Nouvelle revue rétrospective, Band 7;Band 12

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Paul Cottin
Aux bureau de la nouvelle revue rétrospective, 1897

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Seite 171 - ... ce n'est pas qu'ils me présentent tous indistinctement l'idée de la perfection; mais je crois qu'il est louable en moi de ne pas différer d'avoir égard au vœu présent des députés de la nation, et aux circonstances alarmantes qui nous invitent si fortement à vouloir, par-dessus tout, le prompt rétablissement de la paix, de l'ordre et de la confiance.
Seite 413 - ... cela : très bien ! A présent une croûte de pain, et cela ira mieux! » Depuis Moscou, il n'avait pas goûté de vin ni mangé d'aussi bon pain; mais il semblait oublier toutes ses misères. La femme du marin lui lava la figure avec un linge trempé dans l'eau chaude; cela fit fondre les glacons qu'il avait à sa barbe et à ses moustaches. « A présent, dit Picart, nous allons causer ! Vous souvenez-vous, lorsque nous nous embarquâmes à Toulon pour l'expédition d'Egypte...?
Seite 413 - ... chez un vieux marin, généralement ces gens-là sont bons. Picart fit asseoir près du feu son vieux compagnon d'armes; ensuite, tirant d'une des poches de sa capote une des deux bouteilles de vin, il en remplit un grand verre et dit au père Elliot: "Ah ça, mon vieux compagnon d'armes de la 23e demi-brigade, avalez-moi toujours celui-ci. Bien! Et puis cela: très bien! A présent, une croûte de pain, et cela ira mieux ! " Depuis Moscou, il n'avait pas goûté de vin ni mangé d'aussi bon...
Seite 414 - J'ai seulement voulu rappeler le souvenir de cette gigantesque campagne qui nous fut si funeste, et des soldats, mes concitoyens, qui l'ont faite avec moi. Leurs rangs, hélas! s'éclaircissent tous les jours. Les faits que j'ai racontés paraîtront incroyables et parfois invraisemblables. Mais qu'on ne s'imagine pas que j'ajoute quelque chose qui ne soit vrai et que je veuille embellir mon récit pour le rendre intéressant. Au contraire, je prie de croire que je ne dis pas tout. Cela me serait...
Seite 128 - C'est moi, Michaut, qui vous parle; vous êtes sans doute surprise de me voir? Eh bien, si quelqu'un est plus étonné que moi de vous rencontrer, et surtout scha braquée .comme vous êtes, le diable m'emporte ! Même avant le passage de la Bérézina, en pensant quelquefois à vous, chère mère Gâteau, je pensais qu'il y avait déjà longtemps que les corbeaux avaient fait une fristouille à la neige, avec votre vieille carcasse! — Insolent! répondit la mère Gâteau, ils te mangeront avant...
Seite 88 - L'Assemblée, interprète de la nation , déclare que M. Necker, ainsi que les autres ministres qui viennent d'être éloignés, emportent avec eux son estime et ses regrets. • Déclare qu'effrayée des suites funestes que peut entraîner la réponse du roi, elle ne cessera d'insister sur l'éloignement des troupes extraordinairement rassemblées près de Paris et de Versailles, et sur l'établissement des gardes bourgeoises. « Déclare de nouveau qu'il ne peut exister d'intermédiaire entre le...
Seite 414 - Vistule sur la glace, et nous marchâmes sans accident jusqu a quatre heures, pour nous arrêter dans un grand bourg où le maréchal Mortier, qui nous commandait, décida que nous logerions. Ce n'est pas par vanité et pour faire parler de moi, que j'ai écrit mes mémoires. J'ai seulement voulu rappeler le souvenir de cette gigantesque campagne qui nous fut si funeste, et des soldats, mes concitoyens, qui l'ont faite avec moi. Leurs rangs, hélas! s'éclaircissent tous les jours. Les faits que...
Seite 412 - ... l'air souffrant! — Ah! mon bon ami, me dit-il, il ya vingt ans que je suis militaire, je n'ai jamais pleuré, mais aujourd'hui je pleure, plus de rage que de ma misère, en voyant que je vais être pris par des misérables Cosaques, sans pouvoir combattre; car vous voyez que je suis à demi mort de froid et de faim. Voilà bientôt quatre semaines que je marche isolé, depuis le passage du Niémen, sur la neige, dans un pays sauvage, sans pouvoir obtenir aucun renseignement sur l'armée! J'avais...
Seite 412 - D'où diable venez-vous? Comme vous voilà arrangé! Vous avez l'air souffrant! — Ah! mon bon ami, me dit-il, il ya vingt ans que je suis militaire, je n'ai jamais pleuré, mais aujourd'hui je pleure, plus de rage que de ma misère, en voyant que je vais être pris par des misérables Cosaques, sans pouvoir combattre; car vous voyez que je suis à demi mort de froid et de faim. Voilà bientôt quatre semaines que je marche isolé, depuis le passage du Niémen, sur la neige, dans un pays sauvage,...
Seite 178 - Je reçois avec une vive sensibilité les nouveaux témoignages de l'attachement de l'Assemblée ; le vœu de mon cœur est, vous le savez, de ne jamais me séparer d'elle. Je vais me rendre à Paris, avec la reine et mes enfans; je donnerai tous les ordres nécessaires pour que l'Assemblée nationale puisse y continuer ses travaux.

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