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être constitué que par la multiplication par 60, ce qui me donnait la valeur exacte de 1,100 à 1,200 kilomètres.

Il faut réserver encore la discussion des mesures du second degré1; d'autres questions doivent d'abord être résolues avant qu'il soit possible de consigner

de l'inscription d'Assarhaddon, mal traduit dans mes Sargonides, p. 62. En voici la vraie traduction :

« Il y a une région, nommée Bāsi, dont le site est lointain, une contrée d'abattement, un horizon de langueur, une terre de soif. Il s'y trouve un désert de sables et de rochers sur 140 schones; sur 20 schones, des serpents et des scorpions couvrent le sol, comme des mouches. Une montagne de granit, nommée Hāzu, s'élève à 20 plèthres (kasbu), je la franchis. »

Cette rectification, déjà publiée par M. Lenormant (Essai, note 44 ), est de moi, ainsi que l'assimilation du kasbuqaqqar au schone de 60 stades. M. Lenormant combat une de mes conclusions, que le kasbu, outre la signification de «double heure », que Hincks a prouvée, désigne aussi la 360° partie du schoene, c'est-à-dire le plèthre de 60 coudées ou de 100 pieds. Il traduit donc «pendant 40 heures,» au lieu de 20 plèthres. La décision est très-difficile; aussi n'avais-je publié ni l'opinion combattue par M. Lenormant, ni les opinions que j'ai été heureux de voir adoptées par mon savant ami.

La prononciation de kasbu est asla; cela devient évident par un passage de Sardanapale VI (B. M. III, pl. 29 E, l. 20), où l'on lit asliqaqqar pour indiquer la distance de Memphis que, selon unc convention entre Assarhaddon et Téarco l'Éthiopien, les contractants ne devaient pas franchir; Assarhaddon seul tint sa parole (ib. 28, 4). Le chiffre perdu portait probablement 60 schones. Le noin du schone est masku (B. M. III, 17, 88), la corde, comparable à l'hébreu niawi (Job, 38, 31). Le mot aslu (G. I. de Sargon, 1. 127) se reune mesure de Bassora de 60 coudées, «corde, mesure. ›

ال trouve dans l'arabe

et dans l'araméen

1 Dans tous les systèmes de l'antiquité, les mesures de la seconde puissance sont les plus difficiles à déterminer. Il y a aussi des raisons pour admettre comme unité le carré de go coudées, dont les quatre côtés faisaient un stade.

l'unité des mesures de superficie avec une rigueur mathématique.

La suite du troisième degré, capacité et poids, se déduit ainsi :

Le soss, 60 talents;

Le ner, 600 talents;

Le sar, 3,600 talents.

Les poids de 60,, et de 600 talents,

cités dans les inscriptions de Sargon, ont été expliqués ainsi avec raison par M. Lenormant (Essai sur un document mathématique chaldéen, p. 60), et la fixation de ces valeurs importantes constitue le point original de son livre. Le texte dit que les Lions de bronze de Khorsabad pesaient 1 poids m, 6 poids n et 50 talents. Le poids des Taureaux étant présumé être de 31,000 kilogrammes1 et le talent de 31 kilogrammes, M. Lenormant l'évalua à 1,000 talents environ. Et puisque n doit être plus fort que 50 talents, nous pourrons fixer n à 60 talents, donc à 410 talents; dès lors, il résultera pour m un reste de 600 talents. Nous dirons, malgré l'erreur dans les prémisses m+6n+50 = 1,010 talents.

:

Seulement M. Lenormant ne reconnut pas la généralisation du système des coefficients babyloniens. Il vit pourtant que dans le système itinéraire il pouvait y avoir également entre le le rapport de 1 à 10.

et le

T

1 Cette ancienne évaluation se trouve aujourd'hui être absolument inexacte, et, de plus, il ne s'agit pas de Taureaux en pierre.

Quant à l'étymologie des noms, nous abandonnons nécessairement notre première explication de sahar par mois, de ner par jour et de soss par heure. Au contraire, je crois qu'il ne faut pas chercher la signification de ces termes dans des dérivations symboliques. Le mot susu, v, veut dire six et soixante; ainsi nir, 73, indique le nombre de six cents, et sāru, écrit, sa a-ru, B. M. II, 2, 256(216), est trois mille six cents. Ces mots se rattachent naturellement à des racines verbales: ainsi nous croyons que le mot sāru est en effet dérivé de «entourer, » et qu'il a des rapports avec «cycle.» Mais en tout cas, ce rapport n'est pas différent de celui qui relie « mille» à, ou 127 « dix mille» à 727 « être multiple. » Rappelons-nous que les langues aryennes ont également leurs chiffres indépendants pour désigner les grands nombres : les Hindous ont pour 10,000, ayuta; pour 100,000, laksha, et ainsi de suite jusqu'à la vingt et unième puissance de dix; les Iraniens ont le baēvarě zend, le baivar perse, le baiver ou paiver persan. Les Grecs comptent par myriades, et les modernes seuls ont adopté le chiffre de mille et surtout son carré, le million, comme base de toute la numération supérieure, en continuant la computation par puissance de dix à l'exposant de six.

La valeur de sar et de ner comme chiffres est prouvée encore par des titres de quelques fonctionnaires. Dans une liste des fonctionnaires capables d'être éponymes, on voit « le chef du sar (des 3,600)

du palais1», et « le chef du nēr (des 600) du pays. » (Voir B. M. II, 53, l. 18, 19; comp. 31, 39, 40.) Le premier de ces fonctionnaires est toujours éponyme, l'un des premiers dans un nouveau règne. (Voir B. M. II, 52.)

Après avoir expliqué l'agencement des multiples de la soixantaine, abordons le texte de Khorsabad. Le roi Sargon 2 évalue à différentes reprises le pourtour de la ville de Khorsabad de la manière sui

vante: ➡ 叶

.

།།།།།། །།

Une équivalence importante remplace le terme I, 1 bar-sa; dans le texte des barils et dans la tablette en cuivre trouvée dans les fondations de Khorsabad, on lit 3 qani, c'est-à-dire 3 cannes. La canne était probablement de 6 coudées dans le système hébraïque, où elle est appelée qane; elle est évaluée par le Targum d'Ézéchiel (XL, 5) à 6 coudées majeures. Le terme de › bar-sa équivaudrait donc à 18 coudées.

Le terme final est donc 360 +18+2= 380 coudées, U, pourvu que U signifie coudée.

Il est évident de plus que ce qui précède indique une valeur en chiffres ronds; les 380 sont le surplus.

Mais pourquoi cet excédant, quand on devait plutôt présumer que les mesures d'une nouvelle ville devaient être appliquées en chiffres ronds?

1 J'ai traduit, et M. Schrader d'après moi, « capitaine du palais; » M. Smith écrit tukullu. Le sens est celui que j'ai donné plus haut. 2 Dour-Sarkayan, p. 7.

Une réponse négative est donnée par les mesures de Botta; le mur avait exactement 1,750 mètres au N. E. et au S. O., et 1,645 mètres au N. O. et au S. E. 1; c'était donc un rectangle à côtés presque égaux, et non pas un carré. Je cherchais la raison dans une question de terrain, quand l'examen des mesures de Persépolis exécutées par Coste et Flandin me fit mettre le doigt sur la ditficulté.

Dans les constructions des rois de Perse, nous remarquons des carrés apparents; mais le mesurage montre toujours un petit écart constant, et qui ne peut être le résultat d'une opération mal exécutée. De plus, ce sont toujours les valeurs moindres qui se présentent au calculateur comme capables de fournir un chiffre exact de coudées. Ainsi les plans de Coste et de Flandin donnent :

1 Dans l'ouvrage de M. Place, Ninive et l'Assyrie, t. I, P. 160, il se trouve 1,760 au lieu de 1,750, 1,685 au lieu de 1,645, et 6,890 au lieu de 6,790 mètres pour le pourtour. Je me suis, comme de juste, préoccupé de cet écart considérable que M. Place admet sans noter les mesures différentes de Botta et de Flandin. Mais M. Place m'a déclaré n'avoir jamais mesuré l'enceinte de Khorsabad et avoir accepté les chiffres de Botta; son contre-maître arabe, Nahouchi, ayant seul mesuré les côtés, les avait trouvés conformes aux mesures de Botta. Il s'est donc glissé, dans le bel ouvrage de M. Place, des chiffres d'ailleurs les autres mesures du même auteur prouvent être erronés. De plus, ces chiffres de 1,760 et de 1,685 ne se trouvent pas reproduits sur le plan de M. Place; car, à l'échelle, les côtés y ont 1,744 et 1,600 mètres (0,436 et oTM,400 à 0,00025). M. Lenormant s'est trop hâté d'accepter, sans vérification aucune, ce faux plan pour proposer une interprétation, d'ailleurs mathématiquement et philologiquement impossible, du passage de Sargon sur les murs de Khorsabad (4 décastades moins 380 coudées).

que

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