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Le membre du conseil des anciens eut « la même forme de vêtements que celui des cinq cents; la robe en bleu-violet, la ceinture écarlate, le manteau blanc (le tout en laine), la toque de velours, même couleur que la robe. >>

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« Ces deux vêtements ornés de broderies de couleurs.>>

Le directeur eut deux costumes: l'un pour ses fonctions ordinaires, l'autre pour les représentations dans les fêtes nationales, etc.

Le costume ordinaire se composa ainsi «<l'habit-manteau à revers et à manches, couleur nacarat, doublé de blanc, richement brodé en or sur l'extérieur et sur les revers; veste longue et croisée, blanche et brodée d'or; l'écharpe en ceinture bleue à franges d'or, le pantalon blanc (le tout en soie), le chapeau noir, rond, retroussé d'un côté, et orné d'un panache tricolore, l'épée portée en baudrier sur la veste; la couleur du baudrier nacarat. >>

Le grand costume comprit l'habit-manteau bleu, et par-dessous un manteau nacarat.

Nous donnerons plus tard le portrait de Barras en grand costume.

On voit que les mœurs muscadines s'infiltraient jusque dans le gouvernement par la constitution de l'an III.

Quelques hommes mécontents de cette constitution, ayant dit que les con

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Lettre de Hoche à Mme Hoche le lendemain de la Victoire de Nerwied.

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ventionnels étaient des brigands, des scélérats, et qu'il fallait que leur session se terminât bientôt, ou que le « titre de conventionnel en exercice devait devenir un titre de proscription, » (a) les clubs et toutes les sociétés populaires furent abolis.

Plus la république s'en va, plus la gloire vient. Si l'anarchie règne audedans, l'ordre et la victoire, au dehors, marchent sous nos drapeaux. Il est certain qu'une aube éclatante se lève, et qu'un astre magnifique fera bientôt pålir, pour toujours, toutes les petites constellations qui se meuvent dans un ciel sombre et brumeux. Etrange destinée des choses humaines! Lorsque des milliers d'hommes ont rendu l'âme, pour protester de leur dévouement aux principes républicains, les principes républicains n'existaient déjà plus.

Aux frontières, on les a défendus avec l'épée; à l'intérieur, on les a anéantis avec l'épée.

La gloire militaire est-elle donc un poison pour une république! Tout héros doit-il devenir César? les drapeaux victorieux sont-ils les langes de l'autorité absolue!

Du train dont vont les choses, quand Tallien est accusé de vouloir succéder à Robespierre, et partant n'a déjà plus d'influence; quand un des derniers jacobins (b) est appelé « le palladium du terrorisme; » quand la convention est obligée de déclarer à tout instant « qu'elle saura mourir à son poste; » quand la misère est au comble, et que chacun gagne son pain deux fois, par le travail et par la perte du temps; quand les émigrés, ainsi que nous l'allons voir dans le chapitre suivant, reviennent et lèvent la tête, il faut bien que les soldats soient les maîtres, puisqu'eux seuls maintenant accomplissent de grandes actions.

Pendant la marche de la réaction thermidorienne et les mouvements du 12 germinal et du 1 prairial, voici ce qui s'est passé aux armées, soit contre les chouans, soit contre les coalisés :

Une première pacification de la Vendée s'est effectuée, grâce au jeune général Hoche (c). Charrette, à la tête de son état-major, a fraternisé à Nantes avec les républicains.

Huit armées défendent la France et font respecter l'intégrité de son territoire. « La république entretient, indépendamment d'une marine nombreuse et qui s'accroît chaque jour, plus de 1,200 bataillons, 1,500 escadrons et 60,000 hommes d'artillerie d). » Les actes les plus héroïques et les plus inouïs se sont succédé. Deux armées espagnoles ont été anéanties dans les Pyrénées; des cavaliers français ont pris une flotte hollandaise retenue par

a Mon dernier mot aux Parisions. Brochure.

b. Duhem.

22 février 1795.

d Rapport sur la situation des armées, par Du! ois-Crancé.

les glaces. L'Autriche et la Prusse sont repoussées; alors le grand duc de Toscane révoque toute adhésion à la coalition. Plusieurs traités de paix ont pour quelque temps rapproché la république française avec le roi de Prusse (a). avec les Provinces unies (b), avec l'Espagne (c).

Ah! dit une caricature, « les coalisés comptaient sur la peau de l'ours avant de l'avoir couché par terre » Et Catherine II, dans une autre caricature, est représentée « donnant congé à François et à Brunswick le foi

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