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même dans ceux qui, étant adressés à des dames, semblent avoir été destinés à exprimer des sentiments plus doux. -Son fils, Bertrand de Born, cultiva aussi la poésie; on lui attribue deux des sirventes insérés dans le recueil des œuvres de son père. Il fit hommage à Philippe-Auguste pour sa terre de Hautefort, et suivit ce prince à la bataille de Bouvines, où l'on croit qu'il fut tué.

BORNEIL (Giraud de), troubadour de la fin du douzième siècle, naquit à Excideuil, de parents pauvres. Ses compositions poétiques le mirent au rang des plus célèbres troubadours. Le Dante parle de lui dans la Divine comédie. Nous avons quatre-vingtdeux pièces de Borneil, la plupart fort obscures: quelques-unes sont satiriques. Il déplore dans plusieurs la perte du véritable amour et la décadence de la jonglerie.

BORODINO (bataille de). C'est le nom que les Russes donnent à la bataille que nous appelons, nous, bataille de la Moscova. Le village de Borodino est situé sur la route de Smolensk à Moscou, à environ seize myriam. de cette dernière ville, sur la rive gauche de la Kologa, et sur la rive droite de la Moscowa, dont il est cependant éloigné d'environ trois mille mètres.

Le 5 septembre 1812, l'armée française, commandée par Napoléon, et s'avançant vers l'ancienne capitale de l'empire moscovite, découvrit toute P'armée russe en ordre de bataille, la droite du côté de la Moscowa, la gauche sur les hauteurs de la rive droite de la Kologa et le centre au nord de Borodino. Il était deux heures. En avant de leur gauche, les Russes avaient fortifié un beau mamelon où ils avaient placé dix mille hommes pour le défendre. Napoléon résolut d'enlever surle-champ cette position. A quatre heures, le roi de Naples, Joachim Murat, et le prince Poniatowski commencèrent l'attaque. Une heure après, la redoute était prise avec ses canons, et le corps russe était chassé de ses positions, où il laissait quatre mille tués ou blessés.

La journée du lendemain se passa à

se reconnaître. Les forces des deux armées en présence étaient égales en nombre chacune d'elles comptait environ cent trente mille combattants. Kutusoff, vieux guerrier et vainqueur des Turcs, commandait les Russes, et avait sous ses ordres le général Barclayde-Tolly dirigeant la droite; le général Bagration la gauche, et le général Benigsen le centre. Les corps français présents étaient, outre la vieille et la jeune garde, ceux des maréchaux Davoust et Ney, des princes Eugène et Poniatowski, les quatre grands corps de cavalerie sous les généraux Montbrun, Nansouty, Latour-Maubourg et Grouchy, lesquels obéissaient au roi de Naples.

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Le 7, le soleil se leva sans nuages, et Napoléon, sortant de sa tente, dit à ses officiers: Voilà un beau soleil, c'est le soleil d'Austerlitz. Cependant toute l'armée a pris les armes, et chaque compagnie formée en cercle autour de son capitaine a entendu la proclamation suivante de l'empereur : « Sol<< dats! voilà la bataille que vous avez << tant désirée. Désormais la victoire dépend de vous: elle nous est néces<< saire; elle nous donnera l'abondance, << de bons quartiers d'hiver et un prompt << retour dans la patrie. Conduisez-vous «< comme à Austerlitz, à Friedland, à Witepsk, à Smolensk, et que la pos<< térité la plus reculée cite votre con<«< duite dans cette journée; que l'on << dise de vous: Il était à la grande « bataille sous les murs de Moscou. » A six heures, le signal de la bataille est donné. A notre droite, Davoust et Poniatowski, avec l'artillerie des généraux Sorbier et Pernetti, et les divisions Campans et Desaix, marchent sur les positions de Bagration; à notre gauche, le prince Eugène attaque le village de Borodino. Tout réussit d'abord; mais Campans, Desaix, Rapp sont blessés; Davoust a un cheval tué sous lui. Ces accidents ont com promis le premier succès. Alors Ney reçoit l'ordre de recommencer le combat. Cependant Borodino est déjà au pouvoir du prince Eugène. Il est sept heures. Davoust marche contre

Bagration; Ney le seconde; Eugène attaque la grande redoute du centre de l'ennemi. Le triomphe couronne sur tous ces points la valeur française. Toutefois, lagrande redoute, au secours de laquelle Kutusoff a envoyé des forces considé rables, a été reprise par les Russes, mais ce n'est qu'après avoir fait de grandes pertes, et après que le général français Bonamy qui la défendait eut été mis hors de combat. Après ce succès, Kutusoff porte ses masses sur sa gauche, où Ney, Davoust et Poniatowski font de rapides progrès et se sont emparés de plusieurs redoutes de Bagration, et lance en même temps dix régiments et une multitude innombrable de Cosaques sur le prince Eugène. Napoléon envoie alors ses réserves de la ligne et une batterie de quatre-vingts canons au secours de sa droite, et lui-même marche sur le centre. Dans ce moment, mille pièces de canon vomissent la mort de part et d'autre. L'attaque et la défense sont également acharnées. Les Russes restent impassibles sous la mitraille des Français ceux-ci avancent toujours malgré la mitraille des Russes. Bientôt on se joint, on se charge à la baïonnette: la mêlée devient épouvantable. La victoire est encore indécise. Mais enfin Ney et Davoust sont parvenus à ouvrir un espace pour la cavalerie; alors Murat s'élance avec sa cavalerie sur l'ennemi, pénètre par les brèches que la mitraille de nos canons a faites dans les masses serrées des Russes et les escadrons de leurs cuirassiers, culbute tout et entre dans la grande redoute de gauche. Aussitôt il tourne contre les Russes les pièces de canon qui se trouvent dans la redoute. Bientot le prince Eugène s'empare de nouveau de la grande redoute de droite où venait de pénétrer Caulaincourt, qui, un instant après, fut frappé d'un boulet et tomba mort. Déjà, à la redoute de gauche, Montbrun, à la tête de ses cuirassiers, avait eu le même sort. Dès ce moment, la bataille est gagnée. Néanmoins, dant que la cavalerie de Grouchy presse la retraite d'une partie de l'armée rüsse, une autre partie de cette même

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armée s'arrête sur le ravin de Psarewo, et demeure, on ne sait pourquoi, exposée au feu de nos batteries, lesquelles causent d'effroyables ravages dans leurs rangs, jusqu'à la fin du jour. Ce ne fut qu'a la nuit close qu'ris s'éloignèrent. La garde impériale française ne donna point dans cette bataille. On en a fait un reproche à Napoléon. Si elle eût donné, l'armée russe éprouvait une entière destruction. Mais, sans cela, ses pertes furent assez considérables: elle laissait sur le champ de bataille trente mille morts, parmi lesquels un grand nombre d'officiers généraux, et entre autres, le prince Bagration. Elle avait en outre à regretter quinze mille prisonniers, cinquante pièces de canon et plusieurs drapeaux. Les Français, de leur côté, avaient à regretter quinze mille des leurs, deux généraux de division et sept autres officiers généraux : Plouzolle, Romeuf, Marion, Compère, Huart, Lanubère, et les deux dont nous avons déjà parlé, Montbrun et Auguste Caulaincourt. «Jamais, remarque le dix-huitième bulletin de la campagne de Russie, on n'avait vu un pareil champ de bataille. >> La victoire de la Moscowa, autrement dite de Borodino, ouvrit à l'armée française le chemin de Moscou.

BORY (Gabriel), membre de l'Institut, né à Paris, le 13 mars 1720, fut successivement capitaine de vaisseau, chef d'escadre, et gouverneur de SaintDomingue. De savants travaux sur les différentes parties de l'art nautique l'avaient fait nommer, avant la révolution, associé libre de l'Académie des sciences. Il fut admis, en 1796, à l'Institut, en remplacement de Pingré. Il mourut à Paris, le 8 octobre 1801. Il a publié un Mémoire sur les moyens de purifier l'air des vaisseaux, un autre Sur l'administration de la marine et des colonies, 1789, 2 vol. in-8°, et un grand nombre de travaux hydrographiques et astronomiques imprimés dans les recueils de l'Académie des sciences et de l'Institut.

BORY DE SAINT-VINCENT (J. B. M. G.), naturaliste, géographe et militaire distingué, est né à Agen, en

1780. De bonne heure il montra les plus heureuses dispositions pour l'étude des sciences naturelles. Dès l'âge de quinze ans il avait attiré sur lui l'attention des savants, en adressant à la société d'histoire naturelle de Bordeaux deux mémoires fort remarquables, en effet, sur le Byssus et les conserves, et sur le défrichement des Landes. Il fit partie, en 1800, en qualité de naturaliste, de l'expédition du capitaine Baudin. On sait que, pour des raisons relatives à la conduite du capitaine, la discorde se mit dans son état-major, et que près de la moitié des officiers et des savants qui étaient à bord l'abandonna à l'île de France. M. Bory de Saint-Vincent fut du nombre de ceux qui se retirèrent, sa santé ne lui permettant pas alors d'aller plus loin. Après son rétablissement, il fut employé à l'état-major de la colonie par le gouverneur Magallon de la Morlière, et obtint de ce chef toutes les facilités possibles pour visiter les îles du voisinage. L'île de la Réunion, aujourd'hui Bourbon, fixa surtout son attention; il la parcourut dans tous les sens et en dressa la plus belle carte topographique qui eût jamais été gravée. En revenant en France, M. Bory de Saint-Vincent toucha à diverses îles d'Afrique, et notamment à SainteHélène, dont il parvint à faire une excellente carte, malgré les difficultés qu'il eut à essuyer de la part des autorités pour parcourir l'île. Outre ce résultat important, l'auteur rapporta de l'île un papillon magnifique, qui, malgré sa grande taille et la richesse de ses couleurs, avait échappé aux voyageurs et n'ornait alors aucune collection. M. Bory de Saint-Vincent le fit connaître vingt ans après environ dans les Annales générales des sciences physiques, et Napoléon, lorsqu'il était prisonnier des Anglais, a nommé Prométhée ce beau papillon, « du « nom, dit-il, de ce grand mortel qui, ayant dérobé un rayon du soleil pour répandre la lumière parmi les hom« més, fut attaché sur un rocher par << les dieux jaloux. » M. Bory de SaintVincent était à peine de retour en

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France, depuis dix mois, lorsque parurent ses Essais sur les iles Fortunées et l'antique Atlantide, 1 vol. in-4°, Paris, 1803. La relation de son Voyage dans les îles d'Afrique, 3 vol. in-8°, avec un fort bel atlas grand in-4° de plus de cinquante cartes et planches, Paris, 1804, suivit à quelques mois de distance. Cet ouvrage mérita à M. Bory de Saint-Vincent le titre de correspondant de l'Institut. La guerre s'étant rallumée, il fut employé en qualité de capitaine à l'étatmajor particulier du maréchal Davoust; il servit près de ce général jusqu'à la fin de la campagne d'Austerlitz, et passa avec avancement au 5o régiment de dragons au commencement de la campagne d'Iéna. Il ne quitta ce corps, en 1808, après la paix de Til sitt, que pour être attaché à l'état-major particulier du maréchal Ney, qui, se rendant en Espagne, désirait avoir près de lui un officier de cavalerie capable en même temps d'être chargé de toutes sortes de reconnaissances. Ce fut le chef d'état-major Jomini qui désigna M. Bory de Saint-Vincent au vainqueur d'Elchingen. Bientôt après, il fut promu au grade de major, et resta auprès du maréchal Soult, sous les ordres duquel il fit la campagne que termina la bataille de Toulouse. Les événements de la guerre ayant placé M. Bory de Saint-Vincent à la tête des troupes qui formaient la garnison d'Agen, il se trouva, par cette circonstance, commander sa propre patrie pendant une quinzaine de jours. Rappelé peu de temps après à Paris, lorsque le maréchal Soult fut nommé ministre de la guerre, M. Bory de Saint-Vincent fut l'un des huit colonels d'état-major employés au dépôt de la guerre, dont il fut exclu de fait par l'ordonnance du 24 juillet 1815. La paix, en rendant des loisirs M. Bory de Saint-Vincent, lui permit de se vouer avec un nouveau zèle aux sciences et à la littérature; il s'occupa de la rédaction du Nain jaune ; sa participation aux articles de cette feuille périodique lui fit de nombreux ennemis. Occupé de ses fonctions au

dépôt de la guerre, il n'alla point audevant de Napoléon triomphant; mais il fut appelé par le département de Lot-et-Garonne à la chambre des représentants, qui l'envoya en députation auprès de l'armée. Dans le cours de cette mission, il harangua plusieurs divisions qui occupaient les hauteurs de Belleville et de la Villette, et sut exciter en elles un grand enthousiasme. Aussi fut-il porté sur les listes de proscription du 24 juillet 1815, et banni par la loi d'amnistie. Traqué par toutes les polices de l'Europe, il avait été obligé , pour rester libre, de se cacher sous une multitude de déguisements. C'est alors que, forcé de chercher une retraite dans les carriè

res des environs de Maestricht, il composa l'histoire des vastes cryptes que renferme la montagne. Cette his toire, qu'il publia en 1823, in-8°, avec cartes et planches, a pour titre : Voyage souterrain. Cependant on se lassa de persécuter M. Bory de SaintVincent; il fut honorablement accueilli par les savants de Berlin, demeura pendant quelque temps dans la maison de Carnot à Magdebourg et à Aix-laChapelle, et se fixa enfin à Bruxelles, où, s'associant à deux savants du pays, il publia, de concert avec eux, les Annales générales des sciences physiques, 8 vol. in 8°, avec une multitude de planches. Il s'occupait alors beaucoup de lithographie, et ne fut pas étranger aux grands progrès que fit ce bel art dans les Pays-Bas. Rentré en France, en 1820, M. Bory de Saint-Vincent fut chargé, en 1829, du commandement de l'expédition scientifique de Morée. Depuis 1830, il est chef du bureau historique au dépôt de la guerre et a été promu au grade de maréchal de camp. Outre les ouvrages dont nous avons parlé, on a encore de lui divers Mémoires sur plusieurs sujets d'histoire naturelle, insérés dans le Recueil de Capelle et Villers, depuis 1795 jusqu'à 1798; quelques Mémoires imprimés dans les Annales du Muséum et dans l'ancien Journal des

Voyages de Malte-Brun; plusieurs écrits politiques; ses Mémoires justi

ficatifs et ses pétitions qu'on peut considérer comme des ouvrages; une partie des Annales générales des sciences physiques, où la préface très-savante est de lui seul; plusieurs Mémoires dans les Nouvelles Annales de Eyriès et Malte-Brun, ou dans celles de MM. Audouin et Brongniart; près de la moitié des articles dont se composent les dix premiers volumes du Dictionnaire classique d'histoire naturelle, dont il fut le directeur ou rédacteur principal; tous les articles d'histoire naturelle de l'Encyclopédie de M. Courtin; un Traité de l'homme; une Histoire des animaux microscopiques; un Essai sur la matière; enfin deux ouvrages sur l'Espagne, intitulés, l'un Guide du voyageur, 1 vol. in-8°; l'autre Résumé de la géographie physique, historique et politique de la Péninsule, 1 vol. in-18 de 500 pages, avec cartes.

Bos-JEAN, terre et seigneurie de Bourgogne, à vingt-deux kilomètres est de Châlons, érigée en comté en 1634.

Bosc (Louis-Auguste-Guillaume), naturaliste, fils d'un médecin du roi, né à Paris le 9 janvier 1759, mort le 11 juillet 1828, eut de bonne heure du goût pour l'histoire naturelle. Attaché, de 1784 à 1788, à l'intendance des postes, dont il était secrétaire, il ne se livra que par intervalles et dans ses moments de loisir à sa science de prédilection; cependant ses premiers travaux, consignés dans le Journal de physique, lui méritèrent d'honorables suffrages. La protection du ministre Roland l'avait élevé au rang d'administrateur général des postes; mais la révolution du 31 mai 1793 lui enleva sa place et son protecteur. Par un généreux dévouement, il accompagna jusqu'au pied de l'échafaud madame Roland, femme de l'ex-ministre, condamnée à mort à cause de ses relations avec les girondins. Il se réfugia ensuite dans la forêt de Montmorency, et y vécut trois ans, occupé exclusivement d'histoire naturelle. C'est là qu'il prépara la première publication des mémoires que madame Roland lui avait confiés. En 1796, le directeur Lare

T. III. 9 Livraison. (DICT. ENCYCL., ETC.)

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veillère-Lepaux le fit envoyer en qualité de consul aux États-Unis d'Amérique; s'il ne fut pas admis à remplir cette fonction diplomatique, il s'occupa du moins, pendant son séjour dans le nouveau monde, du soin de former de nouvelles collections d'histoire naturelle. Nommé à son retour administrateur des hospices civils de la ville de Paris, il perdit cette place à la révolution du 18 brumaire. Il se livra dès lors entièrement à l'étude. Successivement nommé inspecteur des pépinières de Versailles, membre de la société d'agriculture de Paris, de la société d'encouragement et de l'Institut, il fit dans ces sociétés un nombre considérable de rapports, et donna une foule d'articles à des journaux ou recueils scientifiques. Il a laissé: Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle (avec d'autres naturalistes et physiciens), 24 vol. in-8°; réimprimé en 30 vol. in-8°; Histoire naturelle des coquilles, des vers et des crustacés (faisant suite au Buffon de Deterville), 1802, 10 vol. in-8°; Dictionnaire d'agriculture (avec d'autres membres de l'Institut), 1803-9, 15 vol. in-8°; Annales d'agriculture (les 20 derniers vol.); Dictionnaire d'agriculture et d'économie rurale, de l'Encyclopédie méthodique (les 3 derniers vol.), 1812-13, in-4°. Bosc avait succédé en 1825 au célèbre Jean Thouin, comme professeur de culture au Jardin des Plantes.

Bosc (L.-C.-P.), savant ecclésiastique, né dans le Rouergue, vers 1740, est auteur d'un ouvrage estimé, publié en 1793, en trois volumes in-8°, sous le titre de Mémoire pour servir à l'histoire du Rouergue. On ignore la date de sa mort.

Bosc (Nicolas du), chancelier de France, était originaire de la Normandie. Il fut nommé, en 1374, évêque de Bayeux, et assista en cette qualité à la translation du corps de saint Louis, translation qui eut lieu en 1392, présence de Charles VI. Il fut nommé président de la chambre des comptes de Paris au mois de février 1397, et fait chancelier au mois de novembre suivant. Il exerça ces fonctions jus

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qu'en 1400, époque où le chancelier de Corbie fut rétabli. Nicolas du Bosc mourut à Paris, le 19 septembre 1408.

BOSC D'ANTIC (Paul), médecin, né en 1726, mort en 1784, étudia la physique avec l'abbé Nollet, l'histoire naturelle avec Réaumur, et fut désigné en 1755, par l'Académie des sciences, dont il était correspondant, pour réta blir la manufacture de glaces de SaintGobin. Il composa sur l'art de la verrerie plusieurs mémoires qui contribuèrent aux perfectionnements que cet art a reçus en France.

BOSCHET (le P. Antoine), jésuite, est connu par une vive et spirituelle critique des ouvrages de Baillet, qui avait eu le double tort de parler trèsfavorablement de Port-Royal et peu favorablement de quelques-uns des bons Pères. Ses Réflexions sur les jugements des savants et ses Réflexions d'un académicien sur la vie de Des cartes eurent beaucoup de succès, ce dernier opuscule surtout, qui fut longtemps attribué au P. Letellier, Fun des meilleurs écrivains de la société. Le P. Boschet mourut à la Flèche, en 1703, à l'âge de soixante-cinq ans.

BOSCHLEARD, terre et seigneurie de Normandie, à seize kilomètres nord de Rouen; érigée en barounie en

1607.

Bosco (combat de). L'aile droite de l'armée d'Italie continuait de combattre avec courage, malgré des revers multipliés. Chargé de défendre Gênes, le général Saint-Cyr attaqua les Autrichiens, le 24 octobre 1799, sur Bosco, Bezzaluzzo et Pasturama. Il commandait quatre mille hommes d'infanterie, mais il manquait entièrement de cavalerie et d'artillerie. La position de l'ennemi était excellente; i comptait cinq mille hommes, dont douze cents cavaliers; il possédait en outre sept pièces de canon. Malgré leurs désavantages les Français s'avancent à la baïonnette; les Autrichiens sont mis en déroute; on leur fait mille pri sonniers. Tous les corps de cette ar mée montrèrent un courage héroïque. Pour récompenser leur valeur, en personne de leur chef, le gouverne

la

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