municipalité vient dénoncer à l'Assemblée nationale les pillages que des commissaires de la commune de Paris avaient exercés sur les habitans de ce lieu, II, 243. Colonies anglaises (émancipation des). Son influence sur la révolution française, I, 5. Colymin (combat de), gagné par les Français; le général Rapp y a le bras fracassé, V, 352. Comité d'Auteuil, se réunissait dans la maison de campagne de Cabanis, V, 162. Comité Autrichien. Réunion de courtisans qui se tenait au château de Bagatelle et ailleurs pendant l'hiver, II, 68, 69: objet de dénonciation cesse renouvelé, 71. Comité central d'insurrection. Par qui composé, II, 369: sa formation, 39: était aussi appelé faction de l'évéché, 392 : ses émissaires inal accueillis à la sans Commune, se portent au club des Cordeliers, 394: veut gaguer de vitesse sur la Commune de Paris, 396: fait arrêter un grand nombre de personnes, 410: une députation de ses membres se qualifie de députés de toutes les autorités constituées du département de la Seine, 411: ses mesures acerbes, 445: son rapport sur les dépu tés proscrits, 446: tenait ses séances au café Corazza au Palais-Royal, III, 365. Comité central des sections de Paris; la section le Pelletier en propose la création, IV, 80. Conite central ou secret des puissances étrangères, établi à Paris, est dénoncé, IV, 81: sa création et son objet, scs bres, V, 245: imagine de faire mem venir Pichegru à Paris, 247: veut surprendre la ville de Brest, 248: sa jactance: veut assassiner Bonaparte que ses membres tiennent en surveillance, 249: fait débarquer en France plusieurs chefs de Chouans, 250, 251. aux Comité de constitution. On y envoie le manifeste du roi, I, 434. Comité de fédération. Sa formation I, 338: son adresse à tous les Français, 339: annonce entrepreneurs qui voudraient concourir aux travaux du Champ-de-Mars, qu'ils aient à se faire inscrire sous trois jours, 342: distribue aux fédérés une médaille, 375. Comité de police générale, établi près le comité de salut public, III, 218; présidé par saint Just ou Robespierre, 219. Comité des recherches de la ville de Paris, dénonce au Châtelet les attentats des 5 et 6 octobre, I, 330. Comité d'instruction publique. Son rapport sur le calendrier républicain, II, 500: sur les diverses parties des arts et des sciences, III, 128: ses mesures contre la destruction des monumens des arts, 343: établit le conservatoire des arts et métiers, 344: fonde l'école normale, 363 : le bureau des longitudes, l'ecole polytechnique et plusieurs autres primaires, centrales et spéciales, IV, 151. Comité permanent, nommé par les électeurs de concert avec les Echevins, I, 104: fait fabriquer cinquante mille piques en moins de trente-six heures, 113: reçoit de faux avis, 117: fait désarmer et renvoyer ies vagabonds, 118: prend un ar rêté pour la sûreté de la ville, 119: établit un bureau militaire à l'Hôtel-de-Ville, 122: reçoit encore de faux avis, 123: fait sonner le tocsin et dépaver les rues, 124: envoie plusieurs députations au gouverneur de la Bastille, 126: reçoit sur la place de Grève le serment des officiers supérieurs de la milice parisienne, 128 faux avis rapportés au comité, 129: les députations envoyées à la Bastille, reviennent à l'Hôtel-deVille, 129 rendaient compte de leur mission, lorsqu'on entendit la détonation de l'artillerie, 130: ordonne la démolition de la Bastille, 184: défend de tirer aucune arme à feu, 211: prend plusieurs mesures d'administration, 212. Comité régulateur, établi à Paris pour organiser la contre-révolution en France, IV, 303; ses intrigues, 304. Comité royal établi à Paris, IV, 310. Comité de salut public de la Convention; n'est pas instruit des propositions de paix du duc de Brunswick, II, 270: savait que les agens des puissances étrangères jouaient le principal rôle dans les insurrections, 423: son rapport sur la journée du 31 mai, 445; ses inquiétudes sur l'assemblée établie à Caen, 469: crée deux sections du tribunal révolutionnaire, 495: fait convoquer les assemblees primaires, 496: adopte l'invention des télégraphes, 500 propose une levée de tous les Français et des femmes, 503: son extrême embarras, 509: ordonne la destitution de Kellermann, III, 4 le remplacement de deux députés à Lyon, 5: exposition de sa conduite, 7 : fait décréter le gouvernement français révolutionnaire jusqu'à la paix, 8: la commission des travaux publics, 127: nomme le général Hoche au commandement de l'armée d'Italie, puis le fait arrêter, 164, 165: propose l'érection d'un monument aux généraux Haxo et Moulin, 170, 171: ses mesures acer bes, 180: propose à la Convention de ne faire aucuns prisonniers anglais et hanovriens 186: la division se met parmi ses membres, 197: la haine s'accroît par la célébration de la fête à l'Etre Suprême, 199: établit un bureau de police générale, 218: son arrêté concernant les tribunaux, 219: propose les moyens d'accélérer l'action du tribunal révolutionnaire, 220, et de lui douner une nouvelle organisation, 221: Robespierre demande le sang de plusieurs députés; divers membres du comité se liguent contre lui; 237, 238: imprévoyance des membres des deux comités de salut public et de sûreté générale, lors de la journée du thermidor, 267: sa nouvelle organisation, 300, 301: son rapport sur les troubles et les agens provocateurs 399, 400: sur l'état des subsistances, 405: sur le traité de paix avec la Toscane, 410. Comité de sûreté générale, sa lettre au sujet de madame Roland, II, 379; s'apprête à fournir un grand nombre de victimes au tribunal révolutionnaire, III, 9, 13: ses mesures acerbes, 180: on y conduit Robespierre et ses complices, 261: : imprévoyance de ses membres, 267 trahissait la Convention, 424: sa conduite très-blamable, 431: est chargé de faire désarmer les révolutionnaires, 456: annonce qu'on a pris des mesures dans le moment du plus grand danger, 479: la jeunesse de Fréron s'y porte; elle est repoussée, IV, 55. Comité de surveillance de la commu ne de Paris; lance des mandats d'arrêt contre Roland, Brissot, Guadet, II, 227: quels étaient ses membres, 237, 228. Comités révolutionnaires, composés pour la plupart d'étrangers, de gens tirés de la lie du peuple, etc., III. 8 et 9. Commission des travaux publics, est instituée; son objet, III, 128. Commission des inspecteurs du conseil des 500, s'adjoint deux généraux, IV, 403: se transforme en véritable club où assistaient tous les habitués de Clichy, 407: description d'une de sés séances, 415. Commune de Paris. Voyez Repré sentans de la commune. Commune dite provisoire de Paris et son conseil. Nommée le 10 août 1792, II, 134; annonce à l'assemblée que des malfaiteurs ont été égorgés par le peuple, 165, 166; une députation demande que Louis XVI et sa famille soient logés au Temple, 168; son ascendunt sur les autres autorités est si grand, qu'elle l'exerce jusque sur l'assemblée législative et la force de suspendre le tribunai criminel et de lui substituer celui du 17 août, précurseur du tribunal révolutionnaire, 160; 170; envoie des commissaires à l'armée de Lafayette; suspend le supplice de deux assassins du maire d'Étampes; fait emprisonner un grand nombre d'individus des deux sexes, fait ôter le bas-relief représentant Henri IV à cheval, placé audessus de la porte de l'Hôtelde-Ville, et la statue de Louis XIV, placée dans la cour, 170 et 171; arrête que les arcs-detriomphe des rues Saint-Martin et Saint-Denis, seront démolis; domine le Corps législatif, 171; jette les fondemens du régime de la terreur, 173; ses usurpations; raisons données pour les justifier, 177; ordonne l'arrestation des personnes suspectes, des prêtres réfractaires, et la suspension des assemblées primaires, 179; domine entièrement l'assemblée nationale, 181; une députation s'y présente, Tallien en est l'orateur, 182; Robespierre y prononce un discours dont la conclusion n'est point adoptée, 182; principaux meneurs, 183; le président est mandé à la barre de l'assemblée nationale; sa réponse, 184; en faisant ouvrir les barrières, la Commune prépare les massacres des prisons, 185; sa proclamation pour contraindre toute la garde nationale à se rendre au Champ de Mars, 186; prend des mesures pour empêcher les massacreurs de se porter au Temple, 222, 223; les salarie, arrête le prix de leurs journées sous le nom odieux de travail, 223; sa circulaire en fait connaître les véritables auteurs, 230; ses commissaires parcourent les départemens et s'emparent de tous les effets précieux qu'ils y rencontrent, 242; font voler publiquement en plein jour dans les rues de Paris, et dans les environs, 224; font exécuter le vol du garde-meuble de la couronne, 244; elle autorise des brigauds à demander la démolition du Louvre, 2 46; sa proclamation véhémente,298; troubles du 25 février 1790; proclamation relative et envoi de commissaires dans toutes les sections, et déclaration de sapermanence, 357; fait battre la générale, 358; après avoir agi avec mollesse; prend des mesures énergiques pour empêcher le retour du désordre, 360 et 361; s'attribue l'honneur d'avoir sauvé la Convention, 368; va à la Convention proposer le maxiinum du prix des grains et farines, 379; une députation de ses membres demande à la Convention l'expulsion de vingtdeux députés, 380 et 381; ses projets, 383; dresse les listes de suspects, 391; mesures révolutionnaires qui y sont proposées, 393; prend des mesures acerbes, 481; ordonne la séparation du dauphin et de la reine, et fait transférer cette princesse à la conciergerie, 488; vive discussion relative à la coiffure des républicains, III, 64; son adresse au peuple de Paris, 261; le thermidor proclame l'insurrection contre la Convention, fait souner le tocsin et fermer les barrières, 263; méprise les décrets, 266; son attitude hostile n'a rien d'alarmant, 266; les députés proscrits s'y rendent, 268, 269; effet de sa révolte, 272; organise un comité des douze, une commission exécutive; maltraite les huissiers et les offi ciers envoyés par la Convention, Commune affranchie. Nom donné à la ville de Lyon par décret de la Convention 50, III. Compagnie de Jésus. Jeunes gens organisés à Lyon par les agens provocateurs, pour assassiner et noyer, IV, 5: à plusieurs reprises violent l'asile des prisons pour y massacrer les détenus; détails de leurs crimes, 8, 9, 10 recommencent leurs mea:tres et parcourent les villes et les campagues des départemens méridionaux, 11, 141, 142: continuent avec sécurité leurs affreuses expéditions, 255: étaient les satellites de Precy, 307: qui les payait avec l'argent de l'Angleterre, 393: nouveaux excès qu'ils commettent, 394, 397, 504. Compagnie du Soleil. Jeunes gens organisés par les agens provocateurs dans la Provence, pour assassiner et noyer; se portent dans la ville d'Aix, IV, 12; égorgent les prisonniers et se rendent ensuite à Tarascon et à Marseille pour recommencer leu's affreux exploits, 13; détails sur ces assassinats, 17, 18, 142, 504. Compans le général) s'empare des villes de Coni, de Sossano et Savigliano, V, 73: enlève par escalade la ville de Bautzen, 542 est blessé, 568. Compiègne (ville de). Ses députés viennent à l'Hôtel-de-Ville, ap porter une lettre qui annonçait l'arrestation de M. Berthier, intendant de Paris, I, 213. Compiègne (palais de ). Ses parcs et forêts mis à la disposition du roi d'Espagne, V, 382. Comptes (chambre des). Proteste contre l'enregistrement des deux impôts, 1, 14. Comptes (cour des). Créée par Napoléon, V, 362. Conciergerie du palais. On y massacre les prisonniers, II, 210 : supplice que les meurtriers font endurer à la célèbre bouquetière du Palais-Royal, 210, 211. Concile d'évêques, tenu à Paris, V, 455 député auprès du pape, 456 ses décrets confirmés et non exécutés, 457. Conciliabules secrets. II, 390. Concordat signé à Paris, entre Bonaparte, premier consul, et le pape Pie VII, V, 217: deuxième concordat signé à Fontainebleau, 529. Condé (prince de). Appelé au conseil du roi, I, 61: quitte la France avec son fils et son petit-fils, 198: est décrété d'accusation, II, 11: tenu en tutelle par l'Autriche, IV, 131: avait sou quartier-général à Mulheim, 231 veut que Pichegru lui livre la ville d'Huningue, 234: son indécision, sa paresse pour écrire, 235 sou plan n'est point adopté par Pichegru ; diminue beaucoup les promesses qu'il avait faites à ce général, 237: près d'être fait prisonuier avec son fils, V, 83. Condé (ville de). Forcée de se rendre aux Autrichiens, II, 490 reprise par les Français, III, 324. Condorcet (Caritat de), député de la Convention partisan de la guerre offensive, II, 41: son opinion sur la déchéance du Roi, 124:est dénoncé par Chabot et décrété d'accnsation, 482: on lui reproche d'avoir voulu sauver Louis XVI, III,1: se donne la mort, 35. Conegliano (le duc de ). Voyez Moncey (le général). Confédération du Rhin, établie par l'empereur Napoléon qui en est le protecteur, V, 341 : fournit son contingent de troupes, 343: reconnue par l'empereur de Russie et le roi de Prusse, 356. Confédération royaliste, organisée en France; nom de ses principaux membres, V, 580. Coni (ville de), prise par les Français, IV, 242: V, 73. Conseil des Cinq-Cents, est orga nisé; les membres se rendent dans la salle dite du manège, IV, 161; nomme son bureau, 162; discute sur les assignats, 164; sa résolution sur les grains, 165; ordonne le bris des poinçons et matrices servant à la fabrication des assignats, 166; entend le rapport sur les livres élémentaires relatifs à l'instruction publique, 167; se maintient dans un accord parfait avec le conseil des anciens; quoique différens d'opinions, ils se respectaient mutuellement, 245 s'occupe de la conspiration Babœuf et prononce sur le sort du représentant Drouet; célèbre la fête de la Reconnaissance et des Victoires, 247; on se plaint des agens de police qui ont signifié à des représentans des mandats d'a mener : au comité central de police, 251; rapport sur les troubles des départemens, mé |
