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qu'il choisit pour se détacher de la cause nationale. Il signa la reddition de la place, passa aux ennemis, se fit naturaliser Prussien, devint major général au service de Prusse, et fut tué, en 1807, d'un éclat d'obus au siége de Dantzig, en combattant contre les Français. On a de Bousmard, qui avait comme ingénieur des talents incontestables, un Essai général de fortification et d'attaque, ou Défense des places, dans lequel ces deux sciences sont expliquées et mises, l'une par l'autre, à la portée de tout le monde, 4 vol. in-8°.

BOUSMARD OU BOUSSEMART (Nicolas de), évêque de Verdun, né, en 1512, à Xivry-le-Franc, près de Longwy, et, par conséquent, dans le duché de Lorraine, appartenait directement à la France par son origine, puisqu'il descendait d'une famille de l'Anjou, anciennement établie en Lorraine. Charles III, duc de Lorraine, qui avait une grande considération pour lui, le désigna, en 1572, pour être un des réformateurs de la coutume de Saint-Mihiel. Quatre ans plus tard, l'évêché de Verdun étant devenu vacant par suite de la mort de Nicolas Psaume, Charles III choisit Boussemart pour successeur du dernier prélat. Cette nomination occasionna des troubles. Les chanoines, prétextant l'atteinte portée à leur droit d'élection, en référèrent à l'Empire. De son côté, Charles III fit des instances auprès du pape pour qu'il confirmât son choix. Grâce à l'intervention du roi de France, Henri III, les bulles de ratification arrivèrent enfin de Rome, et le nouvel évêque fut sacré le 15 juillet 1576. Il mourut à Verdun, le 10 avril 1584, généralement regretté. Il s'était occupé d'études historiques sur les principales maisons de Lorraine, et un de ses manuscrits a été consulté avec fruit par dom Calmet.

BOUSQUET-DESCHAMPS (JacquesLucien), né à Marmande, département de Lot-et-Garonne, en 1796, fut un des rédacteurs du journal l'Aristarque, si peu ménagé par la censure. Lorsque ce journal cessa de paraître, Bousquet conçut l'idée de pu

blier des brochures journalières d'une demi-feuille, portant différents titres; mais comme ces brochures rempla caient en quelque sorte le journal supprimé, l'auteur, en butte à des saisies et à des condamnations continuelles, fut obligé de s'éloigner, et passa en Espagne. Il s'établit à Madrid, où il rédigea un journal français intitulé: l'Echo de l'Europe, et devint, en même temps, l'un des collaborateurs du Constitutionnel espagnol. Il passa ensuite à Barcelone où il se fit chérir des habitants par sa bienfaisance et son humanité. Il s'y trouvait à l'époque où la fièvre jaune y exerça tant de ravages, et montra, dans cette affreuse circonstance, un héroïsme et un dévouement au-dessus de tous les éloges. Bousquet-Deschamps portait partout des secours et des consolations, méprisant tous les dangers et bravant tout ce que ce fléau a d'hor rible et de repoussant. Il accompagnait les médecins dans tous les lieux et les aidait à l'ouverture des cadavres. Ses ressources venant à manquer, il contracta des dettes pour alimenter sa bienfaisance. Enfin, sa conduite fut si généreuse que tous les médecins français sollicitèrent la remise des condamnations personnelles prononcés contre lui et la permission de rentrer dans sa patrie. Quoiqu'il fût alors sur le point de contracter un riche mariage, et qu'il fût particulièrement honoré de l'estime du général Riégo, se confiant aux promesses du ministère, il rentra en France; mais, à son arrivée, tout était changé. Les nouveaux ministres ne se crurent point obligés par les promesses de leurs prédécesseurs. On réduisit seulement à une année les trente-cing ans de prison auxquels il avait été condamné. Arrêté et conduit à Agen, il y subit cette peine, qui ne fut pas mé diocrement aggravée par les tracasseries de la police.

au

BOUSSAC LE CHATEAU, petite ville du Berri, avec titre de baronnie, jourd'hui chef-lieu d'arrondissement du département de la Creuse, à vingt kilometres ouest de Montluçon. Quelques auteurs lui donnent une origine

N

fort ancienne, et la font remonter jusqu'à l'époque romaine. La population de Boussac est maintenant de huit cent soixante-dix-neuf habitants.

BOUSSANELLE (Louis de), capitaine de cavalerie, membre de l'académie de Béziers, a publié entre autres livres, un Commentaire sur la cavalerie, Paris, 1758, in-12, ouvrage qui contient une histoire militaire de la cavalerie française depuis Clovis jusqu'à 1712.

BOUSSARD (André-Joseph, baron), né à Binch, en Hainaut, le 13 novembre 1758, servit d'abord dans les troupes autrichiennes ; mais les troubles de la Belgique le rappelèrent dans sa patrie, où il servit, en qualité de capitaine, jusqu'en 1791. A cette époque, il passa sous nos drapeaux. Nommé, en 1793, chef d'escadron au vingtième de dragons, il passa, avec ce régiment, à l'armée d'Italie, et se fit remarquer dans diverses rencontres. Nommé chef de brigade pour ses bons services, il suivit Napoléon en Egypte, et se signala dans toutes les rencontres où il en vint aux mains. Rentré en France avec le grade de général de brigade, il se distingua de nouveau pendant la campagne de Prusse. Mais c'est surtout en Espagne qu'il donna des preuves d'une éclatante bravoure. Chargé, en 1810, par le général Meunier d'arrêter le général O'Donell qui cherchait à dégager Lérida qu'assiégeaient nos troupes, il le joignit, l'attaqua avec tant d'impétuosité que les colonnes ennemies débordées ne purent se mettre en ligne, et s'enfuirent dans le plus affreux désordre. Cette belle charge et le succès qu'elle décida valurent au général les éloges de toute l'armée. La tentative que fit Bassecourt sur le camp de Vinaros fournit une nouvelle occasion de gloire à Boussard; il fondit sur les assaillants à la tête de quelques escadrons de cuirassiers, les enfonça et les poursuivit jusqu'à Benicarlos. Il ne fut pas moins heureux à la bataille de Sagonte; la cavalerie ennemie s'était emparée de nos pièces, et faisait main basse sur les colonnes qui

les appuyaient; Boussard accourt au bruit de ce désastre, s'élance sur les Espagnols, les sabre, reprend nos canons, et enlève l'artillerie de ceux qui emmenaient la nôtre. Enhardi par ces succès, il ne compta`t plus, et attaquait quel que fût le nombre d'ennemis qu'il eût en tête. Cette confiance faillit lui devenir funeste; il rencontra vingt escadrons espagnols en bataille en avant de Torrente; il n'avait avec lui qu'une soixantaine de hussards; il n'hésite pas néanmoins à faire sonner la charge; il se précipite sur l'ennemi avec un abandon sans exemple; mais la disproportion était trop considérable; il est entouré, couvert de coups de sabre, et eût péri si le général Delort ne fût accouru pour le dégager. Nommé général de division, mais épuisé, couvert de cicatrices, il vint Bagnères de Bigorre pour réparer ses forces, et y mourut le 11 août 1813.

BOUSSARD (Geoffroi), né au Mans en 1439, professa la théologie avec beaucoup de succès, et devint, en 1487, recteur de l'université, et chancelier de l'Église de Paris. En 1511, il fut député par l'université au concile de Pise, transféré à Milan. Il mourut vers 1522, avec la réputation d'un des plus savants hommes de son temps. Il a publié quelques ouvrages, dans l'un desquels, intitulé de Continentia sacerdotum, Paris, 1505, in-4°, il examine si le pape peut dispenser les prêtres du célibat, et se prononce pour l'affirmative dans plusieurs cas. En 1497, il avait donné une édition nouvelle et beaucoup plus correcte de l'Histoire ecclésiastique par Ruffin. La préface de son Interpretatio in septem psalmos poenitentiales attira sur lui quelques persécutions de la part de l'archevêque de Sens et de l'évêque de Paris. Ces deux prélats prétendant qu'il avait censuré le grand nombre de bénéfices qu'ils possédaient, le traduisirent devant le parlement; mais il se tira avec hon

neur de ce procès scandaleux. Il existe aussi de lui un manuscrit en français le Régime et gouvernement pour les dames et femmes de chacun

état, qui veulent vivre dans le monde selon Dieu. On remarquera la distinction qu'établit lui-même entre les dames et femmes, le ministre d'un dieu mort pour l'égalité. Et cependant, d'après ses démêlés avec l'archevêque de Sens et l'évêque de Paris, d'après ses opinions sur le célibat, ce prêtre paraît avoir été l'ennemi plutôt que le partisan des priviléges. Si donc nous avons relevé le singulier titre de son manuscrit français, c'est que ce titre était dans l'esprit du temps, et qu'il montre quel progrès ont accompli depuis les idées religieuses.

BOUSSARD (J.-A.), pilote-lamaneur de Dieppe, mérite, pour son humanité et son courage, une mention particulière. En 1778, un bâtiment battu par la tempête, devant la côte de Dieppe, allait être englouti sous les flots. Boussard se jette à la mer, et parvient, à travers mille dangers et des fatigues inouies, à sauver l'équipage, composé de quinze hommes; mais au moment où il atteint le rivage, ses forces étant épuisées, il s'évanouit. On le rappelle à lui; tout à coup un cri qu'il a entendu lui apprend qu'un malheureux reste encore à sauver; il se précipite de nouveau, et arrache à la mort un infortuné matelot qui allait se noyer. Ce beau trait lui mérita l'admiration générale. Le roi Louis XVI le fit dîner à sa table et lui accorda une pension sur sa cassette. Boussard mourut en 1795.

BOUSSEAU (Jacques), sculpteur, naquit en 1681, à Chavagnes, en Poitou. Il étudia à l'école de Nicolas Coustou, et acquit bientôt assez de réputation pour être admis à l'Académie de peinture et de sculpture, où il entra en novembre 1715. Son morceau de réception fut Ulysse bandant son arc. Ses principaux ouvrages sont le tombeau de M. d'Argenson, à la Madeleine de Trenel, les statues de saint Maurice et de saint Louis dans la chapelle de Noailles, à Notre-Dame de Paris, et un bas-relief représentant le Christ qui donne les clefs à saint Pierre, dans la même église; enfin, le grand autel de la cathédrale de Rouen re

présentant d'une manière allégorique l'ancienne loi accomplie par l'établissement de la nouvelle. Nommé premier sculpteur du roi d'Espagne, il se rendit dans ce pays, et y resta jusqu'à sa mort, arrivée en 1740. On voit à Madrid de nombreux ouvrages de cet artiste. Bousseau est l'un des hommes qui ont le plus contribué à répandre en Europe le goût et l'art français, et auquel revient ainsi une part de l'influence qu'obtinrent nos idées dans le mouvement de la civilisation européenne au dix-huitième siècle. (Voyez SCULPTURE).

BOUSSINGAULT (Jean-Baptiste-Joseph-Dieudonné), fut l'un de ces jeunes savants qui partirent de France, il y a une vingtaine d'années,. pour la Colombie, et qui rendirent de grands services à ce pays, en même temps qu'à la science. M. Boussingault a fait à Antioquia, département de Cundinamarca, l'importante découverte d'une mine de platine qui paraît riche, et dont l'exploitation doit avoir d'immenses résultats pour le commerce et les arts chimiques. M. de Humboldt annonça cette découverte à l'Académie des sciences, dans une des séances de juillet 1826. On trouve dans les Annales de chimie et de physique un grand nombre de mémoires dus à la plume de M. Boussingault, et pleins d'inté rêt. Ce savant fait partie de l'Académie des sciences depuis l'année 1839.

BOUSSOLE. Au dire de quelques historiens, l'importation de la boussole en Europe devrait être attribuée au Vénitien Marc Paul, qui aurait rapporté de la Chine, au treizième siècle, ce précieux instrument, connu des Chinois douze cents ans avant notre ère. Suivant d'autres, la découverte de la boussole serait due au Napolitain Flavio Gioja, qui vivait en 1300. Ces deux assertions sont également erronées; en effet, il est fait mention de la boussole chez deux auteurs français, antérieurs à Marc Paul et à Flavio Gioja. Le premier est un poëte du douzième siècle, Guyot de Provins qui, dans la Bible portant son nom, désigne la boussole assez clairement

pour ne laisser aucun doute sur l'objet dont il parle. Le passage de la Bible de Guyot ayant été souvent cité d'une manière inexacte, nous croyons devoir le donner ici tout entier. Après avoir dit que le pape devrait être pour tous les fidèles, ce que la trémontaigne (l'étoile polaire), seule étoile immobile, est pour les navigateurs, le poëte ajoute :

Un art font qui mentir ne puet,
Par la vertu de la marnière ;
Une pierre laide et brunière
Ou li fers volontiers se joint

Ont, si esgardent le droit point :
Puis c'une aguile i ont tonchié
Et en un festu l'ont couchié
En l'eue la metent sans plus;
Et li festu la tient desus.
Puis se tourne la pointe toute
Contre l'estoile......

Quant la iner est obscure et brune
Quant ne voit estoile ne lune,
Dont font à l'aguile alumer
Puis n'ont-il garde d'esgarer,
Contre l'estoile va la pointe.

Le second auteur qui ait parlé de la boussole est Jacques de Vitry, qui dans le chapitre 89 de son histoire de Jérusalem, écrite vers l'an 1225, s'exprime ainsi :

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Une aiguille de fer, après qu'elle << a touché le diamant, se tourne vers « l'étoile du nord, qui comme l'axe du « ciel reste immobile pendant que se « meuvent les autres étoiles. D'où << cette pierre est très-nécessaire à tous « ceux qui naviguent sur mer. »

Ces deux passages sont très-précis ; mais ils ne nous apprennent rien sur l'époque ni sur les lieux où fut découverte la propriété de l'aiguille aimantée. Toutefois, il y a lieu de penser que, pendant les croisades, les Européens empruntèrent cette découverte aux Arabes qui, peut-être eux-mêmes, l'avaient reçue des Chinois. On sait que, jusqu'au huitième siècle, ceuxci firent jusque sur les bords de la mer Rouge un commerce très-actif. Quoi qu'il en soit, la fleur de lis qui, chez toutes les nations maritimes, désigne le nord sur le carton où est figurée la rose des vents, ne permet pas de douter que la boussole n'ait reçu des Français de notables perfectionne

ments.

Boussu (Jacques), d'une ancienne famille du Hainaut, a écrit une Histoire de la ville de Mons ancienne et moderne, contenant tout ce qui s'y est passé de plus curieux depuis son origine jusqu'en 1725. Il mourut en 1775.

BOUSSUET (François), né à Seurre en Bourgogne, en 1520, pratiqua la médecine avec distinction, et consacra une partie de ses loisirs à l'étude des sciences naturelles. Assez mauvais poete, il aimait particulièrement à écrire en vers latins, même des ouvrages de médecine. A en croire l'abbé Papillon, Boussuet et Bossuet ne sont qu'un nom désignant la même famille. S'il en est ainsi, le plus grand titre de gloire de François Boussuet est, sans contredit, le lien de parenté qui l'unissait aux ancêtres de l'aigle de Meaux.

BOUTARD (François), né à Troyes en Champagne, en 1664, gagna la protection de Bossuet par une ode latine qu'il lui adressa. Ce prélat l'ayant engagé à entrer dans les ordres, lui fit avoir l'abbaye de Bois-Groland, et, peu de temps après, Boutard fut reçu de l'Académie des belles-lettres. Il ne laissait guère passer d'événement important sans le célébrer par une ode, et s'intitula poëte des Bourbons. Il composait avec facilité d'assez bons vers latins, mais l'amitié de Bossuet contribua surtout à sa fortune. Horace était le modèle qu'il avait choisi; il croyait ressembler au poëte latin, non - seulement par ses vers, mais encore par la taille, les traits du visage et toutes les manières. Ce ridicule égayait ses rivaux, et quelquefois Bossuet, son protecteur, en riait luimême. A part un nombre considérable d'odes de tous les genres, on a encore de lui deux traductions latines de deux ouvrages de Bossuet, l'une, de la Relation sur le quiétisme, l'autre, de l'Histoire des variations. Il mourut le 9 mars 1729.

BOUTARIC (Franç. de), savant professeur de droit français à l'université de Toulouse, naquit à Figeac en 1672, å et mourut, en 1733, à Toulouse, où il avait été capitoul et chef du consis

T. III. 19° Livraison. (Dict. ENCYCLOP, ETC.)

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toire. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages de jurisprudence que l'on a longtemps estimés.

BOUTAULD (Michel), jésuite, né à Paris en 1607, mort à Pontoise en 1688, fit, de son temps, quelque bruit comme prédicateur et comme écrivain. Il publia les Conseils de la sagesse, ou Recueil des maximes de Salomon les plus nécessaires à l'homme, Paris, 1677, in-12, ouvrage qui obtint un grand succès, et fut attribué au surintendant Fouquet. On a encore de lui: le Théologien dans les conversations avec les sages et les grands du monde, Paris, 1683, in-4°. Ce livre, qui est suivi d'une Histoire de l'impératrice Adelaïs, est un recueil de diverses réponses faites par le P. Cotton aux objections de quelques incrédules de la cour de Henri IV.

BOUTAVANS, terre et seigneurie de la Franche-Comté, à quinze kilomètres sud d'Orgelet, érigée en marquisat en 1679.

BOUTEILLERS (grands).—La charge de ces officiers était, à peu peu de chose près, la même que celle des grands échansons. Le premier grand bouteiller de France fut Herbert de Serans, qui vivait au commencement du onzième siècle. Il eut pour successeurs : 2° Hugues, qui vivait en 1060, 3o Et Engenoul, en 1065 et 1067. C'est en 1067 qu'il est fait, pour la première fois, mention d'un échanson de France. Depuis cette époque, les échansons de France exercerent leur charge concurremment avec les grands bouteillers. Les successeurs d'Engenoul furent :

4° Renaud, en 1067;
5° Guy, en 1071 et 1074;

6° Hervé de Montmorency, en 1075 et 1079;

7° Adelard, en 1085;

8° Lancelin, en 1086;

9° Payen d'Orléans, en 1106 et 1107;

10° Guy II, de Seniis, seigneur de Chantilly, en 1108 et 1111;

11° Gilbert de Garlande, en 1114 et 1126;

12° Louis de Senlis, en 1130;

13° Guy de Senlis, dit le Loup, en 1131 et 1147;

14° Guy de Senlis, en 1550; mort en 1188;

15° Guy IV, de Senlis, en 1188; mort en 1231;

16° Robert de Courtenay, seigneur de Champignelles, en 1223; mort en 1239;

17° Étienne de Sancerre, seigneur de Saint-Brisson, en 1248;

18° Jean de Brienne, dit d'Acre, en 1258; mort en 1296;

19° Guy de Châtillon, comte de Saint-Pol, en 1296; mort en 1317; 20° Henri IV, sire de Sulli, depuis 1317 jusqu'en 1334;

21° Miles VI, sire de Noyers, en 1336, 1346 et 1361;

22° Jean III, de Châlons, comte d'Auxerre, en 1350 et 1361;

23o Jean II, comte de Sarrebruck, en 1365 et 1381;

24° Enguerrand VII, sire de Coucy, en 1384 et 1389;

25° Jacques de Bourbon, seigneur de Préaux, en 1397 et 1417;

26o Guillaume IV, de Melun, comte de Tancarville, en 1402 et 1415; 27° Pierre des Essars, en 1410; décapité en 1413;

28° Waleran III, de Luxembourg, comte de Saint-Pol, en 1410, 1411 et 1415;

29° Jean, sire de Croï et de Renti, en 1412; tué en 1415;

30o Robert de Bar, comte de Soissons, en 1413; tué en 1415;

31° Jean II, sire d'Estouteville, en 1415 et 1436;

32° Jean de Neufchâtel, seigneur de Montagu, en 1418 et 1433;

33° Jacques de Dinan, seigneur de Beaumanoir, en 1427 et 1444;

34° Louis Ier, sire d'Estouteville, en 1443; mort avant 1463;

35° Antoine de Châteauneuf, baron du Lau, en 1484, disgracié en 1468, et qui vivait encore en 1483.

Il paraît que ce fut le dernier grand bouteiller de France. Depuis lui, on n'a pas de preuve que cette charge ait été exercée par un officier particulier.

BOUTEILLIER (Jean), jurisconsulte

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