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XIII. Branche d'Orléans.

PHILIPPE I, duc d'Orléans, fils de Louis XIII; † 1701, ép. 1° Henriette d'Angleterre, 2° Charlotte Elisabeth de Bavière.

Marie-Louise, † 1689, Anne-Marie, ép. Vic- Alexandre-Louis, t ép. Charles II d'Espa- tor Amédée de Sa

gne.

1776.

PHILIPPE II, duc d'Orléans; régent 1715; † 1723; ép. Marie-Françoise de Bourbon, fille naturelle légitimée de Louis XIV.

Elisabeth-Charlotte, ép. Léopold, duc de Lorraine et de Bar.

Marie, † 1839, ép. Fréd.-Guillaume, duc de Wurtemberg.

voie.

Louis, duc d'Orléans, † 1752, ép. AugusteMarie-Jeanne de Bade.

Marie-Louise - Elisabeth,+ 1719, ép. Char- besse de Chelles. les, duc de Berri.

Louise-Adélaïde, ab- Charlotte-Aglaé, ép. le Louise-Elisabeth, ép. prince de Modène.

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+ 1807.

Victoire - Ant. de

Saxe-Cobour "-Go

LOUIS-PHILIPPE I, roi des Français, Antoine-Philippe, Alphonse-Léodgar, 1830, ép. Marie-Amélie, fille de Fer- d. de Montpensier, comte de Beaujolais, dinand I, des Deux-Siciles.

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Louis-Charles, duc Franç.-Ferdinand, Henri-Eugène, duc Antoine-Marie,duc de Nemours ép. prince de Joinville. d'Aumale.

tha-Cohari.

+ 1807.

Eugène - AdélaïdeLouise, princesse d'Orléans.

de Montpensier.

Louise, ép. Léopold I, roi des Belges.

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XIV. Branche du Maine.

LOUIS-AUGUSTE de Bourbon, duc du Maine, p. de Dombes, fils naturel légitimé de Louis XIV, † 1736, ép. Anne-Louise-Bénédicte, fille de Henri-Jules de Bourbon-Condé. Louis-Constantin, † LOUIS-AUGUSTE, p. de LOUIS-CHARLES, p. de Louise-Françoise. Dombes.

1698.

Dombes.

XV. Branche de Penthièvre.

LOUIS-ALEXANDRE de Bourbon, fils naturel légitimé de Louis XIV, comte de Toulouse, créé duc de Penthièvre en 1697, † 1737, ép. Marie-Victoire-Sophie de Noailles.

LOUIS-JEAN MARIE, duc de Penthièvre, † 1793, ép. une princesse de Modène.

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PHILIPPE V, duc d'Anjou, roi d'Espagne, 1700, † 1746, ép. 1° Marie-
Louise-Gabrielle de Sardaigne, 2° Elisabeth de Parme.

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+ 1777.

CHARLES III, duc de Parme, 1716, Marie-Anne-Victoire, Philippe, TIGE DE LA roi des Deux-Siciles, 1735, d'Espa- +1725, ép. Joseph 1,

gne, 1759, +1788, ép.Marie-Amélie, roi de Portugal." fille d'Auguste III, roi de Pologne.

Philippe Antoine, CHARLES IV, roi 1748, abdique 1808, + Ferdinand (IV) I, TIGE DE LA FAMILLE 1819, ép. Louise-Marie-Th. de Parme. DES BOURBONS DE NAPLES [XVIII]. FERDINAND VII, roi 1808, † 1833, ép. Charles-Marie-Isidore, 1° Marie-Antoinette de Sicile, 2° Isa- +1835, ép. Marie-Franbelle-Marie de Portugal, 3o Joséphine- çoise d'Assise de PorAmélie de Saxe, 4° Marie-Christine de Naples.

Charlotte-Joachim, ép. Jean VI de Portugal; Marie-Isabelle, † 1835, ép. François fer des Deux-Siciles.

Marie-Isabelle, † jeune. ISABELLE II, r. 1833. Marie-Louise-Ferdinande.

tugal.

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BRANCHE DE PARME ET D'ÉTRURIE (XVII].

François de Paule, ép. LouiseCharlotte de Sicile.

Isabelle-Fernandine. François d'Assise. Henri-Marie. Louise-Thérèse.

Jean-Charles-Marie-Isidore. Edouard-Philippe.

Josephine-Ferdinande.

Ferdinand-Marie-Mariano.

Louis-Antoine-Jacques, † 1785. Caroline-Josephine, ép. Manuel Godoy.

Marie-Christine-Isabelle

XVII. Branche de Parme et d'Étrurie.

PHILIPPE, 4 fils de Philippe V, roi d'Espagne, duc de Parme,
+ 1765, ép. Elisabeth de France, fille de Louis XV.

FERDINAND, duc de Parme,
+1802, ép. Marie - Amélie,
fille de l'empereur Fran-
Açois Ier.

LOUIS (Ier), roi d'Étrurie, 1801, † 1802,
ép. Marie-Louise, fille de Charles IV.

CHARLES-LOUIS, duc de Lucques, 1824,
ép. Marie-Thérèse de Sardaigne.
Louise Françoise.
Ferdinand-Charles-Marie.

XVIII. Branche de Naples.

FERDINAND (IV) I, fils de Charles III, roi d'Espagne et des Deux-Siciles,
roi 1759, 1825, ép. Marie-Caroline, fille de l'empereur François Ier.

FRANÇOIS Ier, roi 1825, † 1830, ép. 1° Marie-Clémen- Marie-Amélie, ép. Louis-
tine d'Autriche; 2° Marie-Isabelle d'Espagne. Philippe d'Orléans.

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Léopold, prince de Sa-
lerne, ép. Marie-Clé-
mentine, fille de l'em-
pereur François Ier.

Louis-Charles.

BOURBON (Nicolas), dit l'Ancien, l'un des plus célèbres poëtes latins du seizième siècle, précepteur de Jeanne d'Albret, reme de Navarre, mère de Henri IV, naquit à Vandeuvre, près de Bar-sur-Aube, en 1503, et mourut vers l'année 1550 à Candé, petite ville de la Touraine, où il s'était retiré après avoir terminé l'éducation de sa royale élève. Ses divers poëmes, et surtout le recueil intitulé Nugarum libri octo, ont été plusieurs fois imprimés séparément; Philippe Dubois les a tous réunis et publiés en 2 vol. in-4°, Paris, 1685, ad usum Delphini.

BOURBON (Nicolas), dit le Jeune, petit-neveu du précédent, professeur de littérature grecque au college royal, et membre de l'Académie française, naquit à Vandeuvre en 1574, et mourut à Paris en 1644, dans une maison de la congrégation de l'Oratoire, à la quelle il appartenait. Comme son grandoncle, il s'appliqua à l'étude de la littérature latine, et il y obtint tant de succès qu'il passa avec raison pour le meilleur poëte latin de son temps. Ses œuvres ont été plusieurs fois imprimées, entre autres, en 1630, sous le titre de Poëmatia, etc.

BOURBON, Voltigeur au 108 régiment de ligne. Envoyé en tirailleur en 1809, à la bataille de Thann, il tomba dans une embuscade de douze Autrichiens commandés par un officier. Cernez! cernez! les voilà! les voilà! » s'écria aussitôt Bourbon en tirant deux fois sur l'ennemi. Le commandant autrichien lui présente alors son épée, se rend, et Bourbon ramène à son colonel les ennemis prisonniers.

BOURBONNAIS, Burbonensis ager, province avec titre de sirie, formant aujourd'hui le département de l'Allier. Moulins en était la capitale. Au temps de César, cette province était habitée par les dui et les Boii, et plus tard elle fut comprise dans la première Aquitaine. Après avoir été près de cinq siècles soumis à la domination romaine, le Bourbonnais passa sous celle des Wisigoths et des Franks. Il obéit ensuite aux ducs d'Aquitaine; mais dès les premières années du dixième siè

cle, la sirie du Bourbonnais fut mise sous la mouvance immédiate de la couronne. Robert de Clermont, sixième fils de saint Louis, épousa, en 1271, Béatrix, héritière de ce duché; il devint ainsi chef des Valois-Bourbons. En 1327, le Bourbonnais fut érigé en duché-pairie; il fut réuni à la couronne en 1523, après la trahison du connétable de Bourbon.

Bourbonne-LES-BAINS, petite ville de l'ancien Bassigny, aujourd'hui du département de la Haute-Marne, à onze lieues de Langres, célèbre par ses eaux thermales.

La découverte de ces eaux thermales remonte à une très-haute antiquité. De nombreuses ruines découvertes dans les environs de Bourbonne, des monuments authentiques, attestent que les Romains connaissaient la propriété de ces eaux, et qu'ils avaient formé dans leur voisinage un établissement considérable.

Borvonis aquæ, tel était le nom sous lequel Bourbonne était alors désignée (*). Son château, construit en 612, sous le règne de Thierry II, roi de Bourgogne, fut incendié en 1717. De ses ruines fut construite une maison seigneuriale, démolie en 1822, et remplacée par une jolie promenade.

Bourbonne, dont la population est de trois mille deux cent soixante et douze habitants, possède un hôpital militaire qui reçoit annuellement de six à huit cents malades. Cet hôpital fondé en 1732, agrandi en 1785, attira de nouveau, en 1812, l'attention du gouvernement, qui fit aussi à cette époque l'acquisition des bains civils. Les militaires y arrivent chaque année au 1er juin et au 1er août, et ils y restent ordinairement deux mois. La France ne possède que deux autres hôpitaux militaires uniquement destinés à l'usage des eaux; l'un est à Bourges, l'autre à Bagnoles (Orne).

(*) Voy. Walckenaer, Géographie ancienne des Gaules, t. I, pag. 321; Berger de Xivrey, Lettre à M. Hase, 1833, in-8°, p. 46, et Caylus, Antiquités, t. V, pl. 120, n° 3, p. 335.

BOURBOTTE (N.), né à Vaux, près d'Avalon, s'est fait remarquer dans la révolution par son courage personnel, mais poussa souvent le patriotisme jusqu'aux dernières rigueurs. Élu membre de la Convention en 1792, par le département de l'Yonne, il demanda la mise en jugement de la reine, après avoir voté la mort de Louis XVI, sans appel ni sursis. Il se joignit à Albitte et Chabot, qui s'opposèrent à ce que les complices des massacres de septembre fussent recherchés. Il fut envoyé à Orléans, afin d'y examiner la conduite des chefs de la légion germanique, accusés d'incivisme, et passa ensuite dans la Vendée, où il donna des preuves marquantes de talent et d'intrépidité. A la prise de Saumur par les Vendéens, son cheval ayant été tué sous lui, Bourbotte, environné par de nombreux ennemis, se défend seul, et tue plusieurs hommes; il allait succomber lorsque Moreau, alors simple officier, arriva à temps avec quelques soldats, et parvint à le délivrer. Dans une autre affaire, étourdi par un coup de crosse qu'il venait de recevoir sur la tête, il revient à lui, soulève d'une main le fusil du soldat qui l'ajustait, et de l'autre fend avec son sabre le front de celui qui allait lui donner la mort. Rappelé de ses fonctions administratives par le comité de salut public, et accusé de mesures oppressives, il fut défendu par Carrier, à la condamnation duquel il s'opposa vainement quelque temps après. Bourbotte acquitté fut envoyé à l'armée du Rhin et Moselle, où il montra la même intrépidité. Le 26 août 1794, il annonça à la Convention la prise de Reinsfeld, de Bingen et de Trèves. Le 9 thermidor, il se mit à la tête des mécontents, et commanda ouvertement l'insurrection. Le 1er prairial, maître pendant quelque temps du pouvoir, il demanda l'arrestation des journalistes réacteurs et celle des conspirateurs sortis de prison après le 9 thermidor; mais, pendant qu'il discutait, Legendre et Auguis marchaient à la tête des sections sur l'Assemblée, et la prirent d'assaut. Bourbotte, Gou

jon, Romme, Duquesnoy, Duroy et Soubrany, furent arrêtés en vertu du décret proposé par Tallien, et ensuite transférés au château du Taureau dans le Finistère. Ramenés à Paris vingttrois jours après, ils y furent condamn nés à mort, le 13 juin 1795, par une commission spéciale militaire qui se tint à l'hôtel de ville, après s'être défendus devant ce tribunal avec une énergie et une éloquence remarqua bles. L'un d'eux, lorsqu'ils furent sortis de la salle, se frappa d'un couteau qu'il avait tenu caché, et le remit à son collègue, qui s'empressa de l'imiter. L'exemple fut bientôt suivi par les quatre autres. Bourbotte et trois de ses collègues respiraient encore en arrivant à l'échafaud. Bourbotte, regardé comme le plus coupable, fut réservé pour être exécuté le dernier; mais son courage ne se démentit pas plus devant la guillotine que sur le champ de bataille, et le sourire était encore sur ses lèvres lorsque tomba le fatal couteau.

BOURBOURG, petite ville de la Flan dre, à deux myriam. de Dunkerque (dé partement du Nord); population, deux mille trois cent soixante-dix-huit ha bitants. On ne connaît pas la date de la fondation de cette ville; mais on sait qu'elle fut fortifiée au commencement du dixième siècle par Baudouin le Chauve, comte de Flandre. Clé mence de Bourgogne y fonda, en 1102, une abbaye de religieuse de l'or dre de Saint-Benoît. Les Anglais s'en rendirent maîtres en 1383; mais elle ne resta pas longtemps en leur pouvoir les Français la reprirent et la saccagèrent peu de temps après. Elle fut encore prise par les Autri chiens en 1439, par les Français en 1645, abandonnée en 1647, et reprise par Turenne en 1657. La paix des Pr rénées en assura définitivement la possession à la France; mais ses for tifications furent détruites.

BOURCET (Pierre-Joseph de), savant tacticien, naquit à Usseaux, près Châtelleraut, en 1700, entra au service à l'âge de dix-huit ans, parvint au grade de lieutenant général, servit

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