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That Penn was not a Jacobite at all-that is to say a man who either shared in James's politics when he was king or strove to bring him back when he had lost his crown-can easily be shown. Penn was the friend of Sydney. Locke, and Somers; and the followers of Monmouth set him down in their private lists as one of those powerful men who might be counted on by them for sympathy and help. The writing of that time is full of evidence that Penn was a Reformer, not a Jacobite.

Hough writes:

'He gave an account in short of his acquaintance with the king; assured us it was not popery, but property. that first began it; that honest people were pleased to call him Papist he was a dissenting Protestant; that he dissented from Papists in almost all those points wherein we differ from them. and many wherein we and they are agreed.'— Wilmot's Life of Hough, 22.

Clarendon writes:

'Penn laboured to thwart the Jesuitical influence that predominated.'-Diary, June 23, 1688.

Arnaut Van Citters writes:

'One of these days the well-known Archquaker Penn had a long interview with the King and as he said to one of his friends has shown to the King that the Parliament would never agree to the revocation of the Test Act, and of the penal laws and that he never would get a Parliament to his mind as long as he did not go to work with greater moderation and drive away from his presence, or at least not listen to. those immoderate Jesuits and other Papists who surround him daily, and whose immoderate advice he now follows, since the nation and the very Dissenters

themselves are too strongly opposed to them and entertain great apprehensions of them; moreover that he has advised the King, as long as his affairs at home are so changeable and remain in so great uncertainty, above all to be cautious in his connexion with France.'- Van Citters to Grand Pensioners, Windsor, July 19-29, 1687.

Johnstone says expressly that Penn was against the Order in Council, commanding that the clergy should read his Declaration of Liberty of Conscience from their pulpits.-Johnstone Correspon. May 23, 1688; Mack. 241, n. Lawton says that Penn advised the King to liberate the seven Bishops, and on the birth of his son. the Prince of Wales, to issue a general pardon for all offences against his crown.-Mem. Penn, Hist. iii. p. 11, 220.

Gerard Croese writes:

'Penn told the Council that the reason why. although he felt gratefull to James personally he did not wish to see him back as king now that he had never been able to agree with him in public affairs.'-His'. Quak. 379.

VII. It is alleged that Penn tried to bring a foreign army into England :

'It is melancholy to relate that Penn, while professing to consider even defensive war as sinful did everything in his power to bring a foreign enemy into the heart of his country. He wrote to inform James, &c. Avaux thought this letter so important that he sent a translation of it to Louis.'-Hist. of Eng. iii. 587.

Not a word of this paragraph is true in either form or substance. The authority cited is a letter from Avaux to Louis, June 5 1689 accompanied by a note of news. The errors as to form

are grave enough. 'Penn wrote to inform James' 'Avaux thought this sent a translation of

-Avaux does not say so. letter so important that he it to Louis'-Avaux never says he thinks it of much importance; he says nothing of translating it, and he encloses no copy of it to Louis. But errors of form are nothing when compared against errors of substance. Macaulay is wrong as to the time supposed; wrong as to the place supposed; wrong as to the person supposed. Here is Avaux's letter in full :

'A Dublin, le 5 Juin, 1689.

'Sire-Je n'ay pu envoyer à vostre Maiesté la lettre que j'ay eu l'honneur de luy escrire le 27 du mois passé, avec le duplicata des précédentes parceque le Roy d'Angleterre n'a point fait partir de bastimens de ce pays cy. Il nous est venu depuis cela des nouvelles assez considerables d'Angleterre et d'Escosse. Je me donne l'honneur d'en envoyer les m ́moires à vostre Maiest tels que je les ay recus du Roy de la Grande Bretagne.

'Le commencement des nouvelles datées d'Angleterre, est la copie d'une lettre de M. Pen que j'ay veue en original. On peut juger pars tout ces mémoires que si Sa Maiesté Britannique estoit en estat d'entrer en Angleterre, elle recouveroit bientost cette couronne mais il ne le peut sans la protection de vostre Maiesté, que verra mieux que moy par ces relations cy, ce qu'il y auroit à faire pour le Roy d'Angleterre, si neantmoins vostre Maiesté me permet de luy dire non sentiment je trouve qu'un secours d'argent avec un bon corps de troupes Françoises, est le plus court moyen qu'il ait de remettre le Roy d'Angleterre en estat de se restablir sur le throsne et cet effort qu'on feroit à cette heure delivreroit vostre Maiest? dans la suitte d'une plus grands despense qu'elle sera peutestre obligée de faire.

'Le bon effet, Sire, que ces lettres d'Escosse et d'Angleterre_ont produit est qu'elles ont enfin persuadé le Roy d'Angleterre qu'il recouvrera ses

estats que les armes à la main et ce n'est pas peu que de l'en avoit convaincu car cela luy fera prendre d'autres mesures qu'il n'a fait jusques à cette heure, qu'il a cru devoir menager les Anglois pour les ravoir par amitié.

'Le Roy d'Angleterre a resolu de faire partir incessament un secours de mille ou douze cens hommes, qu'il a dessein il y a desja quelque temps d'envoyer en Escosse.'

The note enclosed by Avaux as a summary of his news is in the following words :

'MÉMOIRE DE NOUVELLES D'ANGLETERRE ET D'ESCOSSE.

'Le Prince d'Orange commence d'estre fort degoutté de l'humeur des Anglois, et la face des choses change bien viste selon le naturel des insulaires, et sa santé est fort mauvais. Il y a un nuage qui commence à se former au nord des deux royaumes, où le Roy a beaucoup d'amis, ce qui donne beaucoup d'inquietude aux principaux amis du Prince d'Orange, qui estant riches, commencent à estre persuadez que ce sera l'espée qui decidera de leur sort, ce qu'ils ont tant taché d'eviter. Ils aprehendent une invasion de France et d'Irlande. et en ce cas le Roy aura plus d'amis que jamais. Le commerce est ruiné, tant par les Turcs, que par l'apprehension d'une guerre avec la France et encore pas nostre flotte mesme qui prend tous tes esquipages des vaisseaux marchands, sans en excepter que le maistre et un garçon pour chaque bastiment, ce que rend le trafficq si difficile que les marchands s'en plaignent hautement.

'Les divisions sont considerables parmi les grands et il y a une grande jalousie parmu les Anglois, qui commencent à descouvrir que toutes choses se font par les conseils des Hollandois. L'Eglise Anglicane voit son sort dans le procede du Prince d'Orange en Escosse, où il a chassé les evesques Protestans. Les bons sujets du Roy souhaittent de le voir au plustost avec un bonne armée au lien que toute capitulation. Herbert est venu dans Milfort Haven, sa flotte toute en

desordre, ce qui augmente beaucoup les desordres dans le pays. Depuis par des courriers qui arrivent chaque semaine, on est informé. Que le Prince d'Orange se defie non seulement des vieilles troupes que Sa Maiest laissa en Angleterre, mais de presque tous les Anglois, et l'on croit que si Sa Maiesté arrive bien escortée dans le pays, le Parlement mesme se declareroit pour elle. Les gens se defient tant du succez de ce que le Prince d'Orange a fait, qu'ils ne veulent point prester d'argent sur la foy Actes de Parlement, et mesme ceux qui en ont presté, donnent dix sur cent pour l'assurer. Le Prince d'Orange a cassé les deux Colonels Coningham et Richard, pour n'avoir pas secoura Londonderry, et fait des efforts pour y envoyer des autres troupes, mais l'allarme du cost d'Escosse estant plus pressante, i' s'est contenté d'envoyer quelques navires de guerre de ce costé, pour empescher la correspondance par mer, et a envoyé la pluspart de ses troupes vers les frontier ́s d'Escosse, dont il craint les remuemens, et tous ses amis commencent à montrer une consternation bien grande, toutes les fois que les nouvelles viennent que le Roy y est allé, dont on parle icy comme d'une chose certain. Depuis l'arrivée de la flotte d'Herbert, nous avon en peu plus de respect pour la force de France par mer, et cela augmenté nos craintes, et l'on ne doute pas que si le Roy revient devant que le Prince d'Orange ayt eu le temps de faire des changemens considerables, qu'il ne soit receu par tous les gens les plus considerables, et mesme la populace commence à souffrir qu'on parle le luy favorablement ce qu'on n'osoit pas faire devant eux auparavent. Il y a un fort grand nombre qui ont d ja enrollé du monde, infanterie, cavalerie, et dragons, et qui ont mesmes leurs chevaux dans des maisons affid ́es, et qui ne manguent que l'occasion de paroistre, estant de gens considerables et par leur famille, et par la grandeur de leur bien. On a juste raison de croire, que deux tiers dela vieille arm ́e seroit pour le Roy, en cas qu'il pust venir devant que ces soldats se soient appliquez à quelque autre mestier.'

With these authorities in view we see the mag nitude of Macaulay's errors as to substance.

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