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tions qu'il a éprouvées soit en Empire, soit dans la ci-devant province d'Alsace.

4.o Origine des biens ecclésiastiques appartenans à la confession d'Augsbourg en Alsace. 5.o État actuel de la confession d'Augsbourg, de son régime ecclésiastique, de l'administra tion de ses établissemens, etc., etc.

HISTOIRE ABRÉGÉE

DES

TRAITÉS DE PAIX.

INTRODUCTION.

tique de l'Europe.

ON N se propose de faire connoître, dans cet Système poliouvrage, les traités qui, jusqu'à la fin du dix-huitième siècle, ont servi, et ceux qui, conclus depuis cette époque, servent encore de base au système politique de l'Europe. Ce système a pour objet de maintenir la tranquillité publique, de protéger le foible contre l'oppression du fort, d'opposer des barrières aux projets ambitieux des conquérans, et de prévenir les dissensions qui amènent à leur suite les calamités de la guerre. Unissant dans un intérêt commun les différens souverains de l'Europe, il les engage à sacrifier au bien général leurs vues personnelles, et en forme, pour ainsi dire, une seule famille.

Cependant telles sont et la foiblesse des vues humaines et la force impérieuse des passions, que souvent les moyens qu'on croyoit propres à prévenir les guerres, en ont été précisément les mobiles. Le moyen auquel on a eu principalement recours dans le dix-septième et le dix-huitième siècle, est celui qu'on a appelé le système de

C)

la balance ou de l'équilibre politique. L'idée de l'établir remonte au quinzième siècle, à l'importante révolution qui fit changer de face à tous les états de l'Europe. Jusqu'à cette époque, chaque puissance isolée étoit uniquement occupée de ses intérêts particuliers, et des démêlés qui lui étoient propres, sans qu'aucun de ses voisins se crût obligé ni autorisé à prendre part, à moins que des rapports parti

culiers ne lui en fissent un devoir.

y

Aussi long-temps que la féodalité domina en Europe, les vices qui sont attachés à ce régime paralysèrent les forces des états; les souverains qui se trouvèrent continuellement contrariés par des vassaux puissans et turbulens, ne purent que très - difficilement déployer leurs forces au dehors, ou causer ombrage à leurs voisins. Aucune idée de balance entre les souverains ni de barrière contre les ambitieux n'avoit donc pu jusques alors se présenter à l'esprit des chefs des états.

La renaissance des lettres et des arts opéra une révolution dans les mœurs, dans les institutions et dans les gouvernemens. Les princes trouvèrent moyen de diminuer le pouvoir des grands feudataires et des nobles; l'abaissement de ces vassaux mina peu à peu le système féodal, et permit de remplacer cette institution

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