Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Band 12

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Seite 262 - matin me demanda la seigneurie plus matin » qu'ils n'avoient de coutume. Comme je fus » arrivé et assis , me dit le duc qu'en l'honneur » de la Sainte Trinité , ils avoient conclu ligue
Seite 52 - VIII, au commencement de son pontificat, les avoit afïbiblies toutes deux. Presque tous les petits princes, et presque toutes les villes libres situées entre Rome, les états de Florence et ceux de Venise , avoient été forcés à reconnoître l'autorité suprême du saint-siége.
Seite 311 - ... chevaliers français. Mais au milieu du combat , ces troupes légères s'aperçurent que leurs camarades avoient atteint les bagages de l'ennemi, qu'ils se partageoient ce butin considérable, et qu'ils s'enrichissoient, tandis qu'eux ne trouvoient sur leur route que des dangers. Tous les Stradiotes quittèrent aussitôt la bataille pour se jeter sur les bagages qu'ils voyoient livrés au pillage : bientôt les fantassins , et même plusieurs gendarmes , prirent la même route. François de Gonzague...
Seite 260 - Lors ils m'envoyerent querir derechef à un matin, et les trouvay en grand nombre, comme de cinquante ou de soixante, en la chambre du prince, qui estoit malade de la colique; et il me conta ces nouvelles de visage joyeux : mais nul en la compagnie ne se sçavoit feindre si bien comme luy.
Seite 182 - Les premiers portoient, comme les gendarmes italiens , une lance forte , striée , ornée d'une pointe solide, et une masse d'armes de fer. Leurs chevaux étoient grands et forts ; mais selon l'usage français on leur avoit coupé la queue et les oreilles. La plupart n'étoient point couverts, comme ceux des gendarmes italiens , de caparaçons de cuirs bouillis, qui les missent à l'abri des coups.
Seite 340 - Cependant il est bien moins important d'examiner, pour juger Charles VIII, s'il manquoit en effet de talens militaires , et s'il ne dut qu'au hasard sa brillante conquête , que de chercher ce qu'il pouvoit attendre de ses succès, et quels résultats heureux pour la France ou pour le pays où il portoit ses armes , compenseroient les maux inévitables de la guerre. Or, l'impossibilité où Charles VIII s'étoit mis de conserver le royaume de Naples , soit qu'il y restât, soit qu'il s'en éloignât,...
Seite 358 - ... mer, ou vers la forêt voisine. En même temps plusieurs de ses gendarmes partirent du front de l'armée napolitaine, pour charger les Français, avant d'en avoir reçu l'ordre. De même l'infanterie aragonaise s'élança à la course sur les Suisses : l'immobilité de l'une et de l'autre phalange fit échouer ces deux attaques intempestives. La cavalerie napolitaine repoussée, retomba sur son infanterie, et la mit en désordre; les Aragonais, arrivés sur le front des Suisses, se trouvèrent...
Seite 195 - Lorsqu'il étoit monté sur le trône, il i495. avoit trouvé dans les prisons deNaples un grand nombre de seigneurs arrêtés sous le règne de Ferdinand. Philippe de Comines , qui à cet égard ne s'accorde pas avec les historiens italiens , déclare s'être assuré , par le témoignage d'un Africain employé à ces exécutions, que parmi ces prisonniers se trouvoient encore le duc de Suessa et le prince de Rossano , arrêtés en...
Seite 106 - Commines , étoient tenus très-sages et expéri» mentés au fait de la guerre ; riches et pourvus » de sages hommes et bons capitaines , et en
Seite 265 - France? 1l le pourra répondit le doge , s'il i4Q5» veut se retirer en ami ; et nous l'aiderons » de tout notre pouvoir. Après cette réponse, » Comines se retira ; et comme il sortoit du » palais , qu'il avoit descendu le grand escalier » et qu'il traversoit la place , il se tourna...

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