articles 19 et suivans, du traité du 30 mai 1814, entre la France d'une part, et l'Autriche, la Prusse et la Russie et leurs alliés, de l'autre, signée le 399. Convention conclue en conformité de l'article 9 du traité principal, et rela- tive à l'examen et à la liquidation des réclamations des sujets de S. M. Bri- `tannique envers le Gouvernement fran- çois, signée le même jour, IX, 504. 400. Traité entre l'Autriche, la Grande- Bretagne, la Prusse et la Russie, con- clu à Paris, le 20 novembre, IX, 525. 401. Note adressée à M. le duc de Riche- lieu, le 20 novembre 1815, par les Mi- *402. Fuite et usurpation d'un Napoléon, Le nombre des pièces renfermées dans les neuf vo FIN DE LA TABLE DES VOLUMES V A IX. LE CONSERVATEUR DE L'EUROPE, ου CONSIDÉRATIONS SUR LA SITUATION ACTUELLE DE L'EUROPE, Et sur les moyens d'y rétablir l'équilibre politique des différens états, et une paix générale solidement affermie. N. B. Deux copies de ce mémoire, composé en octobre 1813, six mois avant la chute de Napoléon, avoient été adressées à S. M. l'empereur Alexandre, et à un grand prince, son allié, que l'auteur du mémoire prévoyoit dès lors devoir être les libérateurs de la France et de l'Europe. Le mémoire fut soupçonné, dénoncé et recherché, mais non découvert. L'auteur fut arrêté; une des copies brûlée à temps, pour être soustraite à la police; l'autre, par suite d'autres obstacles, ne put parvenir à sa destination. TOME 1X; DE L'ÉDITEUR. {Cet avis, écrit en juin 1814, et qui renferme, ainsi que le mémoire, des vérités générales, qui sont encore à l'ordre du jour, en août 1815, devoit être placé à la tête du mémoire, s'il avoit été imprimé alors.) Le mémoire qu'on publie aujourd'hui sous ce titre : LE CONSERVATEUR DE L'EUROPE, ou Considérations sur la situation de l'Europe, et sur les moyens d'y rétablir l'équilibre politique des différens états, et une paix générale solidement affermie, a été écrit par un militaire françois, au péril de sa vie, dans le mois d'octobre 1813. Une indignation généreuse, et le besoin d'arracher sa patrie à l'abîme qui s'ouvroit pour l'engloutir, ont inspiré son âme et conduit sa plume. Si la voix de ce défenseur de l'humanité avoit pu être écoutée dans les cabinets des puissances belligérantes et dans le sénat françois, le torrent de la guerre n'éten doit point ses ravages au delà du Rhin. Plus de huit cent mille braves, François, Italiens, Hollandois, Russes, Allemands, Suédois, Polonois, Espagnols et Anglois vivroient encore. De vastes et belles contrées, où des familles entières ont été détruites sous les ruines de leurs habitations pillées et incendiées, seroient encore florissantes. Des germes de haines nationales invétérées, et peut-être de guerres nouvelles, auroient été étouffés six mois plus tôt, et les six derniers mois de dévastations et de massacres qui ont signalé l'agonie convulsive trop prolongée du règne tyrannique de Buonaparte, auroient été employés à réorganiser l'Europe et son équilibre politique. Le mémoire qui va suivre, adressé aux souverains alliés, plusieurs mois avant leur entrée, à Paris, peut être considéré, sous ce rapport, comme une sorte de monument historique. On ne s'est donc permis d'y rien changer, pas même ce qui est relatif au conseil de régence, que l'auteur proposoit de substituer à Napoléon, |