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même une halle particulière. Ils avaient tous en outre, un autre privilége; c'était celui d'exposer en vente, au parvis Notre-Dame, le pain qui leur restait du marché du samedi. Mais ce privilége n'était point gratuit; les boulangers forains l'achetaient au prix d'un tonlieu qu'ils payaient aux religieuses de Longchamp, depuis le jour de saint André jusqu'à la fête de saint Denis, et aux religieux de l'abbaye de SaintDenis, pendant le reste de l'année.

Le statut des talemeliers de Paris est le plus détaillé de tous ceux qui composent le registre d'Étienne Boileau; cependant on est étonné de n'y trouver aucune prescription sur la qualité et sur le poids du pain. Cette omission pourrait peut-être s'expliquer, par cette considération que les produits de la talemelerie de Paris étaient encore un objet de luxe à l'époque où ces statuts furent établis. C'est en effet ce que semblerait prouver la défense qui fut alors faite à ces artisans de fabriquer des pains dont le prix dépassât deux deniers. Sans parler des fours banaux dont le peuple, dans certaines parties de la ville, dut encore longtemps faire usage (*), c'était aux marchés du samedi et du dimanche que les pauvres devaient faire leurs provisions, et là, le pain se vendait au poids et de.gré à gré. Ce fut seulement lorsque les boulangers purent exposer dans leurs boutiques du pain de toutes sorte de poids et de qualités, que l'autorité pensa à leur prescrire des règles à cet égard. Une ordonnance rendue par Philippe le Bel, en 1305, est le premier acte où l'on trouve de semblables prescriptions (**)

(*) Le four banal du chapitre de SaintMarcel subsistait encore en 1406; c'est alors seulement que les habitants du faubourg furent dispensés d'y cuire, en payant aux chanoines une redevance qui ne fut abolie qu'en 1675. Voyez Delamarre, Traité de police, liv. v, tit. xi.

(**) Delamare, Traité de police, liv. v, tit. xш, chap. 4.

Au moment où les corporations furent abolies, en 1789, il fallait, pour être admis dans celle des boulangers, avoir fait cinq ans d'apprentissage, quatre ans de compagnonnage, et présenter en outre un chef-d'œuvre. Les fils de maîtres étaient seuls exempts de cette formalité. Le prix du brevet était de quarante livres; celui de la maîtrise, de neuf cents livres.

Outre leur communauté civile, dont nous avons analysé les statuts, les boulangers formaient encore, de même que toutes les autres corpora tions d'arts et métiers, une confrérie ou association religieuse. Ils avaient pour patron saint Pierre aux liens, dont la fête est désignée, dans le livre des métiers, par la singulière épithète de saint Pierre angoule aoust.

Les boulangers sont maintenant soumis, dans chaque localité, à un reglement émané de l'autorité munici pale. Ceux de Paris sont les seuls qui soient régis par un acte du gouvernement. Cet acte est le décret du 19 vendémiaire an x.

BOULAY (César Égasse DU), né à Saint-Ellier, dans le bas Maine, au commencement du dix-septième siècle, fut successivement professeur d'humanités au collége de Navarre, gref fier, recteur et historiographe de l'université de Paris; il mourut en 1678. On a de lui une Histoire de l'univer sité de Paris, en latin, depuis 800 jusqu'en 1600, 6 vol. in-fol., 1665 et 1673. Cet ouvrage est moins une histoire qu'un recueil de pièces curieuses concernant l'université. Crévier et tous les auteurs qui ont écrit sur le même sujet y ont abondamment puisé De patronis quatuor nationum uni versitatis, 1662, in-8°; Fondation de l'université de Paris, par Charle magne, Paris, 1675, in-4°; Privilége de l'université de Paris, 1674, in-4; de Decanatu nationis gallicana in academia parisiensi, 1662, in-8°.

BOULAY (Edmond Du), héraut d'ar mes des ducs de Lorraine, né à Reims à la fin du quinzième siècle, est auteur d'un grand nombre d'ouvrages en prose et en vers, la plupart sur des

sujets historiques. Parmi les principaux, nous citerons: la Généalogie des ducs de Lorraine, Metz, 1547; la Vie et le trépas des ducs de Lorraine Antoine et François, Metz, 1547, in-4°; le Voyage du duc Antoine vers l'empereur Charles V, en 1545, pour traiter de la paix avec François Ier, Paris, 1549, in-8°. Il est aussi l'auteur d'une moralité fort recherchée des curieux, et intitulée: Combat de la chair et de l'esprit en ryme françoise et par personnaiges, Paris, 1549, in-8° de 72 feuillets.

BOULAY (N. DU), canoniste, composa une Histoire du droit public ecclésiastique français, Londres (Paris), 1740, 1751, in-40; ibid., 2 vol. in-12.

BOULAY DE LA MEURTHE (Ant.Jacques-Cl.-Jos.), naquit, en 1761, à Chaumourey, près d'Epinal, département de la Meurthe. Reçu avocat à Nancy, il vint à Paris exercer cette profession, et il commençait déjà à s'y faire connaître avantageusement lorsque la révolution éclata. Patriote dévoué, il s'engagea, en 1792, dans un-bataillon de volontaires de la Meurthe, et se trouva à la bataille de Valmy. Après la campagne, il revint à Nancy, où il fut élu par ses concitoyens juge au tribunal civil. Quoique républicain, Boulay n'avait point cette chaleur de conviction, cette ardeur révolutionnaire qui sauva la France en 1793; aussi fut-il alors destitué par un représentant du peuple en mission; frappé ensuite d'un mandat d'arrêt, et obligé de chercher un asile dans les bois, il ne put en sortir qu'après le 9 thermidor. Depuis cette époque, il remplit successivement les fonctions de président et d'accusateur public au tribunal de Nancy, et fut élu ensuite, en l'an v, député de son département au Conseil des Cinq-Cents. Boulay fit, dans cette assemblée, une énergiqne opposition aux projets royalistes soutenus par un grand nombre de députés. Il fut un des orateurs les plus influents de cette législature, et personne peut-être ne se montra plus péniblement affecté que lui des vices de l'administration du Directoire; aussi, désespérant de l'ave

nir de la France tant que subsisterait ce gouvernement, se montra-t-il l'un des plus zélés partisans de la révolution du 18 brumaire. Il refusa, quelques jours après, le ministère de la police, et fut appelé au conseil d'Etat en qualité de président du comité de législation. Après avoir été chargé, en l'an x, de l'administration du contentieux des domaines nationaux, il reprit, en 1810, sa place de président du comité de législation. Boulay fut un des fonctionnaires qui, sous le despotisme impérial, surent conserver le plus d'indépendance. Il s'opposa même avec assez d'énergie à la mesure qui donna au premier consul le titre d'empereur; défendit constamment l'institution du jury, repoussa les prétentions du clergé, et, lorsque le gouvernement et le corps législatif se divisèrent en 1813, il conseilla à Bonaparte de faire droit aux justes réclamations des députés. Destitué en 1814, il reprit, au retour de l'île d'Elbe, ses anciennes fonctions, augmentées de la direction de la correspondance et de la comptabilité au ministère de la justice. Il fut nommé alors ministre d'Etat; mais il fut exilé à la seconde restauration, comme ayant conspiré pour le retour de Napoléon. Il passa quatre années à l'étranger, et ne revint en France qu'en 1820. Administrateur intègre et désintéressé, Boulay de la Meurthe sut, dans toutes les positions de sa vie politique, se concilier l'estime générale.

BOULAY-PATY (Pierre) naquit, en 1763, à Nantes, où il exerçait la profession d'avocat, lorsqu'il fut appelé, en 1789, à remplir successivement différentes fonctions publiques. En 1798, il entra au Conseil des Cinq-Cents, dont il fut nommé secrétaire l'année suivante. Membre de la commission de la marine et du commerce, il s'oc cupa spécialement de la législation sur ces matières. Son opinion fut très - influente, et on a de lui des rapports et des discours remarquables. Il prit une part active à la révolution du 18 juin 1799, qui contraignit la RéveillèreLepeaux et Merlin à quitter le Direc

toire. Il fit aussi l'opposition la plus vive à la journée du 18 brumaire, et fut placé sur la liste des membres exclus. Mais sa disgrâce ne fut pas de longue durée, car le gouvernement consulaire le nomma juge du même tribunal où il avait rempli les fonctions de commissaire du Directoire. C'est en cette qualité que, chargé de répondre au ministre de la justice sur le projet du code de commerce, il lui adressa des observations qui ont beaucoup servi à la rédaction de ce code, et qui ont été imprimées sous ce titre : Observations sur le code de commerce, adressées aux tribunaux. Lors de la réorganisation de l'ordre judiciaire en 1811, il devint conseiller à la cour impériale de Rennes. Doyen de cette cour en 1828, ce fut lui qui rédigea les observations sur le projet de loi du titre des faillites. Il mourut en 1830.

BOULAYE (la), ancienne baronnie de Bourgogne (aujourd'hui département de Saône-et-Loire), à vingt-deux kilomètres sud-ouest d'Autun, érigée en marquisat en 1720.

BOULBON, ancienne vicomté de Provence (aujourd'hui département des Bouches-du-Rhône), à six kilomètres nord-est de Tarascon, érigée en comté en 1608.

BOULE (André-Charles), artiste, né à Paris en 1642, mort en 1732, devenu justement célèbre par le talent admirable qu'il déploya dans la fabrication et dans l'ornementation des meubles. A une science profonde du dessin il joignait un excellent goût. Ses meubles sont ornés de bronzes de formes sévères et élégantes, de mosaïques formées de bois de différentes couleurs, de cuivre et d'ivoire. Il fut nommé par Louis XIV graveur ordinaire du sceau, et il est qualifié, dans le brevet qui lui fut délivré, d'architecte, peintre, sculpteur en mosaïque et inventeur de chiffres. Le genre de Boule, espèce de style renaissance, fut remplacé à la fin du dix-huitième siècle, par un style appelé grec, qui excluait tout ornement, et dont la roideur et le nu absolu étaient les caractères principaux.

L'ébénisterie abandonne maintenant ce mauvais goût pour en revenir à celui que Boule avait mis en vogue; mais il est à craindre que la manie des ornements ne dégénère en profusion, et ne rende, dans un autre genre, le style moderne aussi mauvais que celui de l'empire. Nous devons dire cependant que l'exposition de 1839 présentait des meubles dans le genre de Boule d'un goût parfait. (Voy. ÉBÉNISTERIE.)

BOULÉE (Étienne-Louis), architecte, né à Paris le 12 février 1728, étudia à l'école de Lejai, mais se forma surtout d'après l'antique. Il commença une réaction contre le genre contourné et mesquin de l'architecture de Louis XV, et doit surtout être signalé parmi ceux qui firent prévaloir les règles de l'architecture antique, et qui ramenèrent le goût de la sévérité et de la noblesse, trop souvent négligées dans les constructions du dix-huitième siècle. C'est tout à la fois par son enseignement et par ses travaux que Boulée exerça une influence considérable. Parmi ses élèves, nous citerons MM. Brongniart, Chalgrin, Durand, etc. Dans le nombre des monuments qui sont dus à ses plans, nous mentionnerons l'hôtel de Brunoy aux ChampsÉlysées, le château de Tassé à Chaville, celui de Chanvri à Montmorency, et celui du Péreux. Mais c'est surtout dans ses projets et dans les manuscrits qu'il n'a pas eu le temps de réu nir pour en former une œuvre complète d'architecture, qu'éclate toute la puissance de son génie. Boulée est mort le 6 février 1799.

BOULÈNE, ville et seigneurie du comtat Venaissin, à 7 kilomètres nord d'Avignon.

fils de

BOULENGER (Jules-César), Pierre Boulenger, naquit à Loudun en 1558, et mourut à Cahors en 1628, après avoir donné en latin une His toire de son temps, Lyon, 1619, infol.; elle commence à l'an 1559, et finit en 1610. On a de lui en outre un grand

entre

nombre de savants ouvrages, autres De Imperatore et imperio romano, Lyon, 1618, in-fol.; De In

signibus gentilitiis ducum lotharingorum, Pise, 1617, in-4°; et beaucoup d'opuscules imprimés d'abord séparé ment, et réimprimés depuis dans les antiquités grecques et romaines de Grævius.

BOULENGER (Pierre), célèbre grammairien, né à Troyes en Champagne, professa successivement la langue grecque et la langue latine à Loudun et la théologie à l'université de Pise. Il mourut dans cette ville en 1598. On a de lui une Histoire de France, restée manuscrite; de petits Traités de piété et un Discours imprimé en 1566. BOULET, projectile sphérique avec lequel on charge les canons. Sous le règne de Charles VI, vers l'an 1385, on se servait de boulets de grès, et ce fut seulement en 1400 qu'on leur substitua les boulets en métal. Sous Louis XI, en 1470, il y en avait en plomb et en fonte de fer. Depuis, on n'a plus employé que ce dernier métal. Les boulets sont pleins ou creux. Les boulets pleins servent à détruire les batteries et les remparts d'une ville assiégée, les retranchements de campagne, à porter le ravage dans les troupes ennemies, etc. Les boulets creux sont principalement destinés à la défense des

côtes.

Les boulets creux ne sont autre chose que des obus sans culot que l'on ensabote pour les tirer, afin d'éviter de casser leur fusée et de les faire éclater en sortant du canon. Les boulets creux étaient autrefois des boîtes de fer longues d'environ deux calibres et demi, et du diamètre du calibre de la pièce. Ces boîtes renfermaient des artifices, des balles, de la ferraille, etc. Elles avaient une fusée en cuivre entrant à vis dans un écrou, et chargée comme celle des bombes. « Toutes les fois, dit Surirey de SaintRemy, que l'on a fait l'épreuve de ces boulets creux, ils ont crevé en l'air, ou ils ne sont allés frapper la butte ou le blanc que par le travers, et non par leur pointe, ou les fusées n'ont point pris, ou elles se sont éteintes, et leur effet, par conséquent, est entièrement inutile. »

Les boulets incendiaires, faits avec une composition d'artifice renfermée dans un sac de toile cordelé avec du menu cordage, pour leur donner plus de solidité, ont le diamètre des pièces de 24 et de 16. Pour qu'ils ne soient pas brisés par la force de la poudre, on ne met qu'une petite charge dans le canon, et on enfonce sans refouler. Leur usage le plus essentiel est de servir, dans les places assiégées, à éclairer les travaux de l'ennemi.

Les boulets rouges sont des boulets ordinaires qu'on fait rougir et qu'on introduit dans une pièce de canon après qu'ils ont été chauffés au rouge clair. On employait d'abord les grilles pour chauffer les boulets; mais ce moyen étant dangereux, lent et dispendieux, on imagina les fourneaux à réverbère, chauffés soit avec du bois, soit avec du charbon. Dans un fourneau à réverbère dont le feu est en train, un boulet est rouge en trente minutes. Pendant que les boulets chauffent, on met la poudre dans le canon, en placant dessus d'abord un bouchon sec, puis après une pelote de terre argileuse pour l'enfoncer et la refouler; on pointe la pièce, on l'amorce, après quoi deux canonniers prennent le bouTet avec une cuiller à deux manches, le portent à la volée de la pièce, l'y introduisent, mettent du gazon ou un bouchon mouillé par-dessus, et l'enfoncent légèrement; ils se retirent aussitôt pour qu'on puisse mettre le feu promptement, et éviter le refroidissement du boulet. C'est au siége de Stralsund, en 1675, que, pour la première fois en Europe, l'électeur de Brandebourg employa le tir à boulet rouge avec succès.

Boulets messagers. On appelait ainsi des boulets creux doublés en plomb, dont on faisait usage pour donner des nouvelles dans une place assiégée ou dans un camp.

Les boulets barrés ou ramés sont deux boulets joints par une barre de fer; ils sont destinés à couper les cordages et les manoeuvres des vaisseaux, à déchirer les voiles, à briser les mâts, etc.

On se servait aussi autrefois de boulets coupés ou séparés, dont les deux moitiés se rejoignaient par une chaîne de fer de deux pieds.

BOULIANNE (Antoine), soldat à la 85 demi-brigade de ligne, né à Sabaret (Ariège), fit partie de l'expédition d'Egypte, pendant laquelle il mérita la réputation de l'un des plus intrépides soldats de l'armée. Le 9 février 1799, les Turcs, en grand nombre, s'étaient retranchés dans une maison, d'où ils fusillaient nos troupes sans qu'il fût possible de répondre à leur feu. Boulianne, irrité, s'avança jusqu'à l'entrée de la maison, en brisa la porte à coups de crosse de fusil, renversa les barricades, et tomba atteint d'un coup mortel: la maison fut aussitôt prise d'assaut.

BOULLIAU (Ismael), astronome, né à Loudun en 1605, mort à Paris en 1694. Les écrits de ce savant se font remarquer par une érudition prodigieuse; on y trouve des vues ingénieuses et nouvelles; mais ils fourmillent aussi d'erreurs que Boulliau avouait lui-même avec une franchise qui lui fait hon neur. Boulliau, après avoir voyagé en Europe et dans le Levant, entra en correspondance avec les savants les plus distingués de son époque ; et cette circonstance n'a pas peu contribué à répandre son nom. Le nom d'évection, donné à l'une des inégalités du mouvement de la lune, vient de lui; on lui doit aussi une explication plausible de la cause des changements de lumière qu'on remarque dans certaines étoiles.

BOULLENOIS (Louis), jurisconsulte, né à Paris en 1680. Pendant près de soixante ans il exerça, avec beaucoup de distinction, la profession d'avocat au parlement. C'était une des plus honorables réputations du barreau. Son Traité de la personnalité et de la réalité des lois, coutumes et statuts (1766), lui mérite une place distinguée parmi nos jurisconsultes. On trouve dans ce livre la discussion la plus nette et la plus utile des matières les plus embrouillées de notre ancien droit. Il s'agissait, en effet, de

résoudre toutes les question qui se rattachaient à l'état des personnes et des biens, que la diversité de nos lois et de nos coutumes rendait si difficiles et si complexes.

BOULLONGNE. On connaît plusieurs peintres de ce nom; le premier est Louis Boullongne, peintre du roi, membre de l'Académie, « qui chercha le goût des anciens,» selon d'Argenville, fit plusieurs tableaux pour NotreDame de Paris, et mourut en 1674, à l'âge de soixante-cinq ans.

Bon BOULLONGNE, son fils, qui na quit à Paris en 1649, reçut de son père les premières leçons de son art, et alla ensuite étudier en Italie le Corrége, les Carraches, et surtout le Guide et le Dominiquin. Son tableau représentant Hercule combattant les centaures et les lapithes le fit recevoir à l'Académie en 1677. Il fut chargé, en 1702, de peindre à fresque les chapelles de Saint-Jérôme et de Saint-Ambroise dans l'église des Invalides. Il mourut en 1717. Il avait peint, outre les ou vrages que nous avons mentionnés, plusieurs tableaux, et un certain nom bre de plafonds pour Versailles et pour Trianon. Cet artiste dessinait bien, et son coloris était convenable. Il réussit également dans l'histoire et le portrait. Ses élèves sont J. B. Santerre, L. Sylvestre, J. Raoux, Cazes, Tournières, N. Bertin, Christophe, Dulin, Claude Verdot, le Clerc, etc.

Louis, Geneviève et Madeleine BOUL LONGNE, ses frères et sœurs, furent des peintres moins distingués que lui. Toutefois Louis Boullongne, né en 1654, mort en 1733, est encore l'un des bons artistes de l'école française. Ses meil leurs ouvrages sont les peintures de la chapelle de Versailles, surtout l'Annonciation et l'Assomption; avec grands éloges sa Présentation de J. C. au temple, exécutée pour NotreDame de Paris. Il était premier peintre du roi.

on cite

BOULOGNE, Gessoriacum et Bononia, ville de l'ancienne Picardie, avec titré de comté, bailliage et évêché suf fragant de Reims, aujourd'hui chef-lieu de sous-préfecture du département du

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