nistrateur général des biens et hospitaux laïcs d'icelui.- Paris, imp. de Cl. Mazuel, 1694, in-4°." 607. Fondation d'un hospital de l'Ordre du Saint-Esprit à Cayenne, avec une lettre de M. DE BLÉGNY.... (S. 1.) 1697, in-4°. [I. C.]

608. Fragment d'un Projet d'Histoire concernant la Chevalerie chrestienne av sviet des Remedes exquis... envoyez à Cayenne l'an 1697. Par les Hospitaliers du Saint-Esprit... (Par NICOLAS DE BLEGNY.)-Angers, 1697, in-4°. Pièce.*

609. Inventaire des Titres et pièces produites par devers le Roy, par messire CHARLES HUE, des

anciens barons DE COURSON en Auxerrois, chevalier sous-vicaire général de l'Ordre Archihospitalier, militaire et régulier du S. Esprit de Montpellier, premier officier de la milice, en l'instance concernant le susdit Ordre. (Paris.,) imp. d'Ant. de Saint-Aubin (s. d.), in-4°. Pièce.

610. Réponse à une dernière production du sieur Hue, fournie par M. le procureur général (DE GOURGUES) de la commission établie par Edit de 1693. (S. 1. n. d.) In-f. Pièce.*

611.

Les Véritez establies par Messieurs les Chevaliers militaires de l'Ordre ancien, Archihospitalier et régulier du SaintEsprit de Montpellier, sur la difficulté qui se suit au Conseil en exécution de l'Arrest de Sa Majesté du 20 Aoust 1693. Contenues en trois différentes pièces produites par messire CHARLES HUE des anciens barons de COURSON en Auxerrois...-(S. 1., 1697.) In-f". Pièce.*

612. Mémoire de Monsievr le Procvrevr général (DE GOURGUES) estably au sujet des Maladreries, concernant l'Ordre du S. Esprit. -(Paris.) 1699, in-f°. Pièce,"

Au sujet de l'affaire précédente. 613. Réponse au Mémoire imprimé sous le nom de Monsieur de Gourgues, maistre des requestes, nommé procureur général

de la commission établie par Sa Majesté pour remettre l'Ordre militaire, archihospitalier et régulier du Saint-Esprit de Montpellier dans ses biens, en exécution de l'Edit du mois de Mars 1693. (Signé: DE MARILLAC, rapporteur.) — Paris, 1699, in-4°.* Avec les armes de l'Ordre sur le titre.

614. Requête présentée au roy par CHARLES HUE DE COURSON, contre les conclusions du procureur général prises dans le mémoire précédent, commençant ainsi : « Au Roy, Charles Hue de Courson...» (S. 1. n. d.) in-f". Pièce."

615. Observations de M. le P. G. (DE GOURGUES) de la commission établie pour l'exécution de l'Edit de 1693, sur le mémoire du S Hue, qui font voir la fausseté des preuves qu'il a avancées au sujet de son prétendu Ordre militaire du S. Esprit. (Paris), 1700, in-fo. Pièce.* 616. Au Roy.-Réponse aux observations de l'écrivain de Monsieur de Gourgues, procureur général de la commission établie pour l'exécution de l'Edit du mois de Mars 1693, qui fait voir la fausseté des preuves dont cet écrivain se sert pour détruire la Milice de l'Ordre du Saint-Esprit de Montpellier, qui a été réconnue par le SaintSiége et par Sa Majesté.-Paris, 1700, in-4°.*

617. Commission et Compulsoire du Grand Conseil du Roy, du dix-septième Janvier 1698, portant permission à Monsieur l'abbé de Luxembourg, grandmaître et général de l'Ordre militaire et archihospitalier des Chevaliers et Religieux du SaintEsprit de Montpellier de faire faire la recherche des titres, papiers et enseignements concernant les droits et les biens de l'Ordre et les faire compulser en cas de besoin. (S. l. n. d.) In-fo. Pièce.*

618. Diverses pièces concernant l'Ordre des Chevaliers du SaintEsprit de Montpellier et celui

621. Table historique et chronologique des Généraux de l'Ordre du Saint-Esprit de Montpellier. — (S. l. n. d.) In-4°. [I. ̊C.] 622. Pouillé des biens, hôpitaux, maisons et revenus,... de l'Ordre régulier du Saint-Esprit de Montpellier, divisé en trois classes.- Paris (s. d.), in-8°. [L. F.] 623. Arrest du Conseil d'Etat du Roy, par lequel Sa Majesté a jugé que l'Ordre Hospitalier du S. Esprit de Montpellier est purement régulier et non militaire. Du 10 Mai 1700. Extrait des Registres du Conseil d'Etat. (S. 1. n. d.) In-f". Pièce.* 624. Requeste, Bulles, Edit, Consultations des docteurs et jurisconsultes, pouillé des biens et revenus de l'Ordre hospitalier du Saint-Esprit de Montpellier, présentez au Roy pour le rétablissement dudit Ordre, par les Commandeurs, Religieux

et

Chanoines hospitaliers du même Ordre.-(S. 1.), 1707, in-f°.* 625. Arrest du Conseil d'Etat du Roy, qui ordonne le rétablissement de la Commanderie générale, Grande-Maitrise régulière de l'Ordre du Saint-Esprit de Montpellier; et confirme les Commandeurs et Keligieux dudit Ordre dans tous leurs biens, droits et priviléges. Du 4 Janvier 1708.-Paris, 1708, in-4°. Pièce.*

626. Contredits de Son Eminence Monseigneur le Cardinal DE POLIGNAC, nommé et présenté à Nostre S. Père le Pape par Sa Majesté très-chrestienne à la Commanderie générale et Grande Maistrise de tout l'Ordre en deçà les Monts des chanoines

hospitaliers, religieux, prieurs et commandeurs du S. Esprit de Montpellier, sous la règle de S. Augustin. Contre le sieur Dorca, Grand-Maistre dudit Ordre en dela les Monts.-(S. 1.) 1717, in-fo. Pièce.*

627. Idée de l'Ordre régulier des

Commandeurs et Chanoines de l'Ordre du Saint-Esprit de Montpellier.-Paris, 1718, in-8°. [I.F.)

628. Arrest du Grand Conseil du Roy. Du cinquième Juillet 1720. Sur le vu des bulles des Papes, lettres patentes, édits et déclarations des Roys; Décisions et Arrests de leur Conseil d'Etat, et des Cours supérieures du Royaume. Concernant le régime, l'état et l'espèce de toutes les parties qui composent l'Ordre régulier des Commandeurs, Religieux, Chanoines hospitaliers de Saint-Esprit de Montpellier, sous la règle de Saint Augustin. Leurs Devoirs, Droits, Prérogatives, Juridiction, Biens, Exemptions, Préséances, Confrairie, Priviléges, Immunitez, Prééminences, etc.-(Paris,) C. Huguier (s. d.). In-4°.*

629. Arrest du Grand Conseil du Roy, du 18 Septembre 1723. Au Rapport de Monsieur Lambert, Conseiller; sur la requête de Monsieur le Procureur Général, avec l'analyse des motifs sur lesquels il est fondé. Tout y est curieux et important pour les droits du Roy. Cet arrest dit: 1° Qu'il y a abus dans le refus de Cour de Rome, de n'expédier les bulles de la Grande Maitrise de l'Ordre régulier et hospitalier du Saint-Esprit de Montpellier, à M. le Cardinal de Polignac. 2° Fait défenses à toutes personnes de s'aider du décret de la Congrégation porté au Certificat du sieur Lezineau, expéditionnaire de la Cour de Rome. 3° Ordonne à M. le Cardinal de Polignac, de prendre possession dans un mois de ladite Grande-Maîtrise... 4° Enjoint à tous les sujets dudit Ordre, de ne reconnoître autre Chef général que M. le Cardinal

de Polignac...-Paris, 1723, in-4°. Pièce.*

Avec une gravure représentant les armes de M. de Polignac, celles de France, et la décoration de l'Ordre du Saint-Esprit de Montpellier.

630. Diplomata pontificia et regia Ordini Regio et Hospitali Sancti Spiritûs Monspeliensis concessa cum notis latinis et gallicis ; edente fratre JOANNE-ANTONIO TOUSSART.- Parisiis, 1723, 2 vol. in-fo. [L. F.]

631. Idée générale de l'Ordre Hospitalier du S. Esprit de Montpellier. (Par COULET.) 1743, in-8°.*

Paris,

632. Décisions des Rois et de Sa Majesté sur l'Ordre Hospitalier du S. Esprit. (Par COULET, avocat.)-Paris, 1741, in-4°. Pièce.*

Ordre des Croisiers.
Institué en 1221.

633. La Vie du bien - heureux Théodore de Celles, restaurateur du très-ancien Ordre Canonial, Militaire et Hospitalier de Sainte-Croix, appellé vulgairement des Croisiers; origine des Croisades et Ordres Croisez. Avec un Traitté de l'antiquité de l'Ordre... Par le Père PIERRE VERDUC.... Périgueux, 1681, in-4°.*

Ordre du Saint-Esprit

au Droit Désir ou du Noud.

Institué en 1352.

634. Mémoire pour servir à l'Histoire de France du quatorzième siècle; contenant les Statuts de l'Ordre du Saint-Esprit au Droit Désir ou du Noud, institué à Naples en 1352, par Louis, premier du nom, roi de Jérusalem, de Naples et de Sicile, et renouvellé en 1579, par Henri III, roi de France, sous le titre de l'Ordre du Saint-Esprit. Avec une notice sur le Manuscrit original qui renferme les anciens statuts et des remarques historiques sur cet Ordre. Par M. LE FEBVRE, pretre de la doctrine chrétienne.

Paris, 1764, in-8°.*-Paris, 1764, in-f.

Il est bon de savoir que, malgré la différence des formats, c'est toujours la même edition. Toutefois, l'exemplaire sur grand papier, à cause des marges, beaucoup plus recherché.

est

Le manuscrit dont il est ici question est un des plus splendi des monuments littéraires de la France. Il a été exécuté en langue française, d'après les ordres de Louis d'Anjou, par les peintres de l'Ecole du Giotto et de Simon Memmi. Nous pensons qu'il serait difficile de se procurer un document qui offrit plus d'intérêt, au point de vue de l'art et de l'histoire du moyen âge.

Les destinées de ce précieux manuscrit présentent des particularites trop singulières pour negliger de les relater ici : nous n'avons, du reste, pour cela, qu'à reproduire une partie de la savante notice de l'abbé Le Febvre, qui le premier a publié ce manuscrit.

< La République de Venise, <à ce qu'on assure, l'avoit ja<< dis acquis, et le conservoit de<< puis un grand nombre d'années << dans le Trésor de ses raretes; < mais l'affection qu'elle portoit à « Henry, l'ayant engagée à lui

faire un present digne de lui, « elle le lui remit lorsque, fuyant le Trône de la Pologne, il passa, << en 1574, par leur ville pour aller prendre possession de celui de la France, qui lui étoit échu par la mort de Charles IX, son << frère.

<La beauté de ce Manuscrit, et « le nom de son Auteur, issu du << sang illustre des roys de France, portèrent Henry à lui donner place dans les archives de sa << Couronne; et ayant, quatre ans après, conçu le dessein de former, pour la haute Noblesse de <ses Etats, un Ordre nouveau, et <qui put servir de recompense « au mérite et à la valeur distin

gues, il prit pour modèle les statuts que ce Manuscrit comprenoit, et que Louis Ier, Roy de « Jérusalem, de Naples et de < Sicile avoit composé pour l'Or

dre du Saint-Esprit au Droit « Désir ou du Noud, qu'il avoit établi à Naples en 1352.

< Après avoir extrait de ces an<< ciens statuts ce qui étoit plus << conforme aux usages de son <temps et à ses vues particuliè<res, Henry, par une fausse délicatesse, avoit ordonné à M. de * Chiverni, son chancelier, de les

brûler, pour qu'il ne parût jamais qu'il y eût rien puisé. Mais ce ministre, n'ayant pas <cru devoir obeir à un ordre qui tendoit à priver la France d'un < monument authentique de la << magnificence d'un prince qui <tiroit d'elle son origine, le con<serva. Il échut ensuite à son

< fils. Philippe Hurault, évêque

de Chartres; et après ce Prélat, << il passa dans la Bibliothèque de M. René de Longueil, marquis << de Maisons, Président à Mor<tier, et surintendant des Finan<ces, mort en 1677, puis dans <celle de M. Nicolas Nicolai, < Premier Président de la Cham<bre des Comptes de Paris. Ce << magistrat étant mort en 1686, ce << précieux Manuscrit disparut tellement que ceux qui, par tra<dition, savoient les époques de < son ancienne existence, n'en

<ont plus fait mention que < comme d'une perte réelle. Le < nouvel éditeur du Journal de < Henry III avance que M. de < Gaignières en avoit fait l'ac

quisition après la mort de M. le • Premier Président de la Cham<bre des Comptes. Je n'ai point < trouvé la preuve de cette anec

dote mais il n'est point dou<teux qu'il n'en ait eu connois

sance. Le Père de Montfaucon le dit positivement, et ajoute que M. de Gaignières en fit faire < une copie, et qu'il en fit tirer et < peindre les tableaux qui accom

pagnent les articles des Statuts. <Selon cet auteur, M. de Gai< gnières donna à la Bibliothèque <du Roy cette copie avec tous les

< manuscrits de son cabinet. C'est < ce qui prouve que ce savant n'a < jamais ete propriétaire de l'ori

ginal de celui-ci, comme l'Edi<teur du Journal de Henry III se <le persuade. Cette copie n'existe < plus dans la même Bibliothèque;

elle y avoit disparu, on ne sait < par quel évenement, avant même que M. l'abbé Sallier en <eût le gouvernement. »

Ce Manuscrit, miraculeusement sauvé de la destruction, faisait partie de la Collection Gaignat au moment où l'abbé Le Febvre écrivait ces lignes. A la mort de ce celebre collecteur, il fut acquis pour le compte de la Bibliotheque du Roi, où M. le comte Horace de Viel-Castel le retrouva lorsqu'il fut chargé de recueillir les monuments ayant appartenu aux rois de France pour constituer le Musce dit des Souverains français au Louvre.

635. Statuts de l'Ordre du Saint

Esprit au Droit - Désir ou du Noeud, institué à Naples en 1352, par Louis d'Anjou, premier du roi de Sicile, de Naples

nom,

et de Jérusalem. Manuscrit du XIV siècle conservé au Louvre, dans le Musée des Souverains Français; avec une notice sur la peinture des miniatures et la description du manuscrit; par M. le comte HORACE DE VIELCASTEL, conservateur du Musée des Souverains Français au Musée impérial du Louvre.-Paris, 1853, in-f.* Avec 17 planches fac-simile, grandeur de l'original.

Cette publication, remarquablement belle, a été commencée au mois d'août 1853, et terminée en novembre 1854 par les soins et d'après les procedes chromolithogra phiques de MM. ENGELMANN et GRAF,Sous la direction scientifique de M. le comte HORACE DE VIELCASTEL, d'après les dessins de MM. SCHULTZ et RACINET fils, exétés sur pierre par M. H. MoULIN, avec la cooperation typographique de M. Jules Claye pour le

texte.

L'édition donnée par l'abbé Le Febvre n'avait pas de planches. Celle-ci est la seule qui reproduise l'œuvre originale d'une manière complète.

Ordre de Saint-George en Bourgogne. Institué en 1390.

636. L'Etat de l'illustre Confrérie de Saint-George, autrement dite de FrancheRougemont en Comté en Bourgogne; avec les noms, surnoms, réceptions, armes et blasons de chacun des confrères vivans en la présente année 1663, celles de leurs lignes de noblesse, sous lesquelles ils ont été reçus en ladite Confrérie offert et gravé aux frais de PIERRE DE LOISY (et dressé par THOMAS VARIN, sieur D'ANDRUX). -Besançon, 1663, in-f*.*

La Bibliothèque impériale possède un second exemplaire de cet ouvrage, enrichi de notes autographes de Charles - Rene d'Hozier, où se trouve la continuation manuscrite de la liste des chevaliers jusqu'en 1703.

La Bibliotheque de la ville de Besançon en possède un où cette liste est menée jusqu'en 1762.