CHAPITRE XIII. Un mot sur l'affaire de Maubreuil.. Arrivée des commissaires des alliés à Fontainebleau. Préférence marquée pour le colonel Campbell. Aversion pour le commissaire prussien. -- Itinéraire tracé et demande de changement de route. - Rapprochemens remarquables. Les — alliés consentant à ce que demande l'empereur. Refus de partir, et paroles de Bonaparte au général Kohler. Chances de Bonaparte redevenu citoyen.-La montre de Bertrand et la volonté de l'empereur.-Adieux de Fontainebleau et départ. - Première journée et cris de vive l'empereur. Napoléon faisant l'éloge de Wellington. ---La garde impériale remplacée par des Cosaques.-Passage à Lyon. Rencontre d'Augereau. Grossièreté et humiliation. Les premières cocardes blanches. Cris outrageans pour Napoléon.- Émeute avant Avignon.Intervention des commissaires. La populace d'Orgon, et Bonaparte pendu en effigie.-Le même maire et les mêmes hommes. Injures indispensables et remerci- Bonaparte déguisé en courrier.-L'auberge de La Calade.- La même attitude de Napoléon qu'à Fontainebleau. Crainte d'être empoisonné. Amabilité extraordinaire. Arrivée à Aix, et personnage mystérieux. -Dégoût de Napoléon pour les grandeurs. La princesse Pauline.-Embarquement pour l'île d'Elbe. mens. CHAPITRE XIV. La force du temps. Bonaparte et Louis XVIII. - 208 -Corres pondance entre le gouvernement provisoire et Hartwell. Réception de Louis XVIII à Londres. - Arrivée du roi à Calais. Lettre du duc de Duras.-Le service de la poste. -Louis XVIII à Compiègne.-Berthier parlant au nom des maréchaux.--Ma présentation au roi à Saint-Ouen. - Paroles pleines de bonté. La reconnaissance royale, et ma destitution sans avertissement. Déclaration de Saint-Ouen. Entrée de Louis XVIII à Paris, et la statue de Henri IV.—Froideur du public.-Composition du ministère.Sottiscs incroyables. Les courtisans et les caricatures.-Départ de M. de Talleyrand. CHAPITRE XV. 235 Incapacité miraculeuse.-Signes évidens d'un mouvement. -Le rendez-vous de Plombières, et Eugène refusant de s'y rendre.-Lacroix d'officier de la Légion d'honneur m'est donnée.-Refus motivé.-Bizarreries des cours, et impossibilité d'y faire entendre de bons avis.-Visite d'un ami, et premiers indices d'une catastrophe.-- Autre visite etcraintes changées en certitudes.-Terreurs d'un bon royaliste. -Différences d'opinions, et bonne amitié.-Révélations de Charles de la Bédoyère.-Coïncidence de trois communications. Impossibilité de voir M. de Blacas.-L'abbé Fleuriel. Lettre sans réponse.-Fatuité et insuffisance. -Le général Balathier et M. de Blacas. Le ministre occupé. Intermédiaire de M. de Talleyrand. - Temps perdu et avis devenus inutiles. Rencontre de l'abbé Fleuriel aux Tuileries. CHAPITRE XVI. 247 Approches du vingt mars et mes préparatifs de départ. —Un envoyé des Tuileries le treize mars.-M. Hue me conduit chez Louis XVIII.-Paroles mémorables du roi.-Manomination à la préfecture de police. Ma proscription à Lyon. Conseil aux Tuileries.-Singulière ignorance de quelques conseillers de la couronne.-Propos de soldats; un brave homme et le petit caporal. Discussion sur l'itinéraire du roi. Je prédis l'arrivée de Bonaparte.Liste autographe de vingt-cinq proscrits. Insistance du roi pour l'arrestation de Fouché. Bons services de M. Foudras. Fouché manqué. Davoust proscrit et non inquiété. Longue conversation avec M. de Blacas. - Inutilité des arrestations. - Confiance du roi en moi. - Correspondance de l'île d'Elbe avec un habitant de Grenoble.-Lettre interceptée et temps perdu.-Preuves évidentes d'une conspiration. Rien de fait et ce qu'il aurait fallu faire. Comment eût été déjouée la conspiration. Les courtisans radoucis par le malheur. Fautes graves et irréparables. - Causes réelles de la révolution du vingt mars. CHAPITRE XVII. 264 Projets de Napoléon à l'île d'Elbe. Relations évidentes avec Murat. - Murat voulant entrer en France.-Détrônement arrêté.-Hésitation de l'Autriche.-Double sottise et double trahison.-Documens authentiques sur un plan immense conçu par Bonaparte. L'Italie indépendante et Napoléon à Milan.-Ligne d'opérations de cinq cents lieues. Napoléon à Vienne. Illusion évanouie, et précipitation de Murat. — Difficultés de ma position à Paris. Désir de partir et obligation de rester. Mesures que je prends pour le maintien de la tranquillité. Re tard du supplice de Dautun. Départ du roi.--Mon départ. Singulière aventure à la poste de Fins.-Craintes fondées et bientôt dissipées.-Obligeance d'un maître de poste.-Justice rendue et récompensée. -Mon arrivée à Lille. - Louis XVIII attendant une heure aux portes de Lille. Abattement de Berthier partagé par le roi. — La vérité prise pour une flatterie. Promesse de la préfecture de police.-Obligation du roi de quitter la France. -Ses regrets.-Nomination ancienne, et nouvelle entrée en fonctions. Lettre de M. de Talleyrand.-Mon départ pour Hambourg.-Le duc de Berry à Bruxelles. CHAPITRE XVIII. Retraite de madame de Bourrienne à la campagne. 289 - Visite de l'émissaire d'un grand personnage le vingt mars. Nouvelles de Paris. - Assurance des bonnes dispositions de Bonaparte envers moi.-Entrée nocturne de Napoléon. -Visite du général Berton envoyé par Caulaincourt.Promesses de pardon et d'oubli. - Souvenir d'anciennes persécutions. Lettre de Napoléon sur mon compte.Explication d'une énigme. - Ancienne liaison avec le général Driesen à Hambourg. - Royalisme chevaleresque du général Driesen. Projets de proclamation. -Complaisance et indiscrétion. Renseignemens tardifs. — Une audience particulière de Louis XVIII.--Le roi lisant la lettre de Napoléon, et réponse au général Driesen.Retour de madame de Bourrienne à Paris. -Nouveau message bienveillant, et exécution du décret de Lyon.— Les scellés apposés chez moi et confiscation.-Le malade |