Oeuvres choisies de l'abbé de Vertot, Band 7

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L. Janet, 1819
 

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Seite 164 - ... de sang. Le monstre, blessé à mort, tombe sur le chevalier qu'il abat une seconde fois; et il l'auroit étouffé par le poids et la masse énorme de son corps, si les deux domestiques, spectateurs de ce combat, voyant le serpent mort, n'étoient accourus au secours de leur maître.
Seite 163 - ... point défendu par des écailles : il y fit une large plaie dont il sortit des flots de sang. Le monstre blessé à mort, tombe sur le chevalier qu'il abat une seconde fois ; et il l'aurait...
Seite 162 - Le chevalier employa plusieurs mois à faire tous les jours cet exercice ; et il ne vit pas plutôt ses dogues dressés à ce genre de combat, qu'il retourna à Rhodes. A peine fut-il...
Seite 183 - Grand-Maître de Villeneuve, prince recommandable par son économie , et qui , pendant son magistère, acquitta toutes les dettes de la religion , augmenta les fortifications nécessaires pour la défense de l'isle et de la ville de Rhodes.
Seite 165 - Conseil , où il représenta que l'Ordre ne pouvoit se dispenser de punir rigoureusement une désobéissance plus préjudiciable à la discipline , que la vie même de plusieurs serpens ne l'auroit été aux bestiaux et aux habitans de ce canton ; et, comme un autre Manlius, il opina hautement à rendre cette victoire funeste au vainqueur. Le Conseil obtint qu'il se contentât de le priver de l'habit de l'Ordre ; Gozon eut la douleur de s'en voir dépouillé ; et il se passa peu d'intervalle entre...
Seite 11 - Saint-Jean offrait, à côté d'immenses avantages, des dangers que ne surent pas éviter les chevaliers. « La plupart, enrichis des prises qu'ils faisaient sur les infidèles, au lieu d'en porter le produit dans le trésor de l'Ordre, suivant leur devoir, employaient souvent dans le luxe ces biens qu'ils s'appropriaient. Des riches étoffes qu'ils trouvaient dans leurs prises, ils commencèrent à s'habiller plus magnifiquement qu'il ne convenait à des religieux. La délicatesse de leurs tables...
Seite 210 - che de l'Egypte, qu'on vit, en un instant, les murailles bordées de soldats et d'habitans , qui faisoient pleuvoir une grêle de flèches sur les Chrétiens. Ces assiégés, appuyés sur le parapet, à grands coups de piques et de hallebardes, renversent les assiégeans, les poussent dans le fossé, les accablent de grosses pierres. De nouveaux assaillans prennent la place des morts et des blessés; et, sans s'étonner du sort de leurs compagnons, tâchent de gagner le haut des murailles. Les uns...
Seite 122 - Templiers, ses prisonniers de guerre, comme on l'a pu voir dans cette histoire: ce qui ne s'accorde guères avec cette prétendue intelligence. On ne trouve pas plus de vraisemblance dans l'accusation qu'on leur intenta , d'avoir vendu la ville de Saint-Jean-d'Acre à un des successeurs de Saladin, puisqu'il est constant, par tous les écrivains contemporains , que trois cents...
Seite 162 - Ayant reconnu que le serpent qu'il vouloit attaquer , n'avoit point d'écailles sous le ventre , il forma sur cette observation le plan de son entreprise. Il fit faire, en bois ou en carton, une figure de cette bête énorme , sur l'idée qu'il en avoit conservée; et il tâcha sur-tout qu'on en imitât la couleur.
Seite 183 - Ja prière du roi, 1 ordonna prêtre. Il se chargea, depuis, de l'administration de l'archevêché de Rheims, mais sans quitter l'habit religieux, qu'il porta le reste de ses jours : souverain sans sujets, général sans troupes et sans expérience, mari sans femme , moine sans couvent, prélat sans titre et sans jurisdiction ; dans tous ces différens états, il ne fit jamais rien pour le bien de sa province , que de l'avoir remise sous la domination de nos rois. On a même reproché à sa mémoire,...

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