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les partisans de Jansénius nièrent que les cinq propositions fussent l'analyse exacte du livre incriminé. De la une question de fait à résoudre.

Une assemblée d'évêques tenue à Paris ayant déclaré, en 1654, que les propositions étaient de Jansénius, ce jugement fut confirmé par une première bulle d'Innocent X de la même année, puis par une seconde d'Alexandre VII de l'année 1656.

1665, 15 février, nouvelle bulle du ménie, prescrivant le célèbre Formu laire que tout ecclésiastique était tenu de signer, sous peine d'être regardé comme hérétique, et qui contenait une adhésion à toutes les bulles antérieures sur et contre l'Augustinus (titre du livre de Jansenius.)

25 juin de la même année, bulle du même pape contre les censures que la faculté de Paris avait faites des erreurs du carine Jacques Vernant et du jésuite Guillaume de Moïa (Amedeus Guimenius). Le parlement rendit le 29 juillet, sur les conclusions des gens du roi, un arrêt contre cette bulle.

1668, 15 mars, bulle remarquable du pape Clément IX, donnée à la demande de Louis XIV, par laquelle les magistrats et officiers du parlement pourvus d'indulgences sont autorisés à requérir des collateurs en commende, les bénéfices réguliers, autres néanmoins que les prieurés conventuels électifs et les offices claustraux. Avant cette bulle, le droit des indultaires ne s'étendait qu'aux bénéfices séculiers. (Voyez les mots INDULT, INDULTAIRES, et COLLATION, ColLATEUR.)

1687, 19 novembre, bulle d'Innocent XI portant ratification du décret de l'inquisition d'Espagne qui condamnait la nouvelle secte des quiétistes.

1690, 14 août, bulle d'Alexandre VIII portant proscription du péché philosophique, enseigné à Dijon par le jésuite Musnier.

1694. Deux bulles d'Innocent XII, l'une du 28 janvier, l'autre du 6 té vrier, par lesquelles il défend d'accuser de jansénisme ceux qui condamnent

les cinq propositions dans leurs sens propre et naturel.

1699, 12 mars, bulle d'Innocent XII qui condamne, comme entaché de quiétisme, le livre que Fénelon avait publié en 1697 sous le titre d'Explication des maximes des saints sur la vie intérieure. A la réception de cette bulle, Louis XIV ordonna à tous les métropolitains de tenir des assemblées provinciales pour l'examiner. Elle fut acceptée unanimement. En conséquence, le roi donna, le 4 août 1699, des lettres patentes pour l'ériger en loi de l'État, et le vénérable archevêque de Cambrai, après avoir fait luimême, en chaire, une lecture publique de la décision qui condamnait son livre, le brûla de ses propres mains.

XVIII SIÈCLE.-1713, 8 septembre. Bulle de Clément XI, dite Unigenitus, qui condamne les Réflexions morales du P. Quesnel, disciple d'Arnauld. Cette bulle fut arrachée au pape par les intrigues du jésuite le Tellier, confesseur de Louis XIV, qui fit servir l'autorité de son illustre pénitent à ses haines particulières. Elle produisit en France un immense scandale, et réveilla plus vive que jamais la querelle janséniste, que la modération du pape Clément IX était parvenue à assoupir.

1755, 17 avril, décret du pape Benoît XIV, qui condamne l'Histoire du peuple de Dieu, du jésuite Berruyer. Condamné en français, le même ouvrage reparut en italien et en espagnol. Le 17 février 1758, nouveau décret en forme de bulle, qui proscrit cette production dangereuse, en quelque langue et quelque idiome qu'elle fût reproduite, ainsi que les écrits publiés pour sa défense. (Voyez le mot BERRUYER.)

1758, 2 décembre, lettres apostoliques de Clément XIII, qui condamnent la troisième partie de l'Histoire du peuple de Dieu, comme mettant le comble au scandale excité par les deux premières parties.

1759, 31 janvier, nouvelles lettres apostoliques du même pape, portant condamnation et prohibition du livre

de l'Esprit, d'Helvétius, comme tendant à renverser la religion chrétienne, et étouffer la loi et l'honnéteté naturelles, etc.

1762, 2 septembre, bulle de Clément XIII, qui proscrit les ouvrages de J. J. Rousseau, et en défend la lecture, sous peine d'excommunication.

1773, 21 juillet, bref célèbre de Clément XIV (Ganganelli), prononçant l'abolition des jésuites. (Voyez JÉSUITES.)

1792 et 1793, bulles de Pie VI contre la constitution civile du clergé français et les prêtres assermentés.

XIX SIÈCLE. 1809, 10 juin, bulle d'excommunication lancée par Pie VII contre Napoléon, au faîte de la puissance; ce qui lui valut la perte de ses États et sa relégation à Fontainebleau.

Réintégré dans ses États par le congrès de Vienne, Pie VII paya son tribut de reconnaissance à la sainte alliance, en publiant, le 7 août 1814, une bulle qui retablissait l'ordre des jésuites, et qui lançait toutes les foudres du Vatican contre les carbonari, les francs-maçons, et les membres des sociétés secrètes.

C'est la dernière bulle que nous ayons à citer, les successeurs de Pie VII n'ayant rien publié de remarqua

ble.

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BULLE In Coena Domini. Nous n'avons pas parlé de cette bulle, l'une des plus célèbres cependant, parce qu'elle est multiple, et qu'on ne sait à quelle époque en faire remonter l'origine. Elle est ainsi nommée, parce qu'elle se lit publiquement à Rome le jour de la cène, c'est-à-dire, le jeudi saint, par un cardinal diacre, en présence du pape, accompagné des autres cardinaux et évêques. Elle contient une excommunication générale contre tous les hérétiques, les contumaces et les désobéissants au saint-siége. Après que la lecture en a été faite, le pape jette un flambeau allumé dans la place publique en guise d'anathème.

Le plus ancien texte que l'on ait de cette bulle, se trouve rapporté dans une bulle de Paul III, de l'année 1536.

Ce pape, après avoir exposé dans son préambule que c'est une ancienne coutume des souverains pontifes de publier cette excommunication le jeudi saint, pour conserver la pureté de la religion chrétienne et pour entretenir l'union des fidèles, prononce en vingtquatre paragraphes des excommunications contre les hérétiques, leurs fauteurs et leurs lecteurs; contre les pirates et les corsaires qui attaquent le saint-siége; ceux qui, de quelque manière que ce soit, empêchent l'exécution des lettres apostoliques ou les falsifient; les juges laïques qui oseraient juger des ecclésiastiques, et les citer devant leur tribunal, que ce tribunal s'appelle audience, chancellerie, conseil du parlement; contre tous ceux qui ont fait ou font publier des édits, règlements, ou pragmatiques, par lesquels la liberté ecclésiastique, les droits du pape et ceux du saintsiége seraient blessés ou restreints, soit expressément, soit tacitement ; contre tous les magistrats, de quelque rang qu'ils soient, qui évoquent à eux les causes ecclésiastiques, ou qui mettent obstacle à l'exécution des lettres apostoliques, quand même ce serait sous prétexte d'empêcher des violences. Le pape se réserve en outre à lui seul le pouvoir d'absoudre les magistrats qui auraient encouru l'excommunication, et qui ne pourront, dans tous les cas, être déchargés qu'après avoir publiquement révoqué leurs arrêts, et les avoir arrachés des registres. Enfin, il excommunie quiconque aurait la prétention d'absoudre les excommuniés ci-des sus; et, afin qu'on n'en puisse prétexter ignorance, il ordonne que cette bulle sera publiée et affichée à la porte de la basilique du prince des apôtres et à celle de Saint-Jean de Latran, et que tous les patriarches, primats, archevêques ou évêques, aient à la publier solennellement au moins une fois l'an.

On connaît encore trois autres bulles dites In Coena Domini, qui ajoutent à celle-ci quelques dispositions nouvelles, ou confirment les ancien

nes. La première, datée de 1567, est de Pie V; elle prononce une nouvelle excommunication contre les princes qui oseraient augmenter les impôts daus leurs États sans l'autorisation du saint-siége. En 1610, Paul V confirma les dispositions des deux bulles précédentes par une troisième bulle In Coena Domini. - La quatrième et dernière bulle de ce nom que nous offre le Bullaire, est du 1 avril 1627, et d'Urbain VIII. Elle renferme une addition importante; c'est l'excommunication lancée contre ceux qui appellent du pape au futur concile.

L'admission de cette bulle, monu-. ment remarquable des prétentions du saint-siége, souffrit de graves difficultés, même dans les Etats où le pape avait le plus d'influence. Jamais elle ne fut reçue en France; et, en 1510, le concile de Tours la proscrivit solennellement, comme entièrement contraire aux droits du roi et aux libertés de l'Église gallicane. Cependant, en 1580, quelques évêques voulurent profiter des vacances du parlement pour la publier; mais le procureur général porta plainte, et le parlement prit l'affaire à cœur. Par un arrêt solennel, il ordonna que tous les archevêques et évêques qui auraient reçu cette bulle et ne l'auraient pas publiée, eussent à l'envoyer à la cour immédiatement; que ceux qui l'auraient fait publier fussent ajournés et que provisoirement leurs biens fussent saisis; enfin que quiconque s'opposerait à cet arrêt fût réputé rebelle et coupable de lèse-majesté. Comme on n'était plus au temps où la puissance spirituelle faisait tout ployer sous elle, le parlement fut obéi.

BULLEGNÉVILLE, ancienne seigneurie, avec titre de prévôté, dans le duché de Bar, à seize kilomètres de Bourmont, érigée en comté le 16 février 1708, et en marquisat le 8 juin de la même année. Ce bourg, qui est aujourd'hui l'un des chefs-lieux de cantons du département des Vosges, possède une population de mille douze cents habitants.

BULLET (J. B.), professeur de théologie à l'université de Besançon, mort dans cette ville en 1775, est surtout connu par ses Mémoires sur la langue celtique, contenant l'histoire de cette langue et un dictionnaire des termes qui la composent, Besançon, 1754, 59 et 70, 3 vol. in-fol.

BULLET (Pierre), architecte, né en 1639, élève de François Blondel, qui l'employa comme dessinateur et comme appareilleur à la construction de plusieurs édifices, entre autres de la porte Saint-Denis. Le plus célèbre de ses ouvrages est la porte Saint-Martin, qu'il éleva en 1674 cet arc de triomphe, plus rapproché des monuments antiques par sa disposition générale, est cependant très-inférieur à celui de Blondel sous le rapport de la composition et de la décoration (*). L'église de Saint-Thomas d'Aquin, le trottoir du quai Pelletier, supporté par une voussure coupée dans son cintre en quart de cercle (1675), la fontaine de la place Saint-Michel, plusieurs hôtels, et d'autres travaux très-importants le firent recevoir, en 1685, à l'Académie d'architecture. Il a publié plusieurs ouvrages importants: 1° Traité de l'usage du pantomètre, 1675; 2° Traité du nivelle ment, 1688; l'Architecture pratique, 1691, etc. Il mourut en 1716, à l'âge de soixante-dix-sept ans.

Son fils, Jean-Baptiste Bullet, seigneur de Chamblain, naquit en 1667, et exerça avec distinction la même profession que son père. Il fut reçu membre de l'Académie d'architecture en 1699. On ne connaît rien de plus sur sa vie. On cite parmi ses ouvrages le château de Champs, à vingt kilomètres de Paris.

BULLETIN DE CORRESPONDANCE. - C'était, dans l'Assemblée législative et dans la Convention nationale,

(*) Les deux bas-reliefs du côté du boulevard représentent la prise de Besançon et la triple alliance; ceux du côté du faubourg, la prise de Limbourg et la défaite des Allemands. Ces sculptures sont de Desjardins, Marly, le Hongre et le Gros.

un exposé que ces deux assemblées publiaient chaque jour par affiches, de leurs opérations et des événements qui intéressaient le plus l'État. Ce Bulletin, créé ou plutôt sanctionné par la loi du 15 septembre 1792, était envoyé par le ministre de l'intérieur à tous les départements et à tous les districts de France. Toute personne convaincue d'avoir arraché ledit Bulletin ou d'en avoir empêché la publication et l'affichage, pouvait être poursuivie devant les tribunaux comme ennemie du peuple, comme coupable d'offense à la loi, et condamnée à cent livres d'amende pour la première fois, et, en cas de récidive, à deux mois de prison. Ce mode de publication cessa le 4 brumaire an IV.

Il ne suffisait pas qu'une loi fût imprimée dans ce Bulletin pour qu'elle fût légalement promulguée; il fallait que la loi portât elle-même qu'elle serait insérée dans le Bulletin de correspondance, et que cette insertion tiendrait lieu de promulgation.

BULLETIN DES LOIS.-C'est un cahier imprimé et officiel de lois et d'actes du gouvernement, paraissant à époques irrégulières. On appelle aussi de ce nom la collection de tous les cahiers qui contiennent les lois et les actes du gouvernement publiés depuis que cette manière de les répandre est en usage. Ce Bulletin fut institué par la loi du 14 frimaire an II, qui n'eut point son effet immédiatement; plus de six mois s'écoulèrent avant qu'il en parût aucun cahier. Le premier dé bute par une loi, du 22 prairial an II. La loi du 12 vendémiaire an IV maintint cet établissement, et ordonna que le Bulletin contiendrait, outre les lois et actes du Corps législatif, les proclamations et arrêtés du Directoire exécutif pour assurer l'exécution des lois.

L'insertion au Bulletin des lois étant censée une publication officielle, la loi du 12 frimaire an II voulait que chaque loi devînt obligatoire, dans chaque lieu, à compter du jour de la proclamation qui en serait faite au son de trompe ou de tambour, et que cette

proclamation se fit le jour même de l'arrivée du Bulletin. La loi du 12 vendémiaire an IV porte (art. 12), que « les lois et actes du Corps législatif obligeraient dans l'étendue de chaque département, du jour où le Bulletin officiel où ils seraient contenus, serait distribué au chef-lieu du département, et que ce jour serait constaté par un registre où les administrateurs de chaque département certifieraient l'arrivée de chaque numéro. »

Le Code Napoléon abrogea cette disposition et voulut que les lois fussent exécutoires dans chaque partie du territoire français, du moment où peut y être connue la promulgation qui en est faite par le chef du gouvernement. Quant aux décrets impériaux, un avis du Conseil d'État, du 12 prairial an XIII, approuvé par l'empereur le 25 du même mois, décida que ces décrets, insérés au Bulletin des lois, seraient obligatoires dans chaque département, du jour où le Bulletin aurait été distribué au chef-lieu, conformément à l'article 12 de la loi du 12 vendémiaire an IV.

Le Bulletin des lois se divise en autant de séries que la France a eu de gouvernements différents depuis sa création. La première série comprend les lois de la Convention depuis le 22 prairial an 11 jusqu'au mois de fructidor an III; la seconde, les actes du Directoire, de fructidor an III a 18 brumaire an VIII; la troisième, les actes du consulat, de brumaire an VIII à floréal an XII; la quatrième, les actes du gouvernement impérial, de floréal an XII à mai 1814; la cinquième, les actes de la première restauration, du 31 mai 1814 au 20 mars 1815; la sixième, les actes des cent jours, de mars à juillet 1815; la septième, les actes du règne de Louis XVIII, de juillet 1815 à septembre 1824; la huitième, les actes du règne de Charles X, de juillet 1824 à août 1830; enfin, la neuvième se compose des actes du règne de Louis-Philippe. Ces neuf séries contenaient, en janvier 1834, un total de plus de soixantequatre mille actes du gouvernement,

non compris un grand nombre d'autres qui, de 1814 à 1830, ont été insérés dans des cahiers supplémentaires.

Il règne, dans cette immense collection qui se distribue gratuitement au nombre de quarante mille exemplaires. à un grand nombre de fonctionnaires publics, une confusion qui en neutralise les bons effets. Ce n'est souvent que plusieurs mois, et même plusieurs années après leur date, que les actes sont insérés; plusieurs très-importants sont omis, et plus d'une loi est imprimée au Bulletin autrement qu'elle a été votée. Sur les plaintes que ces irrégularités ont soulevées, on a imaginé, depuis 1830, de diviser ce recueil en deux parties, ayant chacune une série de numéros. La première partie contient les lois; la seconde, qui se subdivise en deux autres, comprend les ordonnances d'un intérêt général et les mesures d'un intérêt local ou individuel. Cet arrangement, quoique plus méthodique que le pêlemêle qui règne dans les premières collections n'est pas encore suffisant pour rendre les recherches promptes et aisées, parce qu'il nécessite une es-, pèce d'étude à laquelle un nombre considérable de maires de village n'ont ni le temps ni la volonté de se livrer. Il serait donc du plus grand intérêt que le Bulletin des lois offrît une classification d'actes qui facilitât les recherches de ceux qui ont à le consulter.

Comme, d'après la législation actuelle, les lois sont exécutoires à Paris un jour après la promulgation, et dans les départements après l'expiration du même délai, augmenté d'autant de jours qu'il y a de fois dix myriamètres entre Paris et le chef-lieu du département, au bas de chaque numéro du Bulletin se trouve une date qui est censée celle du jour où les actes qu'il contient ont été publiés à Paris. BULLETIN DE LA GRANDE ARMÉE. L'histoire militaire de la France depuis 1780 est presque toute faite dans les bulletins que les généraux envoyaient au pouvoir législatif. Les plus curieux de ces bulletins sont

ceux que Napoléon publia lorsqu'il était à la tête de la grande armée. En mettant de côté quelques expressions emphatiques destinées à exalter le courage du soldat et à lui cacher la gravité du mal quand il devenait effrayant, c'est dans ces dépêches guerrières que l'on devra chercher les matériaux de l'histoire véridique des victoires du peuple français sous l'empire. On a dit que Napoléon faisait faire ses proclamations, ses ordres du jour et ses bulletins militaires; nous croyons qu'il en faisait reviser le style, mais que les pensées étaient siennes. On y reconnaît trop une étude approfondie des Commentaires de César, cette brusquerie de transition et cette énergie de pensée qui caractérisent tout ce qui est sorti de sa plume, pour que l'on puisse lui refuser le mérite d'être l'auteur de ces admirables récits de nos succès et de nos revers.

BULLIARD (Pierre), botaniste, né à Aubepierre, en Barrois, vers 1742, mort en 1793, a écrit, entre autres ouvrages, une Flore parisienne, un Herbier de la France et une Histoire des champignons de France, le plus important de ses travaux.

BULLION (Claude de), sieur de Bonelles, fut surintendant des finances et ministre d'État sous Louis XIII. Nommé maître des requêtes par Henri IV, en 1605, il conduisit convenablement plusieurs négociations. En 1611, Marie de Médicis l'envoya, en qualité de commissaire, auprès de la fameuse assemblée tenue par les calvinistes à Saumur, et présidée par Duplessis-Mornai. En 1614, il assista aux conférences de Soissons, et contribua à la conclusion du traité de paix qui les suivit.

En 1624, Bullion entra au conseil du gouvernement, composé du duc de la Vieuville, du cardinal de la Rochefoucauld, du duc de Lesdiguières et du garde des sceaux d'Aligre. Il fut nommé surintendant des finances en 1632. La même année, il négocia le raccommodement de Gaston, duc d'Orléans, avec le roi son frère. Lorsqu'en 1636 Richelieu voulut aban

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