Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

c'est principalement pour son Histoire de l'ordre des religieuses filles de Notre-Dame, Poitiers, 1697, 2 vol. in-4°, que nous avons mentionné son nom. Il mourut à Poitiers, le 30 octobre 1726.

BOUZONVILLE, patrie du maréchal Ney, à trente kilomètres de Thionville, département de la Moselle; cette petite ville, dont la population est de deux mille trois cent vingt-cinq habitants, possédait, en 1789, une abbaye considérable, dont la fondation remontait à l'an 1030.

[ocr errors]

BOXTEL (combat de). L'armée du Nord, commandée par Pichegru poursuivait, au mois de septembre 1794, l'armée du duc d'York, pour l'obliger de repasser la Meuse et l'empêcher de couvrir la Hollande, quand elle en rencontra, vers Boxtel, l'avantgarde, forte de six à sept mille hommes. Ce poste était naturellement fortifié par la Dommel, et par un ruisseau très encaissé, dont tous les ponts étaient rompus. Ces obstacles ne font qu'irriter l'audace des Français ils traversent la rivière, partie à la nage, partie sur des madriers, à la vue des Anglais, qui, étonnés de leur intrépidité, rendent les armes presque sans coup férir. Ce fut dans cette action que trente hussards du huitième régiment firent mettre bas les armes à deux bataillons anglais, et qu'un tambour, âgé de dix-huit ans, amena seul dix prisonniers. Le lendemain, le duc d'York afin de couvrir sa retraite derrière la Meuse, envoya neuf régiments et une forte colonne de cavalerie pour simuler une attaque. L'avant-garde française, sans même en instruire le corps de bataille, répondit a ce défi par un nouveau succès. Ces deux journées valurent plus de deux mille prisonniers, sept canons, et une grande quantité de chevaux ; mais leur principal avantage fut de mettre les Anglais dans l'impossibilité de se maintenir sur la rive gauche de la Meuse. Le duc d'York fut, le même jour, poursuivi et battu sur l'Aa, puis repoussé au delà de cette rivière.

[ocr errors]

Son armée aurait été entièrement détruite, son artillerie et ses bagages enlevés, si on l'eût acculé jusqu'à la Meuse; mais, dit-on, le défaut de connaissance du pays, la crainte de s'engager dans des marécages, et peut-être aussi, de la part de Pichegru, une négligence calculée dont on trouverait l'explication dans sa conduite ultérieure, firent faire, à nos soldats victorieux et pleins d'ardeur, une halte de deux jours, dont le duc profita pour traverser tranquillement le fleuve.

Boy (Adrien-Simon), chirurgien en chef de l'armée du Rhin, mort, en 1795, dans les environs de Mayence, est l'auteur de l'hymne national: Veillons au salut de l'empire, composé en 1793.

BOYCEAU (Jacques), seigneur de Baraudière, intendant des jardins des rois Louis XIII et Louis XIV, a écrit un grand nombre de traités sur les différentes parties du jardinage.

BOYÉ (Charles - Joseph), né, le 11 février 1762, dans l'électorat de Trèves, vint, en 1773, s'établir en France avec sa famille. Il embrassa la carrière militaire, et rendit à sa nouvelle patrie de brillants services sur les champs de bataille. S'étant enrôlé, à l'âge de seize ans, dans le régiment des hussards de Conflans, il ne tarda pas à être promu au grade de sous-officier, et il était capitaine à la fin de 1791. Il fit plusieurs actions d'éclat aux combats de Verton et de la Croix-aux-Bois, au siége de Namur, à la bataille de Nerwinde, où il se distingua d'une manière particulière, en chargeant à la tête de son régiment les cuirassiers de NassauHussingen. Chef d'escadron, le 21 mai 1795, il était au siége de Valenciennes, à la bataille de Hondschoote, et dans plusieurs autres lieux célèbres par nos victoires. Boyé fut nommé chef de brigade le 6 floréal an II, et général le 22 du mois de mai. Il se trouvait à Fleurus, et commanda, sous Kléber, le centre de l'armée de Sambre-etMeuse. Il signala ensuite son courage à Zurich, à Esengen, à Moertzkirch,

à Hohenlinden; ce fut lui qui, à cette dernière bataille, dirigea l'attaque sur les grenadiers hongrois. Moreau avait pour lui une affection et une estime particulières. En 1805, Napoléon le nomma commandant de la Légion d'honneur, et lui confia le commandement de la seizième division militaire. Le général Boyé est mort en 1808.

BOYELDIEU (N., baron) entra de bonne heure au service, fit les campagnes qui amenèrent le traité de CampoFormio, et passa avec le général Bonaparte en Égypte, où il se distin-, gua par de brillants faits d'armes. Il fut ensuite appelé à la grande armée, où il obtint le grade de colonel, et fut cité avec éloges pour la bravoure qu'il déploya à l'affaire de Deppen. Nommé commandant de la Légion d'honneur, le 11 juillet 1807, il devint bientôt après général de brigade; il fit les campagnes de cette époque, assista, encore blessé, à la bataille de Dresde, fut nommé général de division, et ne cessa de combattre qu'en 1815.

BOYELDIEU. Voyez BOÏELDIEU.

:

BOYER (Abel), né à Castres, en 1664, forcé de s'expatrier par suite de la révocation de l'édit de Nantes, et mort à Chelsey, en 1729, a laissé un assez grand nombre d'écrits. Nous nous bornerons à citer l'État politique, ouvrage périodique, publié avec succès de 1710 à 1729; l'Histoire de Guillaume le Conquérant, en anglais, Londres, 1702, in-8°; l'Histoire du règne de la reine Anne, 1722, in-fol. en anglais.

BOYER (Alexis, baron), l'un des premiers chirurgiens de l'Europe, naquit à Uzerche, le 29 mars 1760. Appartenant à une famille pauvre, il vint à Paris sans ressources, et y fut d'abord exposé aux plus pénibles privations; mais son courage parvint à surmonter tous les obstacles, et son aptitude le fit distinguer de Desault, qui le choisit pour l'aider dans l'enseignement de l'anatomie (1779). Plus tard, en 1787, il obtint au concours la place de chirurgien gagnant maitrise à l'hôpital de la Charité. Les cours d'anatomie, de physiologie et de chirurgie qu'il

ouvrit alors furent suivis par un grand nombre d'élèves. Nommé professeur de médecine opératoire, et bientôt après professeur de clinique externe, lors de la création de l'école de santé de Paris, il fut élevé en 1804 au rang de premier chirurgien de Napoléon. Il l'accompagna, en 1806, dans la campagne de Pologne, fut nommé, en 1807, membre de la Légion d'honneur, et reçut la même année le titre dé baron. Il revint ensuite reprendre ses travaux comme professeur et comme praticien, et les continua avec le même zèle jusqu'en 1833, époque où la mort l'enleva à la science, à un âge qui permettait encore d'espérer de lui de nombreux services. Il était depuis 1826 membre de l'Académie des sciences. On a de lui un Traité complet d'anatomie, ou Description de toutes les parties du corps humain, 4 vol. in-8°, Paris, 1797-1799, qui a eu quatre éditions, et a été, pendant longtemps, seul guide des élèves, et un autre ouvrage, devenu classique aussi, mais destiné à un succès bien plus durable, nous voulons parler de son Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent, Paris, 1824-1826, 11 vol. in-8°, véritable encyclopédie chirurgicale, où sont consignés les résultats de la plus vaste et de la plus judicieuse érudition.

le

BOYER (Claude), né à Alby, en 1618, prédicateur peu couru et poëte dramatique plus que médiocre, mourut le 22 juillet 1698, après avoir composé un nombre considérable de tragédies, de pastorales, de tragi-comédies et d'opéras. Il avait été reçu de l'Académie française en 1666 : ce qui n'empêcha pas Boileau et Racine de rire de sa fécondité; il est vrai qu'il a reçu les éloges de Boursaut et de Chapelain. Ce dernier le considère comme « un poëte de théâtre qui ne cède qu'au seul Corneille en cette profession. » Mais Despréaux a dit de lui :

Boyer est à Pinchène égal pour le lecteur. Et comme cet écrivain trouvait toujours d'excellentes excuses pour justifier ses

échecs littéraires, sa naïveté fournit à Furetière l'épigramme suivante :

Quand les pièces représentées De Boyer sont peu fréquentées, Chagrin qu'il est d'y voir peu d'assistans, Voici comme il tourne la chose : Vendredi la pluie en est cause, Et, dimanche, c'est le beau temps. Sa tragédie de Judith, représentée, pour la première fois, dans le carême de 1695, obtint d'abord une grande vogue, qui cessa tout à coup pour faire place aux sifflets, lorsqu'on la reprit après Pâques. La Champmêlé s'étonnant de cette inconstance du public, Racine répondit : « Il n'y a rien de surprenant à cela, les sifflets sont revenus de Versailles, où ils avaient accompagné les sermons de l'abbé Boileau. >>

Comme prédicateur, l'abbé Boyer fut encore moins bien partagé que l'abbé Boileau, car, s'il faut en croire le mot piquant de Furetière, il n'avait pas été assez heureux pour faire dormir à ses sermons, n'ayant jamais trouvé de lieu pour précher.

BOYER (Jean-Baptiste-Nicolas), né à Marseille le 5 août 1693, embrassa la carrière médicale, et s'occupa particulièrement du traitement des maladies épidémiques et contagieuses. Lorsqu'en 1720, la peste désola Marseille, il fut un des six médecins envoyés de Paris par le régent; dans cette occasion, il fit preuve de beaucoup de zèle, et se livra à de consciencieuses études pour découvrir la nature véritable de la peste. A son retour, il fut récompensé de ses fatigues par le gouvernement, qui lui donna une pension, avec le titre de médecin ordinaire du roi. Depuis cette époque, il ne cessa de renouveler des expéditions du même genre soit en France, soit à l'étranger. En 1734, il se rendit dans l'archevêché de Trèves, pour y combattre les causes de l'épidémie qui y exerçait dans l'armée de grands ravages. En 1742, il parvint à arrêter une épizootie qui portait le ravage dans cinquante villages de la généralité de Paris. On le vit successivement, obéissant à son zèle, se rendre dans

le Beauvoisis, à Mortagne, à Brest, et même en Espagne, où il alla porter les secours de son art à l'ambassadeur de France. Des places lucratives, des honneurs, et enfin des lettres de noblesse furent le prix de son courage infatigable. On a de lui une Relation historique de la peste de Marseille.

BOYER (Jean-François), né à Paris le 12 mars 1675, se voua à la car rière ecclésiastique, et dut à la considération qu'avait pour lui le cardinal de Fleury, d'être promu à l'évêché de Mirepoix, en 1730. Quelques années après, son protecteur le fit appeler à la cour par Louis XV, qui le nomma précepteur du Dauphin, père de Louis XVI. L'éducation terminée, le roi le fit, en 1743, premier aumônier de la Dauphine, et, à la mort du cardinal de Fleury, lui donna la feuille des bénéfices. Il fut successivement reçu à l'Académie française, en 1736, à l'Académie des sciences, en 1738, et enfin, en 1741, à celle des inscriptions et belles - lettres, où il remplaça le cardinal de Polignac. Ce fut lui surtout qui empêcha l'élection de Piron; ce qui lui valut bien des sarcasmes, entre autres ceux de Collé, qui l'appelait la chouette des honnêtes gens ecclésiastiques. Il faut convenir aussi qu'un prélat chrétien ne pouvait guère honorer de son suffrage le genre de ta lent le plus habituel de Piron; un trop grand nombre d'odes licencieuses étaient là pour lui faire oublier le mérite de la Métromanie. D'ailleurs, l'évêque de Mirepoix était rigide pour lui-même autant que pour les autres. Il sut conserver ses vertus, même à la cour; mais il ne paraît pas que ses idées fussent à la hauteur de ses vertus: il y eut toujours quelque chose de trop ultramontain dans l'éducation qu'il donna à son royal élève. On put s'en convaincre plus tard en voyant avec quelle facilité les jésuites s'emparèrent de l'esprit du Dauphin, et se servirent de ses petites passions pour ruiner le duc de Choiseul dans la considération de Louis XV. L'évêque de Mirepoix mourut le 20 août 1755, sans avoir perdu l'attachement de son

élève, qui ne lui survécut que dix ans. BOYER (Paul), né dans le Condomois vers 1615, fit partie, en 1644, de l'expédition commandée par M. de Bretigny, et dont le but était d'assurer à la France la possession de la Guiane. A son retour, il publia un récit détaillé de cette expédition sous ce titre: Relation de ce qui s'est fait et passé du voyage de M. de Bretigny à l'Amérique occidentale, avec un dictionnaire de la langue, Paris, 1654, in-8°. Cet ouvrage est estimé.

loquent auteur de l'Essai sur l'indiffé

rence.

BOYER (Pierre-Fr.-Xavier, baron), né à Belfort en 1760, s'engagea, en 1792, comme volontaire, fit les campagnes des Pyrénées, d'Italie et d'Egypte. Rentré en France après le traité d'ElArish, il suivit le général Leclerc à Saint-Domingue, où il séjourna peu. Chargé d'apporter au premier consul la nouvelle de la mort du capitaine général, il fut pris dans la traversée, conduit à Londres et échangé bientôt après. Il rejoignit ensuite l'armée, fit les campagnes d'Allemagne, d'Espagne et de Portugal. Nommé général de division, le 13 février 1814, il leva un corps franc au retour de Napoléon, et fut porté sur la liste des proscrits à la seconde restauration. Cependant il ne tarda pas à obtenir l'autorisation de rentrer en France, où il se livra aux arts et à la peinture. Il fut admis à la retraite à la fin de 1824, et appelé vers la même époque auprès du pacha d'Egypte. Il s'occupait des moyens de discipliner les troupes de ce prince, lorsque, deux ou trois ans après, une mésintelligence survenue entre lui et Mohammed-Laz, ministre de la guerre, le força à quitter l'Égypte. Rétabli sur les cadres d'activité, après la révolution de

BOYER (Pierre), oratorien, né à Arlanc en 1677, partagea, la haine de sa congrégation contre les jésuites, et fut un de leurs plus terribles et de leurs plus spirituels adversaires. I composa avec beaucoup de verve le Parallèle de la doctrine des païens avec celle des jésuites et de la constitution, 1726, in-12 et in-8°, ouvrage que quelques critiques ne craignirent pas de comparer aux Lettres provinciales, mais que le parlement condamna à être brûlé. Ce qui provoqua cette condamnation, c'est que, dans son livre, Boyer n'avait pas plus ménagé la bulle Unigenitus que les jésuites; il avait eu raison, car elle était véritablement leur ouvrage. Son opposition à cette bulle le fit emprisonner au mont Saint-Michel, puis à Vin-juillet, il commandait en 1831 la divicennes, où il mourut le 18 janvier 1755. On a également de lui: Juste idée que l'on doit se faire des jésuites.

BOYER (Pierre), ministre des réformés, a écrit un Abrégé de l'histoire des Vaudois, la Haye, 1691, in-12.

BOYER (Pierre-Denis), né aux environs de Rhodez, en 1766, embrassa de bonne heure l'état ecclésiastique, émigra pendant la révolution, rentra en France en 1801, et s'unit alors à M. Emery pour relever le séminaire de Saint-Sulpice. L'abbé Frayssinous se l'associa ensuite, et commença avec lui les conférences qui firent alors tant de bruit. Depuis, M. Boyer s'est distingué parmi les plus violents adversaires de M. de la Mennais, et a publié un assez grand nombre d'ouvrages qui n'eurent pas, à beaucoup près, le même succès que ceux de l'é

sion et le territoire d'Oran en Afrique, et fut mis en disponibilité deux ans après. Il figure depuis 1839 sur le cadre de réserve des officiers généraux.

BOYER DE NICE (Guillaume), troubadour du quatorzième siècle, né à Nice, et qui, d'après Nostradamus, joignait à ses talents poétiques des connaissances tres - étendues dans les sciences physiques et mathématiques. Malheureusement on ne connaît ni les chansons qu'il adressa à une demoiselle de la maison de Berre, ni le Traité d'histoire naturelle que Nostradamus lui fait dédier à Robert, roi de Sicile, comte de Provence. L'ode qu'il composa pour Marie de France, épouse de Charles, duc de Calabre, n'est pas de nature à donner une grande idée de ses facultés lyriques. Les comtes de Provence l'ayant nommé podestat de Nice, l'estime de ses com

patriotes le confirma dans cette charge. La perte de ses ouvrages est d'autant plus regrettable que, s'il faut en croire Nostradamus, il aurait servi de modèle à plusieurs troubadours, qui, pour être plus sûrs de plaire au public, faisaient paraître leurs pièces sous son

nom.

BOYER DE REBEVAL (le baron Joseph), né à Vaucouleurs en 1768, entra au service en 1787, fit avec distinction presque toutes les campagnes de la révolution, et gagna par des actions d'éclat tous les grades auxquels il fut élevé successivement. Il fut nommé, en 1807, colonel d'un régiment de fusiliers-chasseurs. Après avoir organisé ce corps, il le conduisit en Pomeranie, et s'avança sur Colberg, dont il avait reçu ordre de faire le blocus. Le fort de Neugarten gênait les approches de la place; mais, situé au milieu de . vastes marais, il n'était accessible que par un chemin creux que balayaient trois pièces de canon. Cependant il était urgent de s'en rendre maître; Boyer fut chargé de l'emporter; il s'avance, ouvre l'attaque, mais, trouvant bientôt qu'elle est lente, indécise, il arme ses soldats de planches, de fagots, s'élance à leur tête à travers la mitraille, arrive aux fossés, les comble, force les remparts, et fait mettre bas les armes à la garnison. Il se rendit en Espagne à la fin de la campagne, puis revint en Autriche, combattit à Essling, fut nommé général de brigade le 6 juin, et commandant de la Légion d'honneur le 21 septembre suivant; puis il retourna encore en Espagne, fut fait adjudant général de la garde sur la fin de 1811, et partit pour la campagne de Russie. Blessé à la bataille de la Moskowa, il n'en resta pas moins à la tête de ses troupes, fit la campagne de Saxe, se distingua à la bataille de Wurtchen, fut blessé à celle de Dresde, et nommé général de division. Il ne combattit pas avec moins de valeur l'année suivante; il joignit à Néry plusieurs divisions ennemies qui se ralliaient à Schwartzenberg, les attaqua au milieu de leur mouvement, les culbuta, et les força à la retraite. Il assista, le 7 mars

suivant, à la bataille de Craonne, y reçut deux contusions qui ne l'empê chèrent pas de suivre l'ennemi, de déployer la plus brillante valeur à Laon, à Arcis-sur-Aube, où il enleva le village de Torey, et sous les murs de Paris, où tous les efforts de l'ennemi n'avaient pu l'ébranler, lorsque la capitulation fut signée. Le général Boyer reprit les armes en 1815, combattit avec sa valeur ordinaire, se retira après le licenciement de l'armée dans sa terre de Rebeval, où il mourut en 1822.

BOYER DE SAINTE-MARTHE (LouisAnselme), dominicain, est auteur de l'Histoire de l'église cathédrale de Saint-Paul - Trois - Châteaux, Avignon, 1710, in-4°; et de l'Histoire de l'église cathédrale de Vaison, Avi gnon, 1731, in-4°.

BOYER FONFRÈDE. Voyez FON FRÈDE.

BOYER-PEYRELEAU (Eug.-Édouard, baron de), né à Alais, département du Nord, entra au service, en 1793. comme simple soldat, et fit les campagnes d'Italie. Nommé ensuite aide de camp, puis chef d'état-major de l'amiral Villaret-Joyeuse, il le suività la Martinique, attaquée peu de temps après par les Anglais avec des forces bien supérieures. Boyer s'y distingua par son activité et son courage. Mais la garnison fut obligée de céder au nomibre et de capituler. Villaret-Joyeuse fut accusé, malgré la vigueur de sa défense, de n'avoir pas fait tout ce qu'il aurait pu. Boyer-Peyreleau, qui avait partagé les dangers de son general, voulut partager aussi sa disgrâce: il le suivit en France, et l'accompagna ensuite à Venise. Cependant, en 1812, il reçut l'ordre de rejoindre l'armée en Russie, devint adjudant-commandant. puis chef d'état-major de la garde im périale. Il entra ensuite dans le corps de cavalerie du général Latour-Maubourg, protégea la retraite des troupes françaises, de Leipzig à Mayence, et fut un des officiers qui déplovèrent le plus de bravoure dans les sanglantes affaires dont les plainés de Champagne furent le théâtre. Nommé ensuite com. mandant en second de la Guadeloupe,

« ZurückWeiter »