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En cela, nous le croyons, ils ont commis une grave erreur. Qu'il nous soit permis de donner à ce sujet de courtes explications.

Après la dissolution de l'empire carlovingien, au moment où l'action d'un pouvoir fort et unique, d'un pouvoir central, cessa de se manifester dans toutes les parties du corps politique de l'État, on vit la société se fractionner, les provinces se séparer et les individus s'isoler. Dans ces instants de violente séparation, les invasions des Normands, l'absence de l'autorité régulière et protectrice qui, sous CharTemagne et ses premiers successeurs, avait défendu la société contre elle même, enfin d'autres causes encore, qu'ici nous ne devons point apprécier, forcèrent les hommes qui habitaient la portion de territoire qui est aujourd'hui la France, à chercher contre les désordres du temps de nouvelles garanties. Ces garanties de sécurité, chaque classe les trouva en quelque sorte en elle-même et dans ses propres forces. Le clergé se vit défendu par le caractère sacré qui était imprimé à chacun de ses membres et par les croyances religieuses de l'époque. Les puissants du siècle, les riches propriétaires qui devinrent plus tard, les nobles et les seigneurs, trouvèrent leur sauvegarde dans l'étendue de leurs domaines, dans le nombre de leurs vassaux, et dans les fossés profonds et les épaisses murailles qui entouraient la maison qu'ils habitaient. Enfin il y eut une troi me classe qui trouva aide et protect on contre les violences et les désordres, dans l'association. Nous voulons parler ici des habitants des villes.

A l'époque où se constitua, pour ainsi dire, dans toutes les parties de la France, le régime féodal, les villes s'organisèrent pour la lutte. Elles soutinrent longtemps une guerre ouverte, avec plus ou moins de succès, contre les hommes puissants, laïques ou ecclésiastiques, qui cherchaient à les opprimer. Dès lors les villes avaient des droits qui n'étaient point toujours reconnus, il est vrai, mais

qui souvent étaient respectés. Ceux qui étaient ainsi réunis pour lutter, et qui jouissaient des droits et des avantages que leur avait procurés l'association, formaient déjà dans l'État une classe à part, classe nombreuse et puissante qui, sous le nom de bourgeoisie, devait bientôt acquérir assez de puissance pour soutenir avec avantage le combat contre le clergé et la noblesse. Les chroniques et les actes officiels des dixième et onzième siècles ne donnent point encore le nom de bourgeois aux habitants des villes; mais on ne saurait méconnaître qu'entre les hommes qui soutinrent la première guerre contre la féodalité, et ceux qui, plus tard, au douzième siècle, s'enorgueillissaient à juste titre de leurs chartes de commuñes, il n'y eût une complète ressemblance.

Les chartes de communes, en effet, ne firent que sanctionner un droit préexistant. Ce qui n'avait été que coutume devint loi écrite, loi positive. La bourgeoisie et les bourgeois sont donc de beaucoup antérieurs au douzième siècle, et à la révolution qui éclata alors dans les villes du nord de la France. Il est vrai de dire, toutefois, que la classe des bourgeois, cette classe intermédiaire, comme dit Bréquigny, entre la classe infortunée des vilains et celle des seigneurs de fief, ne commença à prendre un rang con sidérable dans l'État qu'à l'époque de l'érection des communes et sous le règne de Louis le Gros.

Bréquigny, dans le savant mémoire que nous avons déjà cité, a dit, en quelques mots, quels étaient, au moyen âge, les caractères et les objets des priviléges attachés aux bourgeoisies. Nous reproduirons ici l'opinion de cet illustre érudit. « Les caractères généraux des bourgeoisies sont : 1° qu'elles ne peuvent être conférées qu'à des personnes de condition libre; 2° qu'elles supposent un corps auquel ces personnes sont associées; 3o qu'elles exigent la réunion de ces mêmes personnes dans un lieu déterminé, pour y jouir en commun de leur

droit, soit que cette réunion soit réelle ou fictive. Développons ces trois caractères. Premièrement, la bourgeoisie ne pouvait être accordée qu'à des personnes libres. Si on voulait l'accorder à des serfs, on avait soin de les affranchir préalablement; de là tant de lettres de bourgeoisie, à la tête desquelles ceux à qui on les accorde sont affranchis. L'homme affranchi par le roi ne devenait pas pour cela bourgeois du roi (*), comme quelques auteurs ont paru le croire; l'affranchissement était un préliminaire essentiel pour parvenir à la bourgeoisie, mais il n'était ni ne procurait la bourgeoisie. En second lieu, pour acquérir la bourgeoisie, il fallait être associé à un corps de bourgeois; il était indifférent que ce fût au corps des habitants d'une ville de simple bourgeoisie, d'une ville de commune, ou d'un ancien municipe; le droit de bourgeoisie y était essentiellement le même, il n'y avait de différence que relativement à l'étendue des priviléges. Les villes de commune et les municipes avaient une magistrature tirée du corps de leurs bourgeois; les villes de simple bourgeoisie étaient régies par les officiers du roi. Les premières étaient administrées par leurs maires ou leurs conseils, les autres par les prévôts et les juges royaux. Les municipes, les communes, pouvaient faire des statuts en matière civile et criminelle; les villes de sim

(*) Les rois sentant de plus en plus de quelle importance il était pour eux de multiplier les bourgeoisies, les étendirent hors de l'enceinte des villes et même de leurs domaines. Dans l'origine, les bourgeoisies n'étaient accordées aux habitants d'un lieu désigné, qu'autant qu'ils y avaient un domicile réel et continu. L'autorité souveraine dispensa de cette condition, et suppléa au domicile réel par un domicile fictif. On put devenir bourgeois du roi, sans cesser de demeurer sur le territoire d'un seigneur particulier; et l'on n'en fut pas moins soustrait, quant à la personne, à la juridiction féodale. L'établissement des bourgeoisies du roi porta le coup le plus dangereux au pouvoir des seigneurs de fief.

ple bourgeoisie recevaient toutes leurs lois, tous leurs règlements du roi ou de leurs seigneurs. Toute commune, tout municipe, jouissait des droits de bourgeoisie; mais toute ville de bourgeoisie ne jouissait pas des droits de commune ou de municipe: ce que ceux qui ont écrit sur ces matières n'ont pas toujours assez distingué. Troisièmement, l'obligation du domicile, dans le lieu privilégié, était encore un caractère essentiel de la bourgeoisie. Ce domicile dut d'abord être réel et continu; mais il devint ensuite momentané et même purement fictif, lorsque les souverains eurent introduit cette espèce de bourgeoisie personnelle, qu'on nomma bourgeoisie du roi. La dispense d'un domicile réel, dans le lieu privilégié, a fait prendre quelquefois les bourgeoisies du roi pour de simples sauvegardes. Mais les lieux qui avaient droit de bourgeoisie, les villes de commune même, demandaient quelquefois des sauvegardes; l'effet de la sauvegarde était donc autre que celui de la bourgeoisie. Tels sont les caractères distinctifs des bourgeoisies en général...... L'objet principal de la bourgeoisie était de soustraire aux vexations féodales les personnes qui jouissaient de ses priviléges. Pour y parvenir, on leur accordait et des exemptions et des droits. Dans toutes les lettres de bourgeoisie, on aperçoit aisément ces deux classes de priviléges.

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Nous croyons avoir insisté assez longuement sur les origines et la formation de la classe bourgeoise au moyen âge; nous allons la suivre maintenant dans ses développements successifs, et nous verrons que dans un laps de près de huit siècles elle n'a cessé de grandir dans l'État et d'acquérir richesse, puissance et considération.

Il y a une chose importante à constater dans notre histoire, c'est qu'au douzième siècle la bourgeoisie et la royauté s'élevèrent simultanément. Les rois, il est vrai, firent beaucoup pour les villes en les protégeant contre les seigneurs féodaux, en appuyant quel

quefois de leurs armes les grandes insurrections des communes, et en sanctionnant les chartes de libertés et de franchises. Mais les habitants des villes, à leur tour, dédommagèrent amplement la royauté de tout ce qu'elle avait fait pour eux. D'abord par la révolution d'où surgirent les communes, les pouvoirs locaux, c'est-à-dire, les pouvoirs des grands feudataires qui, jusqu'alors, avaient contre-balancé l'au torité du chef suprême, de celui qui tenait le premier rang dans la hiérarchie féodale, furent abaissés, et de cette révolution, on le voit, la royauté retira d'immenses avantages. Mais les habitants des villes au douzième siècle, c'est-à-dire, les véritables ancêtres de ceux qui, deux siècles plus tard, dans la division des ordres de l'Etat, furent appelés bourgeois, rendirent à leur puissante protectrice, à la royauté, des services plus directs et plus immédiats: ils lui offrirent généreusement dans toutes les occasions leur sang et leur argent. Quand le roi s'armait en guerre et publiait son ban, quand il réclamait de tous ceux qui lui étaient soumis l'ost et la chevauchée, les bourgeois s'empressaient d'accourir autour de lui, offrant des subsides et de bonnes milices. C'est un fait qui s'est reproduit pendant plus de trois siècles, à l'époque où il était facile aux villes de se soustraire à ces charges, que la royauté, dans son impuissance, ne pouvait rigoureusement exiger. Dès le commencement du treizième siècle, les milices bourgeoises se montrèrent avec gloire sur les champs de bataille, à Bouvines, par exemple, où elles étaient venues, suivant l'expression d'un vieux poëte,

Pour aidier au roi léaument (*). Elles suivirent saint Louis dans ses expéditions contre Henri III d'Angleterre; et sous le règne de Philippe le Bel, elles reparurent à Courtrai et à Mons-en-Puelle. Dans cette dernière bataille surtout, elles se distinguèrent : elles attaquèrent l'ennemi à coups de

(*) Guill. Guiart, La branche aux royaux lignages.

pierres et de flèches, et lui causèrent des pertes considérables. Si, pendant le cours du quatorzième siècle et pendant les premières années du quinziè me, les rois avaient pu conserver le souvenir de ces deux mémorables jour nées, l'une. funeste à la France parce que la noblesse seule combattit, l'au tre glorieuse, parce que les milices bourgeoises eurent leur part d'action; si, dans la guerre si longue qu'ils eu rent à soutenir contre l'Angleterre, ils avaient appelé plus fréquemment à leur aide les milices des villes; enfin, si, dans les grandes rencontres, ils avaient opposé aux archers anglais, non point une chevalerie inutile et indisciplinée, mais les arbalétriers des communes, tout porte à croire que le pays serait sorti victorieux de la lutte, et qu'il n'aurait pas eu à déplorer les désastres de Crécy, de Poitiers et d'Azincourt. Mais, pour le malheur de la France, il n'en fut point ainsi, la royauté, dans les grands périls, en tenant pour ainsi dire à l'écart les milices des villes, se priva de la plus précieuse de ses ressources. Dans ces moments de crise, la bourgeoisie ne se rebuta point: elle essaya encore de rendre utiles, sur mille points divers, les forces qu'on ne lui permettait point de réunir pour un but commun. Cha que ville de France soutint contre les Anglais, pendant la période la plus triste de notre histoire, un siége ou un combat.

et

Les bourgeois ne prodiguèrent point seulement leur sang,ils firent aussi d'au tres sacrifices, et ils s'épuisèrent d'argent pour venir en aide au pouvoir royal, en qui reposaient alors toutes leurs es pérances. Quand la France avait éprouvé quelque désastre, on voyait aussitôt accourir auprès du roi les députés des bonnes villes du Nord et du Midi, qui venaient s'enquérir des besoins les plus pressants, et qui prenaient conseil entre eux pour voter des aides et des subsides. Indépendamment de ces grandes assemblées, où l'on voyait réunis les hommes de la langue d'Oil et de la langue d'Oc, on tint, pendant les règnes de Philippe de Valois et de

Jean, dans chaque province, des états particuliers. En Picardie, en Normandie, dans l'Ile de France, en Champagne, en Auvergne, et dans nos provinces méridionales, on cherchait les moyens de secourir la royauté d'une manière efficace; on votait et on déposait dans les coffres royaux des sommes d'argent considérables. Le roi Jean déclara dans une ordonnance, que les procureurs des cités, villes et châteaux de Carcassonne, de Narbonne, de Béziers, d'Albi, d'Agde, de Lodève, de Limoux, de Castres, de Mirepoix, de Saint-Pont, et dé douze autres localités, avaient comparu devant lui, munis de pleins pouvoirs, et lui avaient offert pour un an un subside de cinquante mille livres tournois, qui devait être employé aux dépenses de la guerre. On peut voir, d'après ce seul fait, que les rois trouvèrent dans l'appui de la bourgeoisie d'immenses ressources. Mais il faut le dire, il en fut de l'argent des villes comme de leurs milices; la royauté, au quatorzième siècle, fit souvent un mauvais emploi des deniers qui lui avaient été confiés pour la défense du pays.

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Cependant, il est un fait qu'on ne saurait méconnaître, c'est que, dès la fin du treizième siècle, les hommes des bonnes villes, comme on disait alors, jouirent auprès de la royauté, du clergé et de la noblesse d'une grande considération; et c'est ici le lieu, nous le croyons, de parler de l'influence que la bourgeoisie du moyen âge exerça dans le gouvernement de l'État. On sentit de bonne heure qu'on ne pouvait ôter la connaissance des affaires publiques à ces notables de nos grandes cités, qui avaient acquis par le commerce et l'industrie, ou par l'étude des lois, des richesses considérables et un grand crédit. Il fallut alors les consulter dans les moments de péril, et tenir compte de leurs avis lorsqu'il s'agissait de prendre une grave décision. Cette intervention nécessaire de la bourgeoisie dans les affaires de l'Etat ne devint manifeste qu'à partir du règne de Philippe le

Bel. Ce fut en l'année 1302 que l'on vit pour la première fois les députés des villes siéger et délibérer à côté du clergé et de la noblesse. Ils s'associerent dès le principe avec la royauté, identifièrent ses intérêts avec ceux de la France, et lui prêtèrent, dans les circonstances difficiles où elle se trouvait, une assistance inespérée.. Dans ces premiers états généraux, où le clergé et même les nobles hésitaient à entrer en lutte ouverte avec la papauté, les bourgeois se montrèrent fermes et résolus. Ils prirent parti sans balancer, pour Philippe le Bel contre Boniface VIII, et ils présentèrent au roi cette mémorable requête : << A vous, très - noble prince notre « sire, Philippe, par la grâce de Dieu << roi de France; supplie et requiert le peuple de votre royaume, pour ce qui lui appartient, que ce soit fait, « que vous gardiez la souveraine fran<< chişe de votre royaume, qui est telle «< que vous ne reconnaissiez de votre temporel souverain en terre, fors « que DIEU; et que vous fassiez dé« clarer, si que tout le monde le sa

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che, que le pape Boniface erra ma<< nifestement et fit péché mortel << notoirement en vous mandant par « lettres bullées qu'il était souverain « de votre temporel, et que vous ne pouviez prébendes donner, ni les <«< fruits des églises cathédrales va«< cants retenir, et que tous ceux qui « croient au contraire il les tient pour «< hérétiques. >> Certes,en lisant une semblable requête, Philippe le Bel ne dut point se repentir alors d'avoir mandé à ses baillis royaux de faire élire par les communautés des villes et terri toires des syndics ou procureurs capables de délibérer sur les hautes matières qu'il avait à leur proposer (*).

Toutefois, lorsque la bourgeoisie fut appelée pour discuter en commun avec le clergé et la noblesse sur les affaires de l'Etat, elle n'adopta point toujours sans examen les projets de la royauté. Il lui arriva plus d'une fois

(*) Voy. Boulainvilliers, Lettre 7a sur les anciens parlements de France.

de contrôler les actes du gouvernement, et de faire entendre de dures et sévères paroles aux représentants de l'autorité suprême et quelquefois au roi lui-même. Ainsi, dans les états qui furent convoqués sous le règne de Jean, elle s'éleva hautement contre les abus de toute sorte qui désolaient la France, et elle parvint même à faire partager ses convictions à la noblesse et au clergé. Les représentations faites au dauphin Charles par Robert le Coq, évêque de Laon, peu de temps après la bataille de Poitiers, représentations qui avaient été rédigées sous l'inspiration des députés des villes, nous donneront une idée de l'influence que la bourgeoisie exerçait dans les grandes assemblées du royaume, dès le milieu du quatorzième siècle.

En 1356, les états déclarèrent au régent :

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« 1° Que le royaume ayant été mal gouverné ci devant, ils estimaient << que c'était par la faute et les mau<< vais conseils de ceux que le roi avait « employés; pourquoi ils requéraient << que tous les officiers du roi en gé«néral fussent privés ou suspendus « de leurs charges; que le dauphin fît emprisonner les personnes et saisir << les biens de ceux dont ils donneraient « la liste; que leurs deniers fussent « dès à présent réputés confisqués, et « comme tels, après inventaire fait, appliqués aux dépenses de la guerre; qu'à l'égard des personnes, leur procès serait fait et parfait sur les << accusations et articles que les élus « des états donneraient contre eux à « des commissaires non suspects; et « d'autant que le chancelier, le pre<< mier de ceux dont ils se plaignaient, << était personne ecclésiastique, ils de<< mandaient que le dauphin écrivît au « pape de sa propre main, pour obte« nir des commissaires, au choix des « états, qui fussent autorisés à proa noncer jugement définitif contre lui. « La liste des accusés, au nombre de vingt-deux, comprenait Pierre de la Forest, chancelier; Simon de Bussi, premier président du parlement; « Robert de Lory, chambellan du roi;

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<< Jean Chamelart et Pierre d'Orge« mont, présidents au parlement; << colas Barque, maître d'hôtel du roi, auparavant son trésorier; Jean Poil<< vilain, maître des monnaies; En« guerrand du Petit-Sellier et Ber« nard de Fremond, trésoriers de << France; Jean Chauveau et Jacques Lempereur, trésoriers des guerres; Étienne de Paris, Pierre de la Cha<< rité et Ancel Choquart, maîtres des requêtes du parlement; Jean Turpin, conseiller des requêtes du par«<lement; Robert Despréaux, notaire << du roi ; Jean Dassi, avocat du roi << au parlement; Jean d'Auxerre, mai« tre des comptes; Jean de Brehai<< gne, valet de chambre; le Borgne << de Beausse, maître de l'écurie; Geoffroy le Mazurier, échanson, tous « trois officiers du dauphin; et enfin << l'abbé de Falaise, président des enquêtes du parlement.

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«2o Ils demandèrent qu'il fût envoyé << dans les provinces des commissaires « réformateurs au choix des états, << autorisés par commissions expres«ses, pour faire le procès définitive<< ment à tous les officiers prévarica

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