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THE NEW YORK PUBLIC LIBRARY

ASTOR, LENOX

TILDEN FOUNDATIONS"

l'empereur Napoléon était le seul obstacle au >> rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare

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qu'il est prêt à descendre du trône, à quitter la » France et même la vie pour le bien de la patrie, inséparable des droits de son fils, de ceux de » la régence de l'impératrice et du maintien des >> droits de l'empire. »

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Cependant Napoléon avait à Fontainebleau vingt-cinq mille hommes de sa garde, et pouvait facilement en réunir cent vingt-trois mille; mais indigné des trahisons, des lâchetés qui se multipliaient autour de lui parmi les hommes auxquels il avait accordé le plus de confiance et prodigué les plus grands bienfaits, il céda aux instances de ses amis et de ses ennemis. Il fit un sacrifice plus grand encore, et déclara, dans une seconde rédaction de son abdication, « qu'il renonçait, pour » lui et ses enfans, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice, même celui de » la vie, qu'il ne soit prêt à faire aux intérêts de la

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>> France. >>

Le 11 avril fut signé un traité où le sort de Napoléon et de sa famille fut définitivement arrêté. L'empereur doit se retirer dans l'ile d'Elbe qu'il possédera en toute souveraineté et propriété, et ce traité ne fut pas observé.

Le 20 avril, à midi, Napoléon partit de Fontainebleau pour se rendre à l'ile d'Elbe. Avant de monter en voiture il fit ses adieux à sa garde par

un discours touchant qui se termine par ces mots : « Adieu, mes enfans; je voudrais vous presser » tous sur mon cœur; que j'embrasse au moins >> votre drapeau.

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Tel fut le dénouement d'un grand drame politique auquel succéda une pièce d'un autre genre. On peut adresser aux vainqueurs et aux vaincus ces maximes politiques :

Les usurpations anciennes ou modernes ne sont point des titres; les nations ne doivent être la propriété de personne; la force ne fait pas le droit; un souverain qui fait la guerre hors de ses États exerce un vrai brigandage; ce n'est jamais sans danger qu'on asservit une nation libre; rappeler les coutumes de la barbarie, éteindre les lumières pour fortifier sa tyrannie, c'est un crime de lèse-humanité qui souille la mémoire de son auteur d'une infamie éternelle. Pour avoir dédaigné de soumettre sa conduite à ces principes, Napoléon se perdit.

FIN DES ESQUISSES DE LA RÉVOLUTION.

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