de la garde du Roi.

Jean du Rieu fut réformé maréchal-des-logis de la compagnie des chevau-légers de la garde, au mois de janvier 1776, avec le brevet de colonel. Deux de ses neveux, MM. du Rieu de la Couture, chevau-légers de la garde, l'un, en 1763 et l'autre, en 1765, ont emigré, et fait la campagne de l'armée des princes, dans la première compagnie noble d'ordonnance, le premier, en qualité de porte-étendart, et le second, qui servait en celle de brigadier, passa ensuite dans la cavalerie noble de l'armée de monseigneur le prince de Condé, où il fit les campagnes depuis 1795, jusqu'au licenciement définitif.

Armes Ecartelé, aux i et 4 d'azur, à trois étoiles d'argent; aux 2 et 3 d'azur, à trois épées d'or flamboyantes et rangées. L'écu timbré d'un casque taré de front, et orné de ses lambrequins. Supports deux griffons.

DU RIEU DE MAISONNEUVE. On croit devoir donner ici quelques notes supplémentaires à cet article, inséré

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