Œuvres complètes de Lamartine, Band 17L'auteur, 1861 |
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... n'avait conservé d'autre droit que le droit d'écouter et d'applaudir les organes de l'empereur . L'intelligence languissait , les lettres s'avilissaient , les arts s'asservissaient , les idées mou- raient à ce régime . La victoire scule ...
... n'avait conservé d'autre droit que le droit d'écouter et d'applaudir les organes de l'empereur . L'intelligence languissait , les lettres s'avilissaient , les arts s'asservissaient , les idées mou- raient à ce régime . La victoire scule ...
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... n'avait pas été moins aveugle et moins hésitante que sa campagne . Il avait compté à la fois , en aventurant ses légions sous la menace de l'hiver jusqu'à Moscou , sur la guerre et sur la paix sur la guerre , pour arracher la paix à l ...
... n'avait pas été moins aveugle et moins hésitante que sa campagne . Il avait compté à la fois , en aventurant ses légions sous la menace de l'hiver jusqu'à Moscou , sur la guerre et sur la paix sur la guerre , pour arracher la paix à l ...
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... n'avait su prendre ni le parti de ce hardi can- tonnement , ni le parti d'une prudente retraite . Trompé par les illusions de paix dont il s'obstinait à s'endormir lui- même , il n'était parti que chassé par les premières neiges ...
... n'avait su prendre ni le parti de ce hardi can- tonnement , ni le parti d'une prudente retraite . Trompé par les illusions de paix dont il s'obstinait à s'endormir lui- même , il n'était parti que chassé par les premières neiges ...
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... n'avait pas assuré lui - même les lambeaux de cette Pologne partagée et de Venise asservie à l'Autriche . ) « Point de trêve que ce triumvirat ne soit rompu ! Je veux trois cent mille hommes ; je formerai un camp de cent mille hommes à ...
... n'avait pas assuré lui - même les lambeaux de cette Pologne partagée et de Venise asservie à l'Autriche . ) « Point de trêve que ce triumvirat ne soit rompu ! Je veux trois cent mille hommes ; je formerai un camp de cent mille hommes à ...
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... n'avait que des chiffres sur ses états . Ses nuits , consom- mées ainsi , étaient stériles pour le jour . Il se donnait dans ses conseils , dans sa capitale et dans son palais , le même mouvement qu'à l'époque où il remuait le monde du ...
... n'avait que des chiffres sur ses états . Ses nuits , consom- mées ainsi , étaient stériles pour le jour . Il se donnait dans ses conseils , dans sa capitale et dans son palais , le même mouvement qu'à l'époque où il remuait le monde du ...
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Seite 178 - Les armées des puissances alliées ont occupé la capitale de la France. Les souverains alliés accueillent le vœu de la nation française. Ils déclarent : Que si les conditions de la paix devaient renfermer de plus fortes garanties lorsqu'il s'agissait d'enchaîner l'ambition de Bonaparte , elles doivent être plus favorables lorsque , par un retour vers un gouvernement sage , la France elle-même offrira l'assurance de ce repos. Les souverains alliés proclament en conséquence : Qu'ils ne traiteront...
Seite 243 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France.
Seite 319 - J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie; je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée; il sera toujours l'objet de mes vœux! Ne plaignez pas mon sort; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire; je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble ! Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cœur; que j'embrasse au moins votre drapeau!...
Seite 179 - Ils reconnaîtront et garantiront la constitution que la nation française se donnera. Ils invitent par conséquent le Sénat à désigner, sur-le-champ, un Gouvernement provisoire qui puisse pourvoir aux besoins de l'administration et à préparer la constitution qui conviendra au peuple français.
Seite 379 - J'ignore quels sont les desseins de Dieu sur ma race et sur moi ; mais je connais les obligations qu'il m'a imposées par le rang où il lui a plu de me faire naître.
Seite 210 - aucun « impôt, de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi : de maintenir « l'institution de la Légion d'honneur ; de gouverner dans la seule vue de « l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français.
Seite 353 - ... moment est proche. Si l'on nous parle de la part de ces gens-là, nous n'écouterons rien; si c'est de la vôtre, nous écouterons, mais nous irons droit notre chemin ; ainsi, si l'on veut que vous nous fassiez dire quelque chose, ne vous gênez pas. Soyez tranquille sur votre sûreté, nous n'existons que pour vous servir nous y travaillons...
Seite 225 - D'indignes Français, des émigrés, auxquels nous avions pardonné, ont arboré la cocarde blanche, et se sont joints à nos ennemis ! Les lâches ! ils recevront le prix de ce nouvel attentat ! Jurons de vaincre ou de mourir, et de faire respecter cette cocarde tricolore, qui, depuis vingt ans, nous trouve dans le...
Seite 378 - Bonaparte avec ceux qui l'ont précédé ; j'estime sa valeur, ses talents militaires ; je lui sais gré de plusieurs actes d'administration, car le bien que l'on fera à mon peuple me sera toujours cher ; mais il se trompe, s'il croit m'engager à transiger sur mes droits.
Seite 435 - ... vous êtes bien près. Prenez garde à vous et ne négligez aucune précaution pour être averti à temps et faire votre retraite en sûreté, en cas qu'il passât par la tête du Consul de vous faire enlever. N'allez pas croire qu'il y ait du courage à tout braver à cet égard; ce ne serait qu'une imprudence impardonnable aux yeux de l'univers et qui ne pourrait avoir que les suites les plus affreuses.