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pour l'un des commissaires qui devaient se concerter avec le roi sur les moyens d'arrêter la progression effrayante du prix des grains. Le 19 juin de la même année, il vota pour que les pouvoirs fussent vérifiés en commun, et depuis lors i fit continuellement partie de cette majorité qui se voua à la cause du peuple et aux succès de la liberté. Il demeura inébranlable dans sa fidélité aux principes religieux,qu'il croyait conciliables avec l'amour de la patrie et avec l'obéissance aux nouvelles lois; aussi ne fit-il aucune difficulté pour prêter le serment exigé des ministres des autels. Pour mieux montrer qu'en agissant ainsi il était guidé par des sentiments de vrai patriotisme et non pas par une arrière - pensée d'ambition, il refusa l'épiscopat, comme il avait refusé quelques années auparavant une cure de dix-huit mille francs de revenu, qui lui avait été offerte par le garde des sceaux Miroménil. Pourquoi la révolution n'a-t-elle pas trouvé un plus grand nombre de pareils prêtres! Après la dissolution de l'Assemblée constituante, il alla reprendre ses fonctions pastorales à Ribecourt, près de Cambrai, jusqu'à l'époque où l'on ferma les églises; alors la municipalité de Cambrai lui donna un nouveau gage de son estime, en le nommant directeur des monuments des arts et membre du jury des écoles primaires et centrales. Dès que la tempête révolutionnaire fut apaisée, les habitants de Ribecourt l'appelèrent aux fonctions de juge de paix; mais, en 1804, au moment où il venait d'être réélu à cette magistrature de conciliation, il mourut à l'âge de cinquantehuit ans, universellement pleuré, et laissant la réputation d'un citoyen vertueux et d'un bon pasteur.

BRAGAIRAT (Jean - Henri), lieutenant-colonel d'infanterie, né à Paris en 1772, était entré au service comme sergent, en 1792, et gagna tous ses grades sur les champs de bataille. Ce brave officier, pendant le siége d'Astorga, fut chargé, dans la nuit du 21 au 22 avril 1810, avec mille hommes d'élite du vingt-huitième régiment de ligne,

de pratiquer un chemin couvert qui devait communiquer dans la brèche; cet ouvrage, de la plus haute importance, fut terminé au jour par l'intrépidité du commandant Bragairat, qui soutint une pluie de mitraille et un feu croisé de mousqueterie pendant toute la nuit, sut vaincre tous les obstacles, et décida la reddition de la place.

BRAGELONGNE (Christophe - Bernard de), membre de l'Académie des sciences, né à Paris en 1688, cultiva avec succès les belles-lettres, la philosophie et les mathématiques. Tout jeune et encore sur les bancs du collége, il recherchait avec avidité la société de Malebranche qui avait conçu pour lui une tendre estime. Il passait tous les jours de congé dans le cabinet de Malebranche, et ce dernier ne dédaignait pas d'avoir avec lui des entretiens métaphysiques. Habile géomètre, il était, en outre, bon helléniste, entendait bien l'hébreu, et avait pour l'histoire une prédilection marquée. Ses qualités et son esprit le faisaient rechercher dans le grand monde. Il mourut le 20 février 1744, avant d'avoir pu finir une histoire des empereurs romains, à laquelle il avait

consacré ses veilles.

BRAGNY, terre et seigneurie de Bourgogne, à deux myriamètres sudest de Nuyts.

BRAIE, bracca, nom d'une partie de l'habillement des anciens Gaulois, dont le lecteur pourra se faire une idée à la vue de la planche 42. Les habitants de l'Helvétie et ceux de la Bretagne, qui ont été moins sujets que les autres Gaulois aux inva sions des peuples étrangers, et par conséquent aux changements qui ont désolé si souvent les Gaules, n'ont pas encore quitté l'usage des braies.

Les Gaulois conservèrent ce vêtement, même après la conquête des Francs; Charlemagne, qui n'avait ja mais quitté l'habillement particulier à cette nation, ayant un jour rencontré une troupe de Francs vêtus de la bracca, ne put s'empêcher de s'écrier Voilà nos hommes libres qui prennent les habits du peuple qu'ils

ont vaincu. Et non content de cette réprimande, il défendit expressément aux Francs de prendre l'habit gaulois. BRAINE-SUR-VESLE, petite ville, avec titre de comté, dans l'ancien Soissonnais, à dix kilomètres sud-est de Soissons, aujourd'hui chef-lieu de canton du département de l'Aisne. « C'était, au sixième siècle, une de ces immenses fermes où les rois des Francs tenaient leur cour, et qu'ils préféraient aux plus belles villes de la Gaule. L'habitation royale n'avait rien de l'aspect militaire des châteaux du moyen âge, c'était un vaste bâtiment entouré de portiques d'architecture romaine, quelquefois construit en bois poli avec soin, et orné de sculptures qui ne manquaient pas d'élégance. Autour du principal corps de logis se trouvaient disposés par ordre les logements des officiers du palais, soit barbares, soit Romains d'origine, et ceux des chefs de bande qui, selon la coutume germanique, s'étaient mis avec leurs guerriers dans la truste du roi, c'est-à-dire, sous un engagement spécial de vasselage et de fidélité. D'autres maisons de moindre apparence étaient occupées par un grand nombre de familles qui exerçaient, hommes et femmes, toutes sortes de métiers, depuis l'orfévrerie et la fabrique des armes, jusqu'à l'état de tisserand et de corroyeur, depuis la broderie en soie et en or, jusqu'à la plus grossière préparation de la soie, de la laine et du lin.

« Braine fut le séjour favori de Chlother, le dernier des fils de Chlodwig, même après que la mort de ses trois frères lui eut donné la royauté dans toute l'étendue de la Gaule. C'était là qu'il faisait garder, au fond d'un appartement secret, les grands coffres à triple serrure qui contenaient ses richesses en or monnayé, en vases et bijoux précieux; là aussi qu'il accomplissait les principaux actes de sa puissance royale. Il y convoquait en synode les évêques des villes gauloises, recevait les ambassadeurs des rois étrangers, et présidait les grandes assemblées de la nation franke,

suivies de ces festins traditionnels parmi la race teutonique, où des sangliers et des daims entiers étaient servis tout embrochés, et où des tonneaux défoncés occupaient les quatre coius de la salle (*). »

Pepin tint à Braine une diète en 754. Hugues le Grand y construisit, en 931, un château fort, auquel le comte de Dreux ajouta. au commencement du treizième siècle, une citadelle, dont les ruines subsistent encore. Cette ville, dont la population est aujourd'hui de treize cent cinquante-deux habitants, possédait, avant la révolution, une abbaye de Prémontrés, fondée en 1130, sous le nom de Saint-Yves.

BRAINE (Jean, comte de), trouvère du treizième siècle, était le rival en poésie d'Andefroy le Bâtard, que le romancero de M. Paulin Paris a mieux fait apprécier, et du sire de Coucy, dont les chansons ont été publiées en 1830. De Braine était fils de Robert II, comte de Dreux. Il est probable qu'il est l'auteur de la vingt-septième chanson placée dans le recueil des poésies de Thibaut, comte de Champagne; cependant quelques doutes subsistent encore à cet égard. Il n'en est pas de même pour la chanson qui commence par.ces vers:

Pensis d'amors, dolens et correcié
M'estuct chanter, quand madame m'en pric.

Celle-là est évidemment son œuvre; malheureusement l'évêque de la Ravalière, à qui nous devons la connaissance de cette chanson, a négligé d'ea rapporter la fin.

BRALLE (François-Jean), ancien ingénieur en chef du corps royal des ponts et chaussées, né à Paris le 11 janvier 1750, s'est particulièrement distingué dans la mécanique et l'hydraulique. Entre autres travaux remarquables, on lui doit les machines hydrauliques de l'établissement des voitures publiques (faubourg Saint-Denis); celles de l'hôpital de la Salpêtrière; celle que des chameaux font mouvoir au Jardin des

(*) Aug. Thierry, Récits des temps mérovingiens, t. I, p. 315 et suiv,

plantes; l'établissement des pompes sur bateau des bains Vigier, et la distribution des eaux du canal de l'Ourcq à la fontaine des Innocents, qui, jusqu'alors, était restée à sec. C'est d'après ses dessins, et sous sa direction, qu'ont été faites la plupart des nouvelles fontaines dans Paris. Il a aussi trouvé le moyen de préserver la ville de Nemours d'une grande partie des inondations qui l'affligeaient, au moindre débordement de la rivière de Loin. Le Couvoir artificiel, au moyen duquel on peut faire éclore des milliers d'œufs en toute saison, est une de ses plus ingénieuses découvertes. Enfin, ce fut lui qui rédigea le premier projet du Conservatoire des arts et métiers.

un

BRANCARD. Avant l'invention de ces voitures moelleuses et rapides qui transportent si commodément homme opulent d'un lieu dans un autre; avant même celle de ces coches pesants en usage du temps de Henri IV, les nobles, qui n'avaient que peu de chemin à faire, et ne voulaient pas, comme nos premiers rois, s'étendre sur une botte de paille dans un char à bœufs, se faisaient porter sur un brancard, ou, si l'on veut, une civière; et ce singulier privilége leur appartenait exclusivement. En 1446, Perrette Bureau, femme de Jean Legras, s'étant vu contester son titre de gentilfemme, demanda et obtint de le prouver par enquête. Il résulta de cette information que, lors de son mariage, Perrette Bureau avait été portée à l'église sur un brancard, avec un fagot d'épines et de genièvre, ainsi que, dès les temps les plus reculés, on était en usage de le faire pour les gentilshommes et les femmes d'extraction noble, à l'exclusion des roturiers, qui n'étaient portés ni le jour de leurs noces, ni le lendemain, sur un brancard, avec le fagot susdit d'épines et de genièvre. Ce fait ayant été démontré, la défenderesse fut déclarée noble, et maintenue dans les priviléges qu'on lui contestait.

BRANCAS, baronnie en Provence, à trente-deux kilomètres nord d'Aix,

érigée en duché, sous le nom de Villars, en 1627.

BRANCAS (famille de). - Cette famille est originaire de Naples, où elle s'appelait Brancaccio, et où elle subsiste encore. Basile de Brancas fut le premier de son nom qui s'établit en France, sous le règne de Charles VII. Il avait vivement soutenu les intérêts de la maison d'Anjou; et, lorsque cette malheureuse maison fut obligée de quitter l'Italie, il la suivit en Provence, où ses services furent récompensés par le don de plusieurs fiefs considérables, tels que la baronnie d'Oyse, le marquisat de Villars et le comté de Lauraguais.

Les Brancas français se divisèrent en deux branches vers le milieu du seizième siècle. L'aînée prenait alternativement les noms de ForcalquierBrancas et de Céreste, avec le titre de duc et de grand d'Espagne; à la cadette appartenaient les noms de Lauraguais et de Villars.

Les membres les plus distingués de cette famille furent:

André, connu sous le nom d'amiral de Villars, qui se jeta dans le parti de la ligue et des Espagnols, et songea, suivant le président Hénault, à se faire de la Normandie une seigneurie indépendante. Il se maintint dans Rouen, longtemps après l'abjuration de Henri IV, et ne se soumit, comme tous les grands chefs catholiques, qu'en faisant ses conditions. Sully, qui mit tout en œuvre pour reconquérir au parti de Henri IV un officier aussi brave que l'amiral, regardait ce succès comme un de ses plus glorieux services. « L'a«miral de Villars, dit-il dans ses Mé

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Villars, érigé en faveur du vainqueur de Denain. Les lettres patentes, qui datent seulement de juillet 1652, témoignent des services que George de Brancas rendit à Louis XIII, particulièrement en l'année 1625, où il équipa à ses dépens vingt-cinq vaisseaux de guerre.

Louis de Brancas, marquis de Céreste, de la branche aînée, servit honorablement sur terre et sur mer, sous Louis XIV et Louis XV, et fut employé dans plusieurs ambassades où il se distingua. Maréchal de France en 1740, il mourut en 1750, à l'âge de soixante et dix-neuf ans.

La branche aînée s'est éteinte en 1802, dans la personne d'un duc de Céreste; l'autre branche subsiste encore. Louis Léon, duc de Brancas-Lauraguais, pair de France, auteur de plusieurs ouvrages en vers et en prose, mourut en 1824; il a eu pour successeur dans la pairie son neveu, le comte, et actuellement duc de ce nom.

BRANCHU (Rose-Timoléone-Caroline-Lavit), cantatrice célèbre, née à Saint-Domingue le 2 novembre 1782, débuta en 1801 sur la scène du grand opéra. Elle était nièce du dernier gouverneur du cap de Bonne-Espérance, et filleule du maréchal de Brissac. Sa conduite lui mérita l'estime générale; son talent et son affabilité la firent aimer de mademoiselle Maillard, qu'elle remplaça; de madame Dugazon qui, la première, avait deviné son avenir; de Garat, qui voulut être son maître de chant; de Méhul et de Sarreto, qui la présentèrent vainement au théâtre Favart; d'Hoffman, qui ne voulait pas qu'une autre jouât sa Phèdre; de Grétry, qui jusqu'au dernier moinent la nomma så fille. Talma avait aussi beaucoup d'affection pour elle: il goû tait tellement son jeu, qu'il fallut un ordre du ministre de l'intérieur pour l'empêcher de l'enlever à l'Opéra et de l'introduire au Théâtre-Français. Enfin elle était recherchée de Joséphine, dont elle formait souvent la seule compagnie, et Napoléon lui-même approuvait cette intimité. Peu d'actrices ont joui d'une aussi grande faveur.

Sa position était d'autant plus intéressante, que, toute jeune, elle n'avait songé à faire usage de ses dispositions naturelles que pour soutenir sa famille. Son père était un officier de cavalerie, que la révolte des nègres de Saint-Domingue avait tout à coup privé de ressources. Créole comme madame Malibran, elle avait quelque chose de la sensibilité poétique de cette admirable actrice. Après avoir fait pendant plus de vingt ans les délices du public, madame Branchu abandonna le théâtre le 27 février 1826; elle avait créé le rôle de Statira dans Olympie; c'est par ce rôle qu'elle termina sa carrière dramatique.

BRANCION, terre et seigneurie de Bourgogne, à deux kilomètres ouest de Tournus.

BRANCUS. Après avoir traversé le Rhône à quatre journées de la mer, Annibal se dirigea vers le cours supérieur de ce fleuve, et arriva, au bout de quatre journées de marche, dans un canton fertile et bien peuplé, que les habitants nommaient l'Ile (insula), parce qu'il est fermé de tous côtés par Ï'Isère, qui s'y jette dans le Rhône, par ce fleuve lui-même, et par les premières chaines des Alpes qui s'étendent d'un fleuve à l'autre. Deux frères, enfants du dernier chef, se disputaient la souveraineté de ce canton. L'aîné, Brancus, avait été détrôné par son frère, qui s'était fait un appui de toute la jeunesse du pays. Les deux partis choisirent Annibal pour arbitre de leur différend; il prononça en faveur de Brancus, qui lui témoigna sa reconnaissance en lui fournissant des vivres, et tout ce qui était nécessaire à son armée pour le passage des Alpes (*).

BRANDO, bourg de la Corse, à dix kilomètres de Bastia. C'était autrefois un fief appartenant, ainsi que ceux de Nonza et de Canari, à la famille de Gentilli, laquelle y possédait un chấteau fort, dont les ruines subsistent encore. La population de Brando est

(*) Voyez Amédée Thierry, Histoire des Gaulois, . I. p, 275.

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de onze cent quatre-vingt-neuf habi- qui s'y rendaient en foule ce jour-là.

tants.

BRANDONS. On trouve souvent d'anciens actes datés du premier jour, du second, etc., avant le dimanche des Brandons, ou simplement avant les Brandons. On appelait ainsi le premier dimanche du carême, parce que, ce jour-là, on était dans l'usage d'allumer sur les places publiques ou dans les campagnes, de grands feux autour des quels la jeunesse se rassemblait pour danser. Malgré des nombreuses ordonnances des rois et malgré les efforts des évêques, cette coutume se conserva longtemps dans une foule de localités. Aujourd'hui même elle subsiste encore dans quelques pays, entre autres dans le département des Ardennes, où son cérémonial n'a rien perdu de son ancienne solennité.

BRANGE, terre et seigneurie de Bourgogne, à deux myriamètres sudest de Châlons, érigée en marquisat en 1662.

BRANLE, Sorte de danse autrefois fort à la mode, où plusieurs personnes dansaient en rond, en se tenant par la main, et en se donnant, suivant Furetière, << un branle continuel et concerté avec des pas convenables, selon la différence des airs qu'on jouoit alors. >> On dansait d'abord le branle simple, puis le branle gai, ainsi appelé, parce qu'on avait toujours un pied en l'air, et l'on terminait le bal par le branle de sortie. On distinguait un très-grand nombre d'espèces de branles, parmi lesquelles nous citerons : les branles de Bourgogne, de Hainaut, d'Avignon, d'Écosse, etc.; le branle des lavandières, où l'on frappait des mains; celui des sabots ou des chevaux, où l'on battait du pied; celui de la torche, où le danseur tenait un chandelier ou un flambeau; puis les branles gesticulés; et enfin les branles à mener, où chacun menait le branle à son tour, et se mettait ensuite à la queue.

Le branle de Saint-Elme était le nom d'une fête populaire autrefois célébrée à Marseille, la veille de saint Lazare, pour divertir les étrangers

On promenait par la ville, au son des instruments, de jeunes filles et de jeunes garçons habillés en personnages mythologiques ou en costumes de diverses nations. Cette fête a été supprimée vers l'an 1700.

BRANLE-BAS. Le hamac s'appelait anciennement branle, de l'italien branla. Cette dénomination ne s'est plus conservée que dans le commandement Branle-bas! qui équivaut ainsi à: Détendez les hamacs.

Le branle-bas de combat est l'imposante et solennelle operation qui consiste à prendre, sur les navires de guerre, les dispositions nécessaires pour le combat.'

BRANNOVII OU BRANNOVICES, peuple de la première Lyonnaise, faisaient partie des Éduens; Charilocus (peut-être Semur en Aunois) était leur chef-lieu.

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BRANTES, baronnie dans le comtat Venaissin, trente huit kilomètres nord-est d'Avignon, érigée en marquisat en 1674.

BRANTOME, ancienne ville du Périgord, aujourd'hui chef-lieu de canton du département de la Dordogne, à deux myriamètres de Périgueux. Cette ville dut longtemps sa prospérité à son abbaye de bénédictins, fondée, dit-on, par Louis le Débonnaire; elle doit toute sa célébrité à l'un des abbes commendataires de cette abbaye, Pierre de Bourdeilles auquel elle donna son nom, et qui, sur la fin de ses jours, y composa une grande partie de ses ouvrages. (Voyez l'article suivant.) Brantôme compte aujourd'hui 2,722 habitants.

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BRANTOME (Pierre de Bourdeilles, abbé commendataire de) naquit en Périgord vers 1527. Pendant la première partie de sa vie, Brantôme fit la guerre avec la bravoure d'un noble seigneur et l'esprit aventurier d'un Gascon. Après avoir servi sous Francois de Guise, il s'en alla en Espagne, puis accompagna le roi de Portugal, Sébastien, dans une expédition en Barbarie, où il se distingua par des actions d'éclat qui lui valurent l'ordre de Portu

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