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Evacuation de la Dalmatie. Les Alliés en France. Procla mation d'Alexandre. Retraite des maréchaux Ney, Victor et Marmont sur la Meuse. Prise de Nancy. Retraite du duc de Tarente sur Namur. Attaques de Bréda et d'Anvers. Lyon menacé et délivré. Prise de Dijon, de Langres et de Chaumont. Premier combat de Bar-sur-Aube. Marie-Louise, régente. Adieux de Napoléon à la garde 'nationale. Le Pape est enlevé de Fontainebleau.

LIVRE NEUVIÈME.

BRIENNE ET CHAMPAUBERT.

Arrivée de Napoléon à Vitry. Combat de Saint-Dizier. Batailles de Brienné et de la Rothière. Combats sur la Barce. Retraite sur Nogent. Arrivée de lord Castlereagh. Congrès de Châtillon. Prise de Châlons et de ChâteauThiery. Consternation dans Paris. Victoires de Champaubert et de Montmirail. Blucher attaque le duc de Raguse. Victoire de Vauchamps. Proclamation du Prince royal de Suède. Nouvelles tentatives de Bulow sur Anvers. Prise de Soissons. Belle défense de Sens et de Montereau. Retraite des ducs de Reggio et de Bellune. Prise de Fontainebleau. Napoléon rallie l'armée. Combats de Mormant et de Montereau. L'ennemi fuit vers Troyes. Napoléon refuse la paix. LIVRE DIXIÈME.

TROYES ET BORDEAUX.

Les ennemis du gouvernement impérial se déclarent. Un parti se forme en faveur des Bourbons. Députation des royalistes de Troyes auprès d'Alexandre. Combat de Méry. Manœuvre des Alliés. Retour de Napoléon à Troyes. Conférences de Lusigny. Conseil de guerre à Vandœuvres. Bataille du Mincio. Conduite de Joachim. Influence du duc d'Otrante. Situation militaire des ducs d'Albufera et de Dalmatie. Dernière résolution des Cortez. Bataille d'Orthès. Arrivée du duc d'Angoulême dans le Midi, et du comte

d'Artois dans les Vosges. Plan du parti royaliste. M. de Vitrolles se rend à Châtillon. Blucher marche sur Paris. Prise de La Fère et de Soissons. Blucher échappe à Napoléon. Bataille de Craône. Combats sous Laon. Défaite du corps de Saint-Priest. Belle défense de Berg-op-Zoom. Traité de paix proposé à Napoléon. Il le refuse. Rupture du con-. grès de Châtillon. Déclaration des Puissances. Dévouement des royalistes à Bordeaux. Journée du 12 mars.

LIVRE ONZIÈME.

PARIS.

Opérations du duc de Tarente sur l'Aube. Napoléon vient. à son secours. Il demande la paix. Combat d'Arcis. Retraite sur Saint-Dizier. Prise de Lyon. Schwarzenberg et Blucher marchent sur Paris. Intelligence d'Alexandre avec les royalistes. Combat de Fère-Champenoise. Retraite désastreuse des maréchaux Mortier et Marmont. Faibles mesures de la Régence. Arrivée des ennemis sous Paris. Consternation de cette capitale. Départ de Marie-Louise et de son fils. La garde parisienne prend position. Combats de Romainville et de Pantin. Départ de Joseph Bonaparte. Combats de Lavillette, Belleville et Charonne. Conduite des élèves de l'Ecole Polytechnique. Capitulation de Paris. Zèle de la garde aationale. Napoléon arrive à la Cour-de-France. Il envoie le duc de Vicence à Paris. Les Préfets et le Corps Municipal se rendent auprès d'Alexandre. Disposition des Parisiens. Proclamation de Schwarzenberg. Entrée des Alliés. Les Bourbons sont reconnus par acclamation. Conseil tenu chez M. de Talleyrand. Déclaration des Souverains contre Napoléon et sa famille. Conduite des Sénateurs. Gouvernement provisoire. Manifeste de Louis XVIII. Le Sénat dépose Napoléon. Adhésion du Corps Législatif et de la garde natio

nale.

LIVRE DOUZIÈME.

LA PAIX ET LA CHARTÉ.

Retour du duc de Vicence. Revue des troupes à Fontainebleau. La garde reçoit l'ordre de marcher sur Paris. Démarche du prince de Neuchâtel et des autres Maréchaux auprès de Napoléon. Le duc de Raguse négocie avec Schwarzenberg. Les maréchaux Ney et Macdonald demandent la Régence. Alexandre convoque un grand conseil. Le prince Talleyrand et le général Dessoles insistent pour la restauration du trône des Bourbons. Défection du corps du duc de Raguse. Adhésion du prince de la Moskowa. Manifeste de Napoléon contre le Sénat. La Régence à Blois. Napoléon promet d'abdiquer. Il s'en repent. Trève conclue par ses commissaires. Bataille de Toulouse. Hommage expiatoire aux mânes de Louis XVI. Arrivée du comte d'Artois. Cons titution proposée par le Sénat. Traité de Fontainebleau. Abdication de Napoléon. La Régence est dissoute. MarieLouise quitte la France. Napoléon part pour l'île d'Elbe. Traité du comte d'Artois avec les puissances étrangères. Révolution de Milan. Fin du royaume d'Italie. Rétablisse ment du trône pontifical. Arrivée de Louis XVIII. Déclaration de Saint-Ouen. Entrée solennelle du Roi. Traité de Paris. Eloge d'Alexandre. Evacuation du territoire. La Charte. Conclusion.

DE LA CHUTE

DE

L'EMPIRE DE NAPOLÉON.

LIVRE SEPTIÈME.

LE RHIN.

La nouvelle de la bataille de Leipsig retentit dans toute l'Europe, et annonça la prochaine délivrance de l'Allemagne. Ce grand événement dissipa le prestige d'un nom long-temps redouté, et prépara lá chute de celui qui, en cessant d'être heureux, devait cesser de régner. Auparavant, la France avait encore toute sa force et toute sa majesté; mais, après cette déplorable journée, notre Empire, fondé sur la gloire et cimenté par les conquêtes, ne pouvait plus persévérer dans le système qui l'avait créé. Jamais un si court espace de temps n'avait amené la décadence rapide d'une si haute élévation. Vingt jours étaient à peine écoulés, et la même aigle qui,

sur l'Elbe, humiliait celle de trois puissans Monarques, maintenant était en fuite sur le Rhin; elle laissait sans défense, ce même fleuve dont nous avions si long-temps interdit les approches, et que nos ennemis étaient habitués à ne plus revoir que lorsqu'ils étaient nos prisonniers. Toutes les nations situées entre la France et la Russie, prenaient les armés d'un commun accord, et faisaient succéder aux chants de la victoire, les cris de la vengeance.

On crut alors que Napoléon, instruit par l'adversité, profiterait de sa disgrâce pour se dompter lui-même. Toutes les âmes généreuses se flattèrent que, pour apaiser la chrétienté et se réconcilier avec l'Espagne, il rendrait au Vatican et à l'Escurial, leurs anciens Souverains qu'il retenait captifs et qu'il proclamerait l'affranchissement de l'Italie. Quand même cette générosité forcée n'eût été d'aucun prix, elle aurait du moins excité la discorde parmi les Espagnols; leur ligue contre nous aurait été paralysée; et la belle et malheureuse Italie, formant enfin une nation, eût été électrisée par ce bienfait; en se défendant elle-même, elle eût occupé les forces autrichiennes, et rendu à la France, les légions que réclamait notre sûreté.

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Napoléon fut avare de concessions, lorsque tout lui prescrivait d'en, être prodigue. Cependant, jamais il ne s'était trouvé dans une situation qui l'obligeât d'une manière plus im

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