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de modestie qui le fait aimer. Du reste, les seuls titres de Boursault étaient ses comédies. Il ne fit dans la tragédie que des essais malheureux. Marie Stuart et Germanicus eurent peu de succès, et on ne se souvient aujourd'hui de la dernière de ces deux pièces, qu'à cause de la querelle qu'elle excita entre Corneille et Racine. Corneille parlant du Germanicus à l'Académie, en fit l'éloge, et alla jusqu'à dire qu'il ne manquait à l'ouvrage que le nom de Racine. Le compliment n'était flatteur que pour Boursault, aussi Racine le prit-il fort mal, et les deux grands hommes en vinrent à des paroles piquantes, dont ils gardèrent l'impression et qui augmentèrent encore leur éloignement l'un pour l'autre. Le souvenir du dédain que Racine avait montré pour le Germanicus, a sans doute influé sur le jugement que Boursault a fait de Britannicus dans la préface de son roman d'Artémise et Poliante. Il y a bien de la légèreté ou de l'injustice dans la manière dont il parle de ce chef-d'œuvre. Malgré ce tort, Boursault est un de ces hommes de lettres aimables dont on aime à garder le souvenir et dont on lit avec plaisir quelques ouvrages. On a encore de lui, la Satire des Satires, en un acte; Ne pas croire ce qu'on voit; des lettres; un recueil de contes, d'épigrammes et de bons mots.

BOURSAULT-MALHERBE (J.-Franç.), avait été successivement comédien ambulant, directeur du théâtre de Marseille, puis de celui de Palerme, où il avait acquis une fortune assez considérable, lorsqu'il vint, en 1789, établir à Paris, rue Saint-Martin, le Théâtre de Molière, qui eut peu de succès. S'étant lié d'amitié avec Collotd'Herbois qui, comme lui, avait été comédien, Beursault se jeta dans la politique. Il fut d'abord électeur en 1792, puis député suppléant du département de la Seine à la Convention nationale, où il n'entra qu'après la mort de Louis XVI. Envoyé, comme représentant du peuple, dans la Vendée, il y contraria continuellement les projets de Bollet, son collègue, ainsi que ceux du général Hoche,

dont tous les efforts tendaient à la pacification de cette contrée. Il y eut, à cette occasion, plusieurs accusations portées contre lui: il fut surtout dénoncé par l'assemblée électorale, dans la séance du 27 novembre 1793, comme ayant acquis, par des moyens illicites, une fortune considérable qui montait, disait-on, à plus d'un million et demi. Après le 27 juillet 1794, il fut envoyé à l'armée du Nord pour calmer les divisions qui y régnaient; mais, loin d'y réussir, il s'aliéna tous les esprits. Plus tard, il demanda qu'on poursuivît les assassins de Ferraud, et engagea les tribunes à défendre la Convention. Peu avant le 13 vendémiaire an IV, il fut envoyé de nouveau en mission dans le comtat Venaissin, où, suivant Prudhomme, il augmenta encore sa fortune d'une manière scandaleuse. Toutefois, ce fait n'est pas prouvé. Après la dissolution de la Convention, il établit, dans sa salle de la rue Saint-Martin, un théâtre des Variétés étrangères, où l'on ne représentait que des pièces traduites. Mais cette entreprise ne réussit pas. Il eut plus de succès dans celle des boues et des fosses d'aisances de Paris, qui lui procura d'immenses bénéfices. Plus tard, il obtint, avec M. de Chalabre, la ferme des jeux. Retiré ostensiblement de cette entreprise, il s'occupa ensuite de la culture des plantes exotiques, et son jardin devint un des plus beaux de l'Europe.

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Bourse. La bourse était, moyen âge, une partie indispensable du costume; elle s'attachait à la ceinture, et l'on avait trouvé moyen d'y déployer un grand luxe. Les bourses des hommes étaient en peau, ornées de grelots et de clochettes d'argent. Celles des femmes, d'une étoffe plus légère, velours ou cendal, étaient enrichies de broderies d'or et de pierres précieuses. « Je donne, estil écrit dans un testament cité par dom Carpentier (*); je donne à Agnès, femme Pierre Pouchin, une bourse de

(*) Supplément au Glossaire de du Cange, au mot Bursa.

velours vermeil, et ung bourselot cloqueté d'argent. L'usage des bourses était tellement répandu, que leur fabrication suffisait pour faire vivre deux nombreuses corporations (voyez BOURSIERS).

BOURSE COMMUNE. On appelait ainsi une société que deux ou plusieurs personnes de même profession faisaient entre elles pour se garantir mutuellement de la concurrence, et partager les profits. Les secrétaires du roi, les commissaires du Châtelet, les huissiers du parlement, faisaient bourse commune. On peut encore donner ce nom à l'association que forment les jeunes gens appelés par leur âge au service militaire, pour racheter ceux d'entre eux que le sort désignera.

BOURSE DE COLLÉGE, somme annuelle assignée en vertu d'une fondation, ou par le gouvernement, pour l'entretien d'un étudiant dans un collége. La plupart de nos établissements d'instruction publique possédaient, avant la révolution, un grand nombre de bourses. C'était à servir ces bourses qu'étaient destinés les grands biens dont la générosité de nos pères avait doté l'ancienne Université et les autres corporations enseignantes. Malheureusement, ces corporations faisant toutes partie du clergé, leurs biens, confondus avec ceux de ce corps, furent avec eux déclarés propriétés nationales. Il est vrai que l'Assemblée déclara alors qu'en principe, la nation était obligée de pourvoir à l'instruction des citoyens, et décréta, en conséquence, que désormais l'instruction, à tous ses degrés, serait gratuite pour tout le monde. Mais, dans la suite, un gouvernement, guidé par d'autres principes, parvint au pouvoir. L'État jouissant des biens qui avaient appartenu aux anciennes corporations enseignantes on ne pouvait abolir entièrement l'éducation gratuite; mais on la restreignit considérablement, et on l'accorda comme une récompense ou comme une faveur aux enfants des citoyens qui avaient rendu des services, ou dont on en es

pérait. Tel est encore actuellement l'état de l'institution des bourses de colléges.

BOURSE, petit sac de taffetas noir, où les hommes, au siècle dernier, renfermaient leur chevelure. La bourse se serrait avec des rubans, que l'on attachait ensuite par devant.

Bourses de COMMERCE. - L'éta blissement des bourses de commerce ne date pas de fort loin en France; les bourses de Bruges, Amsterdam, Venise et Londres, florissaient longtemps avant celle de Lyon, la plus ancienne que nous ayons possédée. Celle de Toulouse fut fondée, en 1549, sous Henri II; une ordonnance de Charles IX en établit une à Rouen en 1566; enfin ce fut seulement en 1724 que le gouvernement autorisa à Paris les réunions de négociants et de banquiers. Les banquiers se tenaient autrefois dans la grande cour du palais, audessous de la galerie Dauphine. Ce lieu s'appelait la Place du Change, et c'est à son voisinage que le pont connu sous le nom de Pont-au-Change doit la dénomination qui le distingue encore aujourd'hui. Dans la suite, les banquiers allèrent s'établir dans la rue Quincampoix, qui devint bientôt le centre du grand commerce de Paris, et le lieu où se traitèrent les affaires les plus importantes. Mais ce fut surtout à l'époque de l'établissement du système de Law que cette rue devint le théâtre des plus grandes réunions de speculateurs.

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Depuis que les guerres ruineuses de Louis XIV avaient forcé de recourir au crédit pour couvrir les dépenses extraordinaires, il s'était formé à Paris des agioteurs qui cherchaient à faire fortune, en vendant ou en achetant les papiers émis par le gouvernement. Quelques-uns de ces hommes, d'une probité douteuse, avaient aussi établi, dans la rue Quincampoix, des comp toirs où ils vendaient et achetaient les effets publics à bureau ouvert. Mais après l'établissement de la Compagnie des Indes et de celle des fermes, l'affluence fut telle dans ces bureaux, trop étroits pour contenir tous les

spéculateurs, que ceux-ci finirent par aller se grouper dans la rue même. La foule y devint bientôt immense, surtout lorsque Law eut imaginé de convertir toute la dette publique en actions de la Compagnie des Indes; toute la population, comptant sur des revenus imaginaires, se porta alors à la rue Quincampoix. Les actions, dont la valeur primitive était de cinq cents livres, furent bientôt portées à dix mille livres, et finirent par dépasser le cours de vingt mille livres. La rue où l'on en faisait le commerce fut appelée par le public le Mississipi. Elle était encombrée par toutes les classes de la société confondues ensemble et se repaissant des mêmes illusions. Toutes les habitations avaient été changées en bureaux; les locataires avaient cédé leurs appartements, les marchands leurs boutiques; des maisons dont le loyer ne s'élevait pas auparavant à huit cents livres, rapportaient cinquante et soixante mille livres. Un savetier qui avait changé son échoppe en bureau, en y plaçant des tabourets, une table et un écritoire, gagnait deux cents livres par jour.

Les agioteurs s'entendaient comme d'adroits fripons; ils spéculaient géné ralement sur la hausse constante, mais souvent aussi sur les variations qu'ils avaient l'art de produire. Ils se rangeaient à la file dans la rue, prêts à agir au premier signal. A peine une sonnette placée dans le bureau d'un nommé Papillon s'était-elle fait entendre, qu'ils offraient tous à la fois des actions, vendaient et amenaient une baisse; et à un signal contraire, ils rachetaient au prix le plus bas ce qu'ils avaient vendu très-cher. Les variations étaient si rapides, que, recevant des actions pour aller les vendre, ils avaient le temps de faire des profits énormes en les gardant un jour seulement (*).

Le gouvernement avait toujours cherché à empêcher ces réunions de

(*) Voy. Auguste Chevalier, article BOURSE, dans le Dictionnaire de la Conversation. Voy. aussi au t. 11, l'article BANQUE.

négociants et de spéculateurs. Il les regardait comme des rassemblements tumultueux, faisant naître une infinité d'abus, de désordres et de fraudes, et, quelques années auparavant, il les avait défendues sous peine de prison. Il reconnut alors l'impossibilité d'empêcher entièrement le mal; mais il songea du moins à l'atténuer, en affectant à ces réunions un lieu spécial, et en se donnant ainsi le moven de surveiller les transactions qui s'y opéraient. C'est alors que fut établi la première bourse de Paris, dans une des salles du palais Mazarin, dont la partie supérieure était occupée par les bureaux de la Compagnie des Indes.

Lorsque après la chute du système de Law et la ruine de la Compagnie des Indes, le palais Mazarin changea de destination, et reçut la bibliothèque royale, la bourse fut transportée dans l'édifice occupé par le trésor. Pendant la révolution, elle fut transférée dans l'église des Petits-Pères, et de là au Palais-Royal, dans la galerie de Virginie, où elle se tint jusqu'en 1826, époque où fut achevé le palais actuel de la Bourse, dont la première pierre avait été posée en 1808.

Nous avons raconté les turpitudes dont la rue Quincampoix fut le théâtre pendant la durée de l'espèce de fièvre épidémique causée par le système de Law; nous n'essayerons pas de faire l'histoire des intrigues de tout genre, et des vols non moins honteux, mais plus adroits, qu'ont vu commettre les différents lieux consacrés depuis cette époque aux réunions des négociants. Nous ne dirons rien de l'agiotage effréné dont le nouveau palais de la Bourse est encore actuellement le théâtre. Jetons un voile sur les honteuses manœuvres de ces hommes avides, qui ne voient dans les dangers de la patrie que des occasions de spéculer et de s'enrichir. Nous voudrions n'avoir à rapporter dans ce dictionnaire que des faits dont la nation n'eût pas à rougir.

La plupart des grandes villes commerciales de la France ont maintenant, comme Paris, des bourses de commerce. Les bourses de Lyon, Mar

seille, le Havre et Bordeaux, sont celles où il se fait le plus d'affaires.

BOURSIER (Laurent-François), docteur en Sorbonne, naquit en 1679, à Écouen, diocèse de Paris. Il se fit remarquer par une grande piété, mais eut à souffrir de cruelles persécutions pour s'être opposé au formulaire d'Alexandre VII et à la constitution Unigenitus de Clément XI. Il contribua puissamment à soulever la Sorbonne contre cette dernière bulle, fut un des plus fougueux appelants, et écrivit le fameux mémoire des quatre évêques, pour justifier la mesure de l'appel. Ses protestations contre l'accommodement de 1720 le firent exclure, par lettre de cachet, des assemblées de la faculté de théologie; une autre lettre de cachet lui enleva ses appointements en Sorbonne, après qu'il se fut élevé contre le concile d'Embrun, tenu dans la ville de ce nom, l'an 1728. Exilé à Girvet en 1735, il revint secrètement à Paris; mais sa santé s'était altérée, et il mourut le 17 février 1749. Le curé de Saint-Nicolas du Chardonnet fut exilé à Senlis pour lui avoir donné la sépulture ecclésiastique.

Boursier avait travaillé très-activement à la réunion de l'Église grecque et de l'Église catholique. En 1717, lorsque Pierre le Grand vint visiter, à la Sorbonne, le tombeau du cardinal de Richelieu, on profita de l'occasion pour lui faire sentir les avantages d'un rapprochement entre les deux cultes. Boursier passa toute une nuit à rédiger sur ce sujet un mémoire éloquent qui fut goûté du monarque. Le czar promit de s'occuper sérieusement de cette grande mesure; mais, soit tiédeur de sa part, soit mauvaise volonté du clergé russe, la négociation éprouva des lenteurs, et le mémoire de Boursier, d'ailleurs combattu plutôt qu'appuyé par le cardinal Dubois, n'aboutit à aucun résultat.

BOURSIERS ET BRAIERS.- La corporation des boursiers et braiers est une de celles dont les statuts composent le registre des métiers d'Étienne Boileau. La profession de ces artisans avait pour objet la fabrication des

bourses et des braies ou hauts-dechausses en cuir. Les bourses se faisaient principalement en peaux de lièvre et de chevreau, ou chevrotin, et les braies en peaux de vache, cerf, truie, cheval ou mouton.

Les bourses fabriquées par les boursiers étaient destinées aux hommes, les femmes en portaient de plus élégantes, que l'on appelait aumônières sarrazinoises. C'étaient de petits sacs, qu'elles attachaient à leur ceinture, et qui contenaient la petite monnaie des. tinée aux aumônes. Il v en avait de plusieurs espèces :

« J'ai les diverses aumonières,
« Et de soie et de cordouan,
« que je vendrai encor dan,

<< Et si en ai de pleine toile (*). » Ces aumônières, imitées probablement du costume oriental, à l'époque des croisades, étaient brodées et quelquefois richement ornées. Les ouvrières qui les faisaient formaient une corporation particulière et fort nombreuse, dont les statuts furent enregistrés, en 1299, par le garde de la prévôté de Paris (**)."

Ceux de la corporation des boursiers furent renouvelés par Philippe de Valois, qui, dans une ordonnance de l'année 1342, les qualifia de boursiers, callotiers, bonnetiers, calconniers, etc... Cette ordonnance fut confirmée successivement par Charles VI, Louis XII, Charles IX et Louis XIV, dont les lettres patentes, datées de l'année 1656, étaient encore des jurandes et des maîtrises. A cette en vigueur à l'époque de l'abolition époque, on avait ajouté de nombreuses attributions à celles que les statuts enregistrés par Étienne Boileau boursiers. On reconnaissait en effet à attribuaient à la corporation des

ces artisans le droit de faire et de vendre des parapluies, des parasols, des culottes, des gibecières, des cartouches, des gibernes, et une foule d'autres objets semblables. Il fallait,

(*) Dit d'un mercier, cité par M. Depping, Livre des métiers, p. 382. (**) Voyez le Livre des métiers d'Étienne Boileau, p. 382, éd. Depping, ibid.

pour être admis dans la communauté, avoir fait quatre ans d'apprentissage et cinq ans de compagnonnage. Le brevet coûtait soixante-cinq livres, et la maîtrise six cents.

BOURSIERS. - C'est le nom donné aux élèves entretenus gratuitement dans les établissements publics. Voy. BOURSES DE COLLÉGE.

BOURSONNE, terre et seigneurie dans le Valois, avec titre de vicomté, à 9 kilomètres sud-est de Crécy. BOURVALAIS (Paul Poisson de), fils d'un paysan des environs de Rennes, après avoir été successivement laquais chez le fermier général Thévenin, facteur chez un marchand de bois et huissier dans son village, devint un des financiers les plus riches de France. La protection de M. de Pontchartrain, chancelier de France, lui fut d'un grand secours; mais il était doué aussi d'une merveilleuse aptitude aux affaires. C'est seulement en 1687, lorsque son protecteur l'eût déjà fait connaître, qu'il prit le nom de Bourvalais; jusque-là il s'était appelé Paul Poisson. En peu de temps il se fit, par son talent dans les opérations financières, une de ces fortunes qui passent toute croyance. Il fut anobli, et le frère de Louis XIV ne dédaigna pas d'aller jouer et manger chez lui. Mais sa prospérité ne tarda pas à éveiller l'envie, et, comme il paraissait avoir plus d'adresse que de probité, le tribunal érigé en 1716 par le régent rechercha sa conduite. Les résultats de l'enquête amenèrent la saisie de tous ses biens, malgré les efforts qu'il fit pour en dissimuler une partie. Cependant, en 1718, il fut réintégré dans presque toutes ses possessions. Son ignorance attira sur lui une foule d'épigrammes, on lui prêta tous les genres de ridicules, et il faut avouer qu'à part le maniement des capitaux et l'art de jouir du fruit de ses bénéfices, il n'avait qu'un mérite fort ordinaire. C'était en tout point le parfait modèle du traitant.

BOURZEÏS (Amable de), abbé de Saint-Martin de Cores, fut un des premiers membres de l'Académie fran

çaise que nomma le cardinal de Richelieu. Ayant ensuite pris les ordres, il se distingua surtout dans la controverse, et eut la gloire de convertir plusieurs des ministres contre lesquels il avait disputé. Dans le nombre de ses plus éclatantes conversions, figurent le prince palatin Edouard et le comte de Schomberg, depuis maréchal de France. La perspective da cette dignité à laquelle le comte de Schomberg serait difficilement parvenu s'il fût resté protestant, vint sansdoute en aide à l'éloquence du P. Bourzeïs. Colbert le mit à la tête de l'Académie des inscriptions, et plaça en outre, sous sa direction, une autre assemblée, toute composée de théologiens, et qui tenait ses séances à la bibliothèque royale. Né en 1606, Bourzeis mourut le 2 août 1672. IÍ avait d'abord incliné vers le parti des jansénistes; mais il signa, en 1661, le formulaire qui fut approuvé par Alexandre VII. Il a laissé un grand nombre de controverses et vingt et un sermons, dont le dernier est l'Oraison funèbre de Louis XIII.

BOUSCAL (Guyon, Guérin de), auteur dramatique du dix-septième siècle, né en Languedoc. On ignore la date précise de sa naissance et de sa mort. Il était conseiller du roi, avocat au conseil, et eut pour clerc Loraz, auteur du Jonas. Lui-même a composé un assez grand nombre de pièces, mais qui paraissent n'avoir eu qu'un succès passager.

BOUSMARD (A. de), 'né, en 1747, dans le département de la Meuse, était capitaine du génie en 1789. Quoiqu'il eût embrassé la cause populaire, au commencement de la révolution, sa conduite ultérieure fit voir qu'il n'était point animé d'une conviction sincère. Député, par la noblesse de Bar-le-Duc, aux états généraux, il vota pour qu'au roi seul appartînt le droit de faire la paix ou la guerre. Il rentra dans la carrière militaire, après la dissolution de l'assemblée, et il faisait partie de la garnison de Verdun en 1792. Les armées ennemies avaient alors envahi notre territoire. Ce fut le moment

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