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M. LE COMTE CARNOT,

Je vous envoie un état des places vacantes dans les bataillons des gardes nationales de l'Aisne en garnison à Lille, et des personnes présentées pour les occuper. Autorisez le comte d'Erlon à pourvoir à ces vacances sur-le-champ.

Paris, le 30 mai 1815.

NAPOLÉON.

M. LE COMTE CARNOT,

Je vous envoie un rapport que le duc de Padoue m'adresse directement. Vous devez lui mander que je ne puis comprendre comment les dépenses de la Corse doivent monter à 400,000 f. par mois, aujourd'hui qu'il n'y a plus de troupes de ligne en Corse, et que les dépenses de guerre se réduisent à la gendarmerie et aux bataillons du pays qu'il levera, mais qui ne sont pas encore levés; qu'il faut faire un budget et avoir pour règle de diminuer la dépense en renvoyant sur le continent tous les officiers d'état-major et autres qui seraient inutiles; qu'il doit aussi ré

duire la gendarmerie à ce qu'elle a toujours été, en renvoyant en France la plus grande partie de ce qui s'y trouve de natifs du continent ; que je crois qu'on en a envoyé beaucoup de France, dont on se méfiait alors; que je désirerais qu'il en formât des compagnies de cent hommes qu'on dirigerait sur Marseille où ces mêmes hommes seront utiles ; qu'il peut aussi diminuer de beaucoup ses dépenses; qu'il doit bien penser que, dans la situation actuelle des affaires de l'empire, le service de la Corse devra se suffire à luimême; qu'il doit régler ses dépenses sur ce principe.

Paris, le 3 juin 1815.

NAPOLÉON.

M. LE COMTE CARNOT,

Je désire que la sous préfecture de Senlis soit donnée au sieur Vatin, notaire, et que le sieur Stévenoh soit placé dans une autre sous-préfecture. Présentez-moi les décrets qui arrêteront ces nominations.

NAPOLÉON

Paris, le 2 juin 1815.

M. LE COMTE CARNOT,

Le préfet du Rhône est-il parti cette nuit ? s'il n'est pas parti, faites-le partir dans la journée. En général les préfets, dès qu'ils sont nommés, ne doivent pas rester plus de vingt-quatre heures à Paris. Tenez la main à ce qu'ils partent aussitôt, pour qu'ils se rendent à leur poste. Donnez des ordres à Lyon pour que la garde nationale porte l'uniforme national sans variation.

Paris, le 4 juin 1815.

NAPOLÉON.

M. LE COMTE CARNOT,

Le sieur Camusat de Roni, conseiller de préfecture à Beauvais, est d'un mauvais esprit. On désire son remplacement.

Paris, le 3 juin 1815.

NAPOLÉON.

M. LE COMTE CARNOT,

Témoignez mon mécontentement au préfet de Laval. Il n'a rien fait dans ces circonstances pour se mettre en défense. C'est le peuple qui a été obligé de tout faire, et qui a même été sur le point de tout abandonner, si on ne l'avait retenu. Il paraît que le maréchal-de-camp qui est à Laval est faible et nul.

Paris, le 8 juin 1815.

NAPOLÉON.

M. LE COMTE CARNOT,

Les préfets ne doivent jamais se laisser enfermer dans les places, excepté dans celles de Lille, Strasbourg, Metz et Besançon, qui sont tellement importantes que je désire qu'ils y restent. Les sous-préfets qui ont leur domicile dans des places-fortes dont la population est de plus de 8,000 âmes, peuvent y rester.

Paris, le 11 juin 1815.

NAPOLÉON.

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