Essais de théorie et d'histoire littéraireA. Durand, 1858 - 500 Seiten |
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Seite 159 - Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité. La quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l'immortalité; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de...
Seite 214 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre; il dort peu et d'un sommeil fort léger; il est abstrait, rêveur...
Seite 260 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Seite 200 - dans les funérailles que des paroles d'étonnement, de ce que ce mortel est mort. Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temps il lui a parlé, et de quoi le défunt l'a entretenu ; et tout d'un coup il est mort : Voilà, dit-on, ce que c'est que l'homme ! et celui qui le dit, c'est un homme ; et cet homme ne s'applique...
Seite 301 - L'orfraie, avec ses cris funèbres, Mortels augures des destins, Fait rire et danser les lutins Dans ces lieux remplis de ténèbres. Sous un chevron de bois maudit Y branle le squelette horrible D'un pauvre amant qui se pendit Pour une bergère insensible, Qui d'un seul regard de pitié Ne daigna voir son amitié...
Seite 251 - S'il est élevé, noble, sublime, l'auteur sera également admiré dans tous les temps : car il n'ya q'ue la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or, un beau style n'est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu'il présente : toutes les beautés intellectuelles qui s'y trouvent, tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l'esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet.
Seite 239 - Tantôt j'aurais voulu être un de ces 15 guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes; tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il avait allumé au coin d'un bois.
Seite 238 - Souvenez-vous que ce long enchaînement des causes particulières, qui font et défont les empires , dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions , tantôt il leur lâche la bride ; et par là il remue tout le genre humain.
Seite 262 - Voyez un peuple immense réuni en une seule personne; voyez cette puissance sacrée, paternelle et absolue ; voyez la raison secrète qui gouverne tout le corps de l'état , renfermée dans une seule tête : vous voyez l'image de Dieu dans les rois , et vous avez l'idée de la majesté royale.
Seite 307 - Y pues del fin y término postrero no puede andar muy lejos ya mi nave, y el temido y dudoso paradero el más sabio piloto no le sabe...